Les personnes hétérosexuelles et cisgenres ont des familles. Les personnes queers, elles, font famille. Leurs familles ne sont pas toujours liées par le sang, parfois même pas reconnues juridiquement. La famille n’est, sauf exception, pas quelque chose qui leur arrive, mais au contraire, le fruit d’une réflexion étayée, d’un travail, d’une série de choix. Parce que pour elles, faire famille se faire toujours contre vents et marées. Il faut s’aménager des espaces de liberté, voire d’émancipation, au sein d’institution contraignantes, très fortement axée sur l’hétérosexualité et la binarité du genre.