Marc Torkan profita d’une dernière vague pour se laisser glisser jusqu’au rivage. À quelques mètres du bord, il se releva et sortit de l’eau fraîche – seize degrés – en courant, son surf, un mini-Malibu orange et noir, bien calé sous son bras. Quand il fut sur la grève, il s’accroupit, défit le leash, une sorte de fine laisse en plastique scratchée à son pied droit qui le reliait à la planche, l’enroula rapidement autour des trois dérives et remonta la plage en pente douce. Il sentait ses pieds s’enfoncer dans le sable gris mêlé de grains de mica.