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4.15/5 (sur 123 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Gerri Hill est une romancière américaine.

Elle a commencé à écrire des livres pour s’amuser alors qu’il neigeait durant un hiver rude dans les montagnes du Colorado où elle se trouvait. Elle n’y a ensuite pas retouché.

C’est finalement au cours de l’année 2000 que son premier livre, la romance "One Summer Night", est publié. Plusieurs autres textes suivront, principalement des histoires romantiques.

Et puis, en 2005, Gerri Hill, change un peu de spécialité et offre, "Tête Brûlée" (Hunter's Way), qui met en scène une détective au caractère bien trempé du nom de Tori Hunter. Cette première incursion dans le monde du thriller et de l’univers policier est très réussie et lui permet d’être finaliste aux Golden Crown Awards.

Aujourd’hui avec plusieurs romans publiés, 3 prix Golden Crown gagnés et plusieurs nominations dans différentes catégories, Gerri Hill est reconnue comme une excellente auteure de roman lesbiens.

Elle vit dans l'est du Texas avec sa compagne.

son site : http://www.gerrihill.com/
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Bibliographie de Gerri Hill   (28)Voir plus

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Citations et extraits (56) Voir plus Ajouter une citation
Hunter, voici la détective Kennedy. Elle travaillera avec vous. Alors tâchez d’être sympa », dit-il avec un soupçon de menace.
Tori examina la jeune femme blonde par le menu, avec son pantalon soigneusement repassé et sa veste élégante. Pas de bijoux, à part une montre et des boucles d’oreille. Des yeux verts hésitants la dévisagèrent, et la nouvelle venue tendit la main.
« Enchantée, détective Hunter, fit-elle aimablement.
— Ouais. Un vrai plaisir », répondit Tori d’un ton sec.
Elle avait une dégaine d’avocate, pas de flic.
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Les canards et les oiseaux de rivage s’habituent à la présence humaine et aux
voitures. Quant aux chevreuils, une fois passée la peur d’être chassés, ils s’y
feront aussi.
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« Y a-t-il quelqu’un ici qui vous apprécie ? demanda-t-elle.
— Non.
— Pourquoi ?
— Je raconte pas de conneries et je vais droit au but.
— Ça n’empêche pas de sympathiser avec ses collègues.
— Sympathiser ? Avec ces mecs-là ? s’étonna Tori en se penchant en avant pour prendre le ton de la confidence. Adams peut pas m’encadrer parce que je suis une femme. Il se fout de mes qualités professionnelles. Je suis juste une femme. Donaldson, son partenaire, suit son exemple, bien qu’Adams arrive à peine à le supporter parce qu’il est noir. Ramirez est le seul à me montrer un peu d’estime et ça lui vaut les railleries des autres, surtout de Sikes, son coéquipier.
— Tout ça ne vient pas seulement du fait que vous êtes une femme.
— Non, pas uniquement, en effet. C’est parce que je suis une femme et parce que je bosse mieux qu’eux.
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Elle avait de la patience à revendre quand il s’agissait d’attendre la photo
parfaite. En revanche, avec les gens, et les femmes en particulier, elle n’en
avait pas un gramme.
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« Ça fait sept ans que vous êtes avec moi, Tori.
— Oui, monsieur. »
Il retira ses lunettes et les posa sur le dossier, puis il s’adossa à son fauteuil.
« Vous avez eu six coéquipiers. »
Elle soupira et fixa le plafond. Il va pas remettre ça !
« Je croyais qu’on avait réglé la question il y a quelques mois ?
— Oui. Et à l’époque, vous n’aviez eu que cinq coéquipiers.
— Vous n’allez quand même pas me coller les deux jambes cassées de Tête de Nœud sur le dos ! s’exclama-t-elle.
— Le détective Kaplan passera probablement la fin de sa carrière derrière un bureau… Tête de Nœud ? ajouta-t-il.
— C’est pas vous qui deviez travailler avec lui tous les jours, protesta-t-elle d’un ton sec. C’était un crétin.
— Si des témoins n’avaient pas confirmé que vous aviez sauté d’abord, je serais le premier à penser que vous l’avez poussé par cette foutue fenêtre.
— Oh, je vous en prie ! Si j’avais vraiment voulu me débarrasser de lui, je l’aurais descendu, tout simplement. »
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Tori raccrocha le téléphone et releva les yeux au moment où Sikes interceptait la jeune femme qui traversait la pièce. Elle secoua la tête en le voyant lancer son sourire de séducteur. Pour lui, tout membre du sexe opposé était une proie potentielle. Elle allait se détourner lorsque la nouvelle venue marcha droit vers le bureau du lieutenant.
Ça ne pouvait quand même pas être sa partenaire ! Elle se carra dans sa chaise pour l’étudier : blonde, un brin trop grande pour être qualifiée de petite, l’air menu dans ce blazer qui tombait aux épaules. Elle l’observa jusqu’à ce qu’elle disparaisse chez le lieutenant, et son regard glissa vers Sikes.
« Marche arrière, Hunter. Elle joue pas dans ta cour, lança Sikes depuis l’autre bout de la salle en rigolant.
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Puisque vous avez fait l’effort d’acheter un guide,apprenez au moins à vous en servir correctement.
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Ça ne pouvait quand même pas être sa partenaire ! Elle se carra dans sa chaise pour l’étudier : blonde, un brin trop grande pour être qualifiée de petite, l’air menu dans ce blazer qui tombait aux épaules. Elle l’observa jusqu’à ce qu’elle disparaisse chez le lieutenant, et son regard glissa vers Sikes.
« Marche arrière, Hunter. Elle joue pas dans ta cour, lança Sikes depuis l’autre bout de la salle en rigolant.
— On dirait qu’elle a un ou deux neurones. À mon avis, c’est dans ta cour à toi qu’elle joue pas, Sikes », répliqua-t-elle avec un sourire froid.
Les autres détectives éclatèrent de rire et John Sikes s’assit.
« Bien envoyé, Hunter. »
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— Je suis sérieux, Hunter. Débrouillez-vous pour que ça marche. Je ne veux pas vous perdre, mais je ne réussirai pas à vous protéger éternellement. Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, personne ne veut travailler avec vous. »
Tori enfonça les mains dans ses poches et le fixa de ses yeux sombres. Une femme. Au fond, ça peut être marrant.
« Prenez-la sous votre aile, Tori. Montrez-lui les ficelles du métier. Ça vous fera du bien d’avoir une femme comme partenaire… Comme ça au moins, vous serez la seule à balancer des décharges de testostérone !
— Très drôle. »
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— Et ?
— Et elle a été mutée chez nous. »
— Elle ? s’écria Tori en se redressant sur sa chaise. Une femme ? Vous me mettez en équipe avec une femme ? Merde, Stan ! Une femme ?
— Où est le problème ? Vous en êtes une, vous, de femme. »
Elle se leva d’un bond et arpenta la pièce. Une femme ? Une bimbo des Agressions ? Je rêve ! Elle menaça : « Elle ne tiendra pas une journée, et vous le savez.
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