L’homme veille, allongé dans son lit. Il ne sent ni ses membres engourdis, ni le souffle de sa gorge, ni les pas mesures du fidèle gardien, dans la poitrine, ni le ruissellement du sang à travers toutes les provinces de la chair. Il veille : il est seul dans le silence et dans le noir. Il veille, et sa pensée, si sereine, si pure, est l’âme même de la nuit silencieuse.