Je ne suis pas qu’un obsédé…
Perso j’adore la photo, J’aime fouiner sur le net à la recherche de belles images, je prends mon pied à mater ces instants figés dans le temps qui narrent une histoire… vous commencez à me connaitre, je ne vais pas vous raconter un tas de conneries sur la poésie des couleurs, et toute cette branlette artistique réservée aux spécialistes dont je ne fais pas partie, je vais garder mes émotions et toute ma subjectivité pour moi… j’aime juste regarder parce que c’est beau…
J’ai une préférence pour les couleurs ternes, les situations insolites et amusantes... je pourrais passer des heures devant des photos juste pour le plaisir : animaux, paysages, j’adore les portraits aussi, et les femmes nues bien entendu… pour les hommes mon avis est plus mitigé, car je trouve ça moins beau qu’une femme "photogéniquement" parlant bien évidement…
Attention, je ne considère pas la femme comme un objet juste capable de se foutre à poil, inutile de m’imaginer en obsédé du cul harcelant la gent féminine à coup de vulgarités… Malgré cette réputation qui m’amuse beaucoup, je ne fais jamais d’allusion lubrique en public, je suis d’une nature plutôt discrète, et je suis très bien éduqué, mais l’anonymat me permet certaines choses qui me seraient trop difficiles d’oser puis d’assumer dans la vie, même si j’aime bien me marrer en racontant des conneries, j’ai des limites et un profond respect pour les dames… (en cas de doute)
Enfin bref, j’aime les photos qui me donnent des frissons, un peu comme la lecture, la musique et la peinture (Delacroix, Vinci, Michel-Ange)… impossible de rester insensible à toutes ces images relatant les grands événements de l’année 2013, oubliés au fil des mois par le temps qui passe, remplacés par d’autres images figées à leur tour dans l’histoire :
Guerres, manifs, catastrophes naturelles, de la Chine au Brésil, du nord au Sud… On en prend plein la tronche…
Je ne peux donc pas critiquer cet d’ouvrage, je souhaite juste vous donner envie d’y jeter un œil pour saisir l’instant d’une émotion qui me fera toujours tripper…
Et pour ceux que cela pourrait intéresser voici quelques photographes que je suis depuis quelques années :
Nature, animaux
- http://www.nicolasdory.com/fr/
- http://www.jonathanlhoir.com/Pages/accueil.php
- http://www.vincentmunier.com/
Underwater
- http://www.vincent-truchet.com/
- http://www.nitrogenic.com/
Femmes nues
- http://www.oognip.com/
Et là je file car la force n’attend pas… et le retour de Jedi non plus…
A plus les copains au coin d’une image
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Lecture obligatoire pour les passionnés de l'histoire de l'Espagne. Gilbert Grellet nous plonge dans les coulisses de la politique européenne des années 30. Un Léon Blum impuissant face aux instigateurs de la guerre allemands et italiens sous le regard consentant de Winston Churchill. Contient des passages remarquablement macabres de la dernière guerre fratricide espagnole avec des personnages dignes d'un film de Tarantino
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Gilbert Grellet est écrivain et journaliste. Il a dirigé le bureau de l'Agence France Presse à Madrid pendant cinq ans. Son ouvrage « Un été impardonnable : 1936 : la guerre d'Espagne et le scandale de la non-intervention » a été préfacé par Mauel Valls. le titre résume le point de vue de l'auteur sur les premiers mois de 1936, pendant lesquels éclate la terrible guerre civile espagnole.
L'auteur expose en de courts chapitres les phases du début de la guerre. Les conquêtes des nationalistes, la défense des républicains permettent de dresser le tableau spatial du conflit. Rapidement, cette guerre s'ouvre à l'international…Les pays voisins sont directement concernés. L'Allemagne nazie et l'Italie fasciste viennent en aide aux nationalistes, tandis que l'URSS s'engage aux côtés des Républicains. Mais la France du Front Populaire est coincée entre sa volonté d'aider et les républicains et l'Angleterre qui veut éviter la victoire des « Rouges ».
Le propos du livre est donc d'analyser le comportement et les hésitations du gouvernement du Front Populaire dirigé par Léon Blum. le choix de la solution de non-interventionnisme, et dans ce cadre, la recherche d'une solution avec l'Angleterre, l'Allemagne et l'Italie … soulignent l'hypocrisie de Léon Blum et précipitent l'échec des républicains espagnols. Gilbert Grellet en rend responsable Alexis Léger, le secrétaire général du Quai d'Orsay ( le poète qui écrit sous le pseudonyme de Saint-John Perse). Proche des Anglais qui préfèrent les militaires nationalistes, Alexis Léger avance le danger de perdre l'allié britannique … et l'emporte : Léon Blum décide de ne pas intervenir.
Les faveurs de l'auteur vont clairement au camp républicain. Les massacres perpétrés par les troupes nationalistes sont exposés parfois dans leurs détails crus. Il n'oublie pas, cependant, les exactions commises par les anarchistes sur les religieux.
Mais la lecture reste orientée par la connaissance des évènements ultérieurs… le défaut d'une décision forte et rapide en faveur d'une aide aux républicains explique-t-il la marche vers la guerre mondiale ? Quant au choix « impardonnable » de Léon Blum … la complexité de l'époque atténue la sévérité du jugement. La thèse de l'auteur apparaît trop appuyée.
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Une belle découverte que ce livre sur l'exploration à la fin du 19ème siècle et au début du 20ème. Il raconte l'histoire de multiples grandes expéditions en Afrique, comme celles de Stanley ou Brazza, ou alors vers les Pôles, comme celles d'Amundsen et Scott. Mais surtout, il met bien en perspective cette époque de conquête du monde par les Européens face aux soi-disant "sauvages' et autres "barbares" qu'ils ont la prétention de "civiliser". Il y a dans livre des tas d'histoires et d'anecdotes que je ne connaissais pas et le ton est alerte et souvent ironique, loin des pensums universitaires sur l'exploration.
Alessa
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Et si on remettait un peu de grâce, de décence, dans le monde du sport de haut niveau où il faut bien le reconnaitre l’argent, la grossièreté et la gagne à tout prix nous ont fait oublier “ la beauté du jeu” !
Tennis, cyclisme, rugby, l’auteur revient sur le style et le jeu de sportifs un peu oubliés mais qui pratiquaient leur sport avec beaucoup de subtilités, moins de cynisme. On espère que l’avenir lui donnera raison et que le spectacle sportif se débarrasse de la surpuissance, de l’argent et de la vulgarité.
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