Glyn Dillon en interview pour PlaneteBD.com .
J’avais toujours de mauvaises habitudes et des peurs irrationnelles. Je me sentais toujours très en deçà de ce que je pouvais être ou de ce que je pensais que j’aurais dû être. (…) Pour la première fois de ma vie, je savais quelque chose sur quoi je n’avais aucun doute. Je savais après cet instant froid et lucide, que cette vérité ne changerait jamais. Je suis mon enfer, ça vient de moi, c’est ma responsabilité et c’est entièrement ma faute. Mais c’est bien. Mes problèmes n’étaient pas du tout des problèmes, mais venaient du lien que j’avais avec eux
Oui, Hello Kitty semble ne pas avoir de bouche, mais Winnie l’ourson n’a pas de pantalon et Action Joe n’a pas… eh bien, il est peu probable qu’il « conclue ». Quoiqu’il en soit, selon Sanrio, elle a bien une bouche… elle est simplement cachée sous sa fourrure. Elle n’est donc jamais dessinée… mais elle existe… en théorie. Et ce que tu n’as pris en compte, c’est que l’équivalent masculin d’Hello Kitty, « Dear Daniel », n’a pas de bouche non plus… ce qui réfute ton affirmation selon laquelle Hello Kitty représenterait l’archétype de la femme japonaise et son absence de voix.
L'égo est le prix à payer pour la poésie.
Cette photo représente pour moi lourdeur et... tristesse. Comme eux, je peux voir la petite fille rigolote qui porte les lunettes de soleil de sa mère... mais ce qui se passait derrière ces lunettes est une autre histoire.
Les lunettes n'étaient qu'un façade.
Cette photo encadrée est le premier élément de « preuve » que je leur permets de voir. C'est un Rubicon qu'ils traversent sans le savoir.
Je suis sûre que pour eux, je suis cette mignonne métisse anglo-japonaise, un peu « bohème »... je suis la « copine exotique. »
Ils ne se doutent pas que je suis une putain de malade mentale.
L'expérience n'est pas le problème, c'est l'attachement qu'on y apporte.
Les filles ont-elles un genre de sixième sens, un radar spécial, qui leur indique quand vous avez renoncé ?
En grandissant, comme je l’ai fait, avec un père absent, j’ai souvent cherché des professeurs masculins ou des tuteurs… même dans les pubs, je tournais autour du vieux bonhomme dans le coin, dans l’espoir d’apprendre quelque chose d’insaisissable et de magique, quelque chose qu’on ne pouvait pas glaner dans les livres. J’avais une soif de savoir insatiable et rien ne me réjouissait plus que de découvrir la nouveauté.
Mon esprit était à l’arrêt, j’étais à l’écoute de la mécanique de mon corps, de ma respiration profonde, de mes poumons roses et humides, et de mon cœur chaud et glissant. J’avais oublié (même si je commençais à m’en rappeler) quelle étrange chose je suis, un gros sac de liquide, une agglomération miraculeuse, un nombre indéfini de cellules grouillant de concert.
En réalité, j’avais une attaque.
J’étais chaud comme la braise et, l’espace d’un instant, je me suis même senti…beau. Elle me regardait… Je me suis dit que ce serait bien de me glisser sous la couette et de remonter jusqu’à elle. Du genre marrant, mais toujours un peu sexy… J’ai soulevé la couette avec classe et j’ai plongé dessous. Seulement, je ne m’étais pas glissé sous la couette, je m’étais glissé dans la housse de couette. Ça m’a pris une bonne minute pour me rendre compte de ce qu’il se passait… C’est long une minute, quand tu es coincé dans une couette. Bien sûr, Deborah ne pouvait pas s’arrêter de rire, ce qui a quelque peu ruiné l’ambiance… puis elle s’est endormie.
- Tu as chié dans ton pantalon ?! A l’instant ?
- Non pas à l’instant… la nuit dernière.
- Oh, mon Dieu… Il m’est arrivé la même chose la semaine dernière ! Tu étais bourré ?
- Un peu… mais c’était plutôt une question de mauvais timing.
- Mais c’était bon, n’est-ce pas ? Ha ! ha !