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3.86/5 (sur 79 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Roanne , 1975
Biographie :

Titulaire d'une maîtrise d'histoire médiévale (Lyon 2, 1999), Grégory Chevignon est enseignant en lettres-histoire à Saint-Étienne.

Trois ans après la sortie des "Ténèbres d’Hiram", l’auteur vougerot publie son troisième roman intitulé "Nora" (2015).

Délaissant un temps le milieu policier, il nous emmène dans un thriller géopolitique dans le milieu des photo-reporters de guerre.

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L'auteur français Gregory Chevignon sort son 3ème roman, Sous emprise, aux éditions Nouvelles Plumes. "Antoine se réveille dans une mare de sang, dans un appartement aussi inconnu que le cadavre qui gît à ses côtés. Sans aucun souvenir de ces dernières heures, il s'enfuit, hanté par une question : peut-on oublier d'avoir tué ?" Retrouvez-le ici : https://bit.ly/sousempriseYT


Citations et extraits (46) Voir plus Ajouter une citation
Il dégrafa précipitamment les boutons de son jean noir et ordonna à la Macédonienne de finir de le dévêtir. Partiellement. Sa lourde main la soumettait toujours – encore plus fortement désormais – et,d’un geste animal, il abaissa le visage de Lenka sur son sexe. Les gestes furent suivis d’insultes qu’elle ne comprenait pas. Au bout de quelques secondes, il lâcha totalement sa proie. Il étendit ses bras sur le dossier du sofa. L’air satisfait. L’humiliation était difficile à supporter pour la jeune femme. Elle n’en pouvait plus de ce genre de supplice. De toute cette brutalité. Cette soumission insoutenable.
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Elle posa les mains sur ses cuisses. La fébrilité de son attitude, de chacun de ses gestes n’échappait pas à Uksan. Il en était ravi. Il aimait ce sentiment de puissance qu’il exerçait sur les filles qui travaillaient pour eux. Il caressa sa chevelure sans la moindre délicatesse. Vulgairement. Bestialement. Puis, il saisit avec force une large mèche courant sur sa nuque.
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La tactique du gouvernement syrien était plus qu’efficace. Effrayer la population. Répandre la terreur. Traumatiser les Syriens. Les dissuader de grossir les rangs de la rébellion ou de déserter l’armée. Elle comprit désormais la longévité inattendue du régime alaouite. Celui que tout l’Occident imaginait balayé en quelques semaines tenait depuis plus de quinze mois.
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Enfant d’une famille modeste, il n’avait jamais cultivé la moindre jalousie envers les gens aisés, leur confort, leur facilité à s’extraire de situations inconfortables. Yub’la avait affronté la vie comme un combat, dès son plus jeune âge. Orphelin très tôt, la hargne, la détermination, la volonté l’avaient envahi par vagues successives, jusqu’à ce qu’il réussisse à donner un sens à sa vie. Autodidacte, il avait nourri un appétit féroce pour la lecture. Tous les moyens étaient bons pour se procurer des livres sans dépenses onéreuses : prêts de camarades ou de membres de sa famille d’adoption, emprunts en bibliothèque ou dans des centres de documentation. Ou par le biais de rencontres, parfois décisives. Du genre qui laisse une empreinte indélébile. Comme une marque au fer rouge. Pour Yub’la, ce fut avec Maximin une vingtaine d’années auparavant.
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Vidal continuait à caresser la hanche gauche de Lenka. Allongés sur le côté, face à face, les ondulations de leurs corps se firent plus lentes, plus dansantes. Une osmose parfaite. Ils comprenaient le moindre geste de l’autre. Ils anticipaient les envies, les attentes de l’autre. Au moindre regard. Lenka se redressa légèrement. Elle voulut prendre les rênes de leurs ébats. Vidal esquissa un sourire. Il acquiesça. Ses épaules et son dos se plaquèrent contre le matelas. Elle le dominait désormais. Elle plongea ses yeux verts dans ceux de Vidal – intensément – au moment où ses dix doigts commencèrent à caresser son torse. Puis ses ongles se mirent à laisser quelques légers sillons sur la peau du flic conquis
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Il la contempla quelques longues secondes. Il était temps de la laisser. Un crève-cœur. Il ne la reverrait que le lendemain. Après une nuit à traîner dans les rues et à vendre son corps pour enrichir les deux bâtards qu’il s’était promis de faire tomber. Comment allait-il la retrouver ? Dans quel état psychologique ? Quelle nuit allait-elle passer ? Il essayait de ne jamais imaginer ce qu’elle pouvait endurer, ce qu’elle devait faire avec ses clients. Ça le rendait malade. Il savait qu’il était le seul à connaître la « vraie Lenka » et que ses activités nocturnes n’étaient que mécaniques, afin de satisfaire des pervers ou des hommes désespérés. Il tenta de se rassurer. Une tâche difficile.
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Le temps des larmes et de la tristesse était désormais révolu. Maximin et les livres lui avaient permis de s’affranchir de ses failles. Il était devenu un bloc de matière brute. Compact. Inamovible.
Au fur et à mesure que les kilomètres défilaient vers sa destination, sa haine décupla. Il imagina la scène qui allait bientôt se dérouler, les ruses qu’il devrait utiliser pour s’introduire dans l’antre de Baphomet, de Satan, du Diable. Il serait à la hauteur. Sans aucun doute. La Vierge Marie était à ses côtés. Elle lui glissa à l’oreille :
« Combattez, enfants de lumière, vous, petit nombre qui voyez ! 
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Une capture signifiait la prison pour les étrangers, la mort pour les passeurs syriens. Son devoir à elle était de mener à bien sa mission. Pour faire bouger l’Occident. Cela paraissait utopique, mais Nora savait aussi qu’une photo pouvait avoir ce destin. Elle ne le savait que trop bien. Son père avait connu ce privilège. Simon Schaffer. Le grand Schaffer, comme l’appelaient certains de ses confrères grands reporters – tantôt par jalousie, tantôt par admiration. Il avait connu les prix et la gloire grâce à une photographie, devenue culte dans le microcosme des reporters.
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Alors qu’aucun médecin n’était autorisé à soigner les adversaires du régime. Quelques-uns, courageux et désinvoltes, prodiguaient des soins dans des dispensaires clandestins. Au péril de leur vie.
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Elle se leva de son lit et prit Lenka dans ses bras. La serra. Et lui transmit un message. La belle Macédonienne se raidit. Un frisson la parcourut de part en part. Elle posa son sac sur le sol et sortit de la chambre. Un furtif regard complice de Biljana l’accompagna dans le couloir puant. Mais il ne réussit pas à lui donner la force d’affronter l’un des deux frères. Sur lequel allait-elle tomber ? Les deux l’attendaient peut-être. Qu’avaient-ils à lui dire pour la convoquer si urgemment ?
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