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3.77/5 (sur 222 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , 1968
Biographie :

Frédérique de Keyser est auteure de Bit-lit et des Romances Paranormales.

Elle s'est essayée à l’écriture fin 2009. Elle est également passionnée par l’ésotérisme qu'elle étudie depuis plus de 20 ans.

Frédérique de Keyser est mariée et mère de deux enfants. Après avoir vécu plus de 30 ans en région parisienne, elle l'a quittée pour s'installer dans les Ardennes.

son site:
http://frederique-de-keyser.weebly.com/

Blog : http://frederiquedekeyser.blogspot.com/

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Bibliographie de Frédérique de Keyser   (24)Voir plus

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Citations et extraits (54) Voir plus Ajouter une citation
- J'ai envie de prendre soin de toi Madi. Tellement envie... J'ignore si c'est ce que l'on appelle de l'amour, mais c'est ce que je désire. Tu veux bien ?
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Sélène s’effaça pour les laisser entrer et commença à s’éloigner. Les entendant discuter à voix basse elle revint discrètement sur ses pas et tendit l’oreille.
– Waouh, il devait être en forme cette nuit, s’exclama Liam avec admiration. Remarque, ils vont drôlement bien ensemble, tu ne trouves pas ? J’ai l’impression que cette petite va changer beaucoup de chose.
– Si seulement tu pouvais avoir raison, lui répondit Gaël avec ferveur. Si elle parvient à le changer, je lui tire mon chapeau.
– Sûr. Ceci dit, tu l’as regardé ce matin ?
– Ouais, il avait des cernes ! s’esclaffa Gaël.
Liam éclata de rire.
– Non, je parlais de son air. Il semblait complètement ailleurs. Je me demande ce qu’elle a bien pu lui faire ? rajouta-t-il avec un soupçon de lubricité dans la voix.
Gaël le rappela à l’ordre :
– Liam ! Ça suffit. Ce n’est pas parce qu’elle est toute mignonne que tu peux te permettre de fantasmer sur elle.
– Pardon.
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Sam ne faisait plus confiance aux mots depuis bien longtemps. Trop de personnes les articulaient vainement, les dénaturant quand elles ne les reléguaient pas au statut de coquilles vides.
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- Amanda, murmura-t-il. Avant que je ne le referme...
- Oui ? souffla-t-elle, le cœur battant.
- Je ne t'aime pas, chuchota-t-il encore, son regard plongé dans le sien.
Y brillait une étincelle démentant sans nul doute possible sa déclaration.
- Je ne t'aime pas non plus, répondit Amanda avec une ferveur telle que son amant, cet homme qu'elle adorait, son maître bientôt, reçut son amour en plein cœur.
- Menteuse, sourit-il, une lueur canaille faisant pétiller ses iris.
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- Quand j'y pense, c'est définitivement ridicule.
- Rien ni personne n'est idiot quand il est question de sentiments. Ou alors, tout le monde l'est, dans ce cas. L'amour ou la douleur nous mettent tous sur un pied d'égalité.
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Dis-moi que tu ne lui as pas dit ça ?
– Si.
– Et merde ! … C’est de ma faute, si j’avais été moins
bête…
– Ce n’est de la faute de personne, protesta vivement Niall.
Ou plutôt c’est de notre faute à tous les trois, rectifia-t-il.
– Mais qu’est-ce qui t’a pris ? Ce n’est pas ton genre
pourtant.
– Je voulais la malmener pour ce qu’elle m’a fait, mais la
situation m’a totalement échappée.
– C’est le moins que l’on puisse dire, lui fit remarquer
Søren, sombrement. Et tu étais réellement obligé de lui
dire des choses pareilles ?
– Je… Je me suis emporté parce qu’elle m’a dit qu’elle
m’aimait. Je ne l’ai pas crue, j’étais sûr qu’elle me mentait.
Je ne voulais pas la croire.
– Pourquoi ?
– Parce que ça me faisait mal de l’avoir perdue. Et que je
n’ose plus espérer. Je l’aime et…
– … et tu l’as frappée, se moqua amèrement Søren.
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(Sio et Slaine)
— Sio, murmurai-je de peur de déclencher une catastrophe en parlant trop fort.
Il releva le nez, lentement.
— Pose-moi tes questions, maugréa-t-il.
Fichu caractère !
Certes, mais je les adorais, lui et son mauvais caractère.
— Quand tu cesseras de bouder, marmonnai-je.
— Je ne fais pas la gueule, contesta-t-il immédiatement, plus bougon que jamais.
Sio se redressa. Fascinée par sa démarche animale, je l’observai me rejoindre. Il ne s’immobilisa que lorsque nos corps se frôlèrent puis plongea ses yeux dans les miens ; un regard direct et pénétrant… brûlant… affolant.
— J’ai du mal à me maîtriser, Sláine.
Je déglutis. Cet aveu, cet avertissement résonna en moi comme une proposition de flirt avec le danger qu’il représentait en cet instant, mortellement séduisant.
Il fit un pas, se pressant doucement contre moi.
— Beaucoup de mal, précisa-t-il d’une voix sourde.
Un autre pas, m’obligeant à en faire un également pour garder l’équilibre.
— Je suis au supplice, m’avoua-t-il encore.
Il souffrait, c’était indéniable. Je le ressentais autant que je le voyais dans ses yeux. Même lui ne pouvait retirer un quelconque plaisir de cette souffrance-là.Cette torture ne pouvait prendre fin qu’avec celui que je pouvais lui offrir.
Après tout, je n’étais pas à une… à deux ou trois heures près ; mes questions pouvaient bien attendre un peu.
— Tu m’excites, me provoqua-t-il ensuite.
Ces mots articulés d’une voix très rauque prodigieusement caressante me firent frissonner et me donnèrent très chaud en même temps. Il s’en fallut de peu que je ne gémisse et lui réponde spontanément qu’il avait le même effet sur moi. Il en était tout à fait conscient cela dit, seulement mon silence faisait partie du jeu. Et j’avoue que j’avais envie de profiter encore un peu de ce pouvoir que j’avais sur lui.
Mes yeux s’arrachèrent aux siens pour se poser sur le lit. Mon cerveau se fit aussitôt leur complice, créant de sublimes images de Sio, allongé nu sur le satin noir… son corps affolant, sa peau merveilleusement douce… contre la mienne…
Ma fièvre empira. Mon coeur s’emballa, ma respiration se fit haletante. Mon corps avait besoin du sien, désespérément, et le hurlait. Un siècle au moins s’était écoulé depuis notre dernière étreinte ; elle m’avait laissé un goût amer.
Sans un mot donc, je me détournai de Sio et me dirigeai lentement vers le lit. Ce faisant, je déboutonnai mon chemisier. Sans m’enquérir de l’impact de mes gestes sur Sio, je me défis totalement de mon corsage que je laissai tomber au sol. Parvenue près du futon, j’avais descendu la fermeture de ma jupe qui glissa bien sagement d’elle-même le long de mes jambes. Un profond grondement retentit dans la chambre ; ses vibrations envahirent l’espace, se réverbérèrent sur les murs avant de m’atteindre, s’insinuer en moi et me faire vibrer à mon tour. Sio s’était fait diapason, tout mon être résonnait en harmonie.
Je n’allai pas plus loin dans mon effeuillage et me retournai. Sio avait franchi la limite, peut-être même plusieurs. Je le voyais à son regard presque dément mais surtout à son aura ressemblant désormais au négatif de ce qu’elle était d’ordinaire ; cramoisie ou de toute autre nuance de rouge pouvant évoquer la luxure la plus… luxurieuse, de sombres volutes s’y élevaient.
J’entrouvris les lèvres ; l’air me manquait. La peur n’y était pour rien, une montée de désir insensé et la fulgurance de mes sentiments, pour tout.
Sio fut près de moi en un éclair.
Je me séparai de mon soutien-gorge et de mon string sous son regard ardent et fou. Mais lorsque je me penchai pour dégrafer mes bas, une de ses mains se referma sur mon poignet, durement, presque brutalement. Je me redressai. Il me relâcha. S’il fit mine de m’enlacer l’instant d’après, ce ne fut que pour défaire mon porte-jarretelles ; il me débarrassa de mes bas sans là non plus s’embarrasser d’un quelconque romantisme ou de douceur.
Tant mieux ! Je n’avais pas besoin ni envie de délicatesse, mais de lui tel qu’il était, féroce, ardent, exigeant.
— Monte sur le lit, articula-t-il d’une voix âpre.

