Reculée et d'apparence commune, cette maison singulière masquait sa nature profonde : c'était en fait un lieu riche de souvenirs et d'un passé mémorable. Elle dégageait aussi une chaleur intérieure qui ne se dévoilait qu'à ceux qui prenaient la peine de la regarder vraiment.
Voilà pourquoi cette maison lui avait plu : au fond, elle était comme lui...
Très bon livre. Mélange de fantastique de croyance d histoire et de conditions humaines. Livre engagé et très subtil je le conseille dès l adolescence
Il était de la pire graine qui soit, de ceux qui prennent du plaisir à contraindre les autres, à les humilier. De ceux qui ont constamment besoin de montrer qu'ils sont supérieurs, parce que, précisément, ils ont en eux cette insupportable intuition de ne pas l'être. (p. 121)
Elias Ein, lui qui n'était qu'un simple petit assureur viennois à la retraite, l'ultime héritier sans descendance d'une histoire, presque éteinte, lui qui n'avait rien, lui qui n'était rien, était là, seul, devant ce qu'il convenait bien d'appeler le Livre de la Vie.
Je voudrais être pauvre, je serais digne. Je voudrais être orpheline, je serais libre.