Le tronc mort se divisait en deux branches épaisses. Elles formaient un U effilé dont les pointes évoquaient les bois d’un cerf ou plutôt les cornes d’une antilope africaine. Agenouillé, bras écartés, un cadavre dénudé était suspendu aux branches, dans un horrible simulacre de crucifixion. Depuis le haut des cuisses jusqu’au torse, de multiples plaies, brûlures et perforations le recouvraient.