Les Barbes