À Cuba, tous les enfants sont scolarisés, l’analphabétisme n’existe pas, et le système de santé, gratuit, est l’un des meilleurs au monde. Le régime est autoritaire : la presse est contrôlée par le pouvoir ; il n’y a qu’un seul parti, mais lors des élections, tout le monde peut se présenter.
Les parents d’Aleida, comme tous les paysans de la région, ont un carré de canne à sucre dans leur ferme. Autrefois, c’étaient les esclaves qui la cultivaient.
La dernière fois, c’était il y a quelques jours, Vilma s’est imaginée dans la Sierra Maetra, la montagne où les guérilleros avaient installé leur base à la fin des années 1950. Elle se voyait, du haut de ses douze ans, aux côtés de Fidel Castro, de Che Guevara et de Vilma Espín, la révolutionnaire dont elle porte le prénom.
Quand Christophe Colomb débarque pour la première fois à Cuba, le 27 octobre 1492, il s’exclame : « Voici la terre la plus belle que l’œil humain ait jamais vue ! » L’île est habitée par des peuples pacifiques qui vivent de la chasse et de la pêche.
Comme le Che, Celia et Raúl, les parents de Raysel sont médecins. Ils ont fait leurs études ensemble à Santiago, à l’Institut supérieur de sciences médicales.
Lors des tremblements de terre, des tsunamis, ou même des catastrophes nucléaires, comme à Tchernobyl en 1986, les médecins cubains interviennent et soignent gratuitement les personnes touchées.
L'État cubain veut que chacun sache qu'il vaut mieux compter sur les autres que de tenter soi-même de se créer son propre paradis. ..