Frédéric Jost

Exercice rare autant que périlleux que l'écriture à 4 mains d'un roman. Pour le coup, l'exercice est réussi tant les deux auteurs se complètent, chacun avec sa propre sensibilité, pour nous livrer une intrigue parfaitement maitrisée et des personnages attachants. Bravo et vivement la suite!

Jean-Michel Raoult

j'ai beaucoup aimé cette écriture à deux auteurs, chacun sa partie. Le suspense ne prend fin qu'à la dernière page. Une vision très juste du monde médical compréhensible par le fait qu'un des auteurs soit chirurgien ! Très appréciable...

À 4 mains et 2 cœurs… Un roman policier très original ! Mélange de dualité et de complicité, dans le fond, la forme et entre les auteurs... les apparences / la réalité ; des héros qui s'aiment et se déchirent ; un passé qui interprète le présent ; l'écriture masculine d'un auteur montrant une sensibilité assez féminine et l'écriture féminine du suivant montrant un tempérament assez masculin... Une énigme policière qui nous assure un suspense jusqu'à la dernière ligne.... On lit d'un trait ! » Client Amazon
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J'ai beaucoup aimé ce polar pour ses rebondissements. Et aussi parce qu'il montre que les méchants ne sont pas toujours ceux qu'on croit. Et aussi parce que j'ai rencontré l'auteur sur un salon. Plutôt que mal décrire son livre, je préfère vous faire part du dos de couverture :

"ils ont été brisés, cassés, humiliés par l’institution militaire et pourtant ils ont su en tirer profit. Une scène primitive est resté gravé à jamais dans leurs mémoires : le jour où ils ont mis la main sur le trésor de la bande à Baader. Mais ce jour là, un jeune couple a été sauvagement assassiné. Les gardiens du trésor, justement… Ça s'est passé en 1981.

Vingt cinq ans plus tard, le jeune capitaine de police Vincent Leclerc et sa fine équipe enquêtent sur les meurtres des inventeurs du trésor. Une première piste oriente le groupe vers le mobile de la vengeance. Mobile fort compréhensible. Un mystérieux couple de motards s’acharne à faire payer ces salopards. Tellement salopards que même la Grande muette voulait les faire expier, mais pas pour les mêmes raisons. En effet, le 1er RS, c’est-à-dire le 1er régiment de spahis était encore à l’époque un régiment disciplinaire… Au cours du récit, la scène primitive du drame revient sous la forme d'un flashback récurrent. Chaque rappel apporte cependant un éclairage nouveau. En attendant, c’est le jeu du chat et de la souris. La souris a toujours une longueur d’avance. Pardon, un crime d’avance. Jusqu’au jour où l'un des vengeurs est abattu dans un décor, certes ensoleillé, mais à mourir d’ennui. La survivante est incarcérée et finit par comprendre que sa vengeance était vaine. C’est qu’il y a eu maldonne ! La scène primitive revisitée sous un angle de vue différent à la manière d’une seconde caméra nous livre la vérité. Après maintes péripéties, Leclerc ira traquer le beau monstre jusqu’en Suède, là où les oiseaux migrateurs se rassemblent avant le grand voyage vers le Sud… "