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"Une fois sortis de cette vie passagère, je veux que nous soyons entrelacés pendant l'éternité ; ne former qu'un seul être, ma bouche collée à ta bouche."
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Si elle écoutait sa raison, celle-ci lui déconseillait formellement d’approcher à nouveau le démon. Si elle se fiait à son corps, il lui commandait au contraire de se blottir tout contre celui d’Axir. Pour vivre une fois encore le plaisir merveilleux et grisant qu’il lui avait offert ce soir-là. Encore. Et encore.
Mais, si elle tendait l’oreille pour percevoir ce que racontait son cœur, il lui murmurait des mots doux colorés d’espoir et d’autres, plus passionnés mais teintés d’incertitudes.
Ce fut sur les battements lents et réguliers de son cœur, symbole de la vie pour les uns, de l’amour pour les autres, siège de l’âme en des temps anciens, que Naalys focalisa son être tout entier. Elle lui adressa une prière. Parce que, finalement, n’était-ce pas à lui et à lui seul de la guider ?
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Un être était pourtant en mesure de l’aider. Un seul. Il persistait à demeurer introuvable.
Ce n’était pas faute d’avoir mis en œuvre tout ce qu’il était humainement possible pour lui mettre la main dessus. Et même ce qui ne l’était pas. Il fallait au moins cela. Le pire, le plus difficile à endurer pour Sam était de savoir – et ce verbe n’était pas innocent – que son remède était là, quelque part, entre les mains de l’un des sept milliards d’individus peuplant la Terre. État de fait donnant tout son sens à l’expression « chercher une aiguille dans une meule de foin ».
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