L'homme heureux est celui :
1.Qui a une vie saine, longue, et qui s'intéresse à tout.
2._Qui n'a pas de soucis d'argent.
3._Qui sait instinctivement éviter les accidents et les difficultés entrainant la mort prématurée.
4._Qui comprends que l'univers est ordonné à tout les degrés
5._Qui n'a pas le désir de briller au premier rang, ce qui provoque la chute au dernier, mais recherche le dernier, afin d'être mis pour toujours au premier.
LA VéRITé.,
La vérité est unique, éternelle,constante,universelle, créative pour toujours; sans commencement et sans fin, infinie et absolue, créant et contr^lant chaque chose dans cet univers: l' Ordre de l' Univers ou le Principe Unique.
Georges OHSAWA
L’homme primitif adore le soleil, la lune, les étoiles, les arbres et les animaux. L’homme moderne a tué son vieux Dieu et maintenant en dore un nouveau : la science. La science, qui enseigne une nouvelle idée sur l’origine de la vie, rejetant complètement l’idée de la création.
Quelle est la différence entre la compréhension de l’homme primitif et celle de l’homme moderne ? Quelle est la différence entre leur vie quotidienne ? Tous deux ont leur Dieu ; il n’y pas de différence en apparence, mais un gouffre profond sépare leur mentalité. Certitude-incertitude, joie de vivre-angoisse, gratitude-peur, satori-destruction totale…
La mentalité primitive est modeste, elle est l’humilité même. L’homme primitif est ignorent et innocent. C’est pourquoi il est moins criminel. Il commet très peu de crimes sociaux, parce qu’il vit avec son Dieu, côte à côte, nuit et jour. Il fait de longs voyages en chassant, sans fermer à clef sa maison. Il peut donner sa citrouille favorite et précieuse, ainsi que son maïs à un étranger, parce que dans un rêve il a vu l’étranger en train de les voler et de les manger. Il peut se détacher facilement de tout ce qu’il possède. (Il y a des centaines d’exemples semblables, tirés de rapports de missionnaires compilés dans le fameux livre de Lévy-Bruhl : La Mentalité Primitive). Le primitif n’a pas le concept de la possession, parce que son moi n’est pas individuel, mais collectif.
L’homme moderne se déifie lui-même, parce qu’il est égocentrique et dualiste. Il se heurte lui-même aux autres. (pp. 105-106)