Citations de Grégoire Godinaud (37)
Ca démarrait bien, un roman aux dispositions policières assez classiques mais efficaces, suffisamment bien écrit pour que l'on se prenne au jeu de vouloir en savoir plus (indice : je l'ai lu en vacances). Puis le rythme se perd laissant entrevoir la possibilité que tout retombe comme un soufflé. L'auteur, pourtant, se débat, accélère la cadence, se met à doublement tisser (ficeler?) son histoire avec des mailles très épaisses... Coûtures trop apparentes ? Je cherche encore la signification de certains personnages qui me semblent exister que pour boucher des trous (Eric). Je referme le bouquin achevé mais décu de ma décision (j'aurai une nouvelle fois cédé aux sirènes de la facilité). Décidément pas fan du roman de vacances.
La physique n'est qu'un code qu'il nous faut élucider pour trouver les réponses de nos origines
Tant que vos projets ne mettent pas en péril votre vie ou votre santé, osez !
C’était peut-être ça, la ligne d’Icare. La trajectoire d’un individu dans l’Univers. La trace qu’il laisse lors de son passage sur terre. Sa vie, son histoire.
C'était un de leurs points de divergence. Elle était ancrée dans le sol, enfermée dans un quotidien étouffant au milieu d'une ville en perpétuelle expansion ; lui s'était envolé dans les étoiles.
Après ça, quand tu regarderas les étoiles, tu ressentiras, je pense, l'émotion que je préfère au monde : l'émerveillement, l'adrénaline du rêve, la réalisation... non, la concrétisation de l'incroyable.
C'était peut-être ça, la ligne d'Icare.
La trajectoire d'un individu dans l'Univers. La trace qu'il laisse lors de son passage sur terre. Sa vie, son histoire.
Ou bien simplement le nom que l'on donne au lien qui relie deux êtres humains.
Si le temps ne rend pas ceux qu'il prend, il étouffe la souffrance de ceux qui restent.
Angelo avait toujours trouvé drôle cette volonté de vivre en société tout en se tenant le plus éloigné possible de ses semblables.
La mer ne retient pas éternellement la digue.
Quand tu as toujours l'impression d'être face à un mur, il y a quand même une solution quelque part, un peu de lumière pour percer le noir, une échappatoire à toute prison.
Même si t'as l'impression qu'aujourd'hui c'est irréalisable, n'abandonne jamais. Un jour, ça marchera.
Tout arrive toujours pour une raison. Si on n'en a pas vu aujourd'hui, c'est que ça ne devait pas arriver. Si vous saviez combien de fois j'ai eu des rêves que je n'ai pas atteints ! On reviendra la semaine prochaine, et la semaine d'après encore. L'important est de toujours y croire. Vous en verrez, je vous le promets.
J'ai perdu mon père aussi. Il y a longtemps. Je pensais ne jamais m'en remettre, et c'est vrai, quelque part. Tu as ce vide au fond du cœur ; c'est comme une bouteille percée. Tu as beau la remplir, par là sort toute ta force, ton bonheur, ton envie de te battre. Tu n'arriveras jamais à combler l'absence. Mais avec le temps j'ai appris à remplir la bouteille avec autre chose. Quelque chose qui ne fuit pas. Moi, c'est écrire des textes, de la musique, mais pour toi, ça peut être n'importe quoi d'autre. Voyages, amis, famille...
Si le temps ne rend pas ceux qu'il prend, il étouffe la souffrance de ceux qui restent.
ce qui reste de l’amitié quand tout est consumé, c’est le filtre blanc devenu crade
Il avait écouté son cœur. Le coeur ne trompe pas, il est brut, animé par la vie alors que le cerveau, lui, est en retrait, réfléchi. Il prend du recul, analyse, enjolive, trompe, plus sournois, intelligent. Le coeur a cette justesse qui ne ment pas, il est direct, percutant, palpitant. Le cerveau manie, façonne, construit. Souvent, il prend plus de temps.
Quand l’âme d’enfant s’envole à la manière d’un Peter Pan, l’insouciance s’échappe avec elle et, pour tout regard adulte extérieur, il devient étrange d’en remarquer une once chez les gens.
… qui justifierait enfin l’adage selon lequel « là où l’intelligence passe, le cheveu trépasse ».
"Par ces mots, le directeur lui avait offert sa liberté. Sasha l'avait écouté, évidemment, parce que, jusqu'à aujourd'hui, toutes les prédictions de cet homme s'étaient révélées exactes. Et la gloire caressant l'égo, celui qui y goûte en voudra toujours plus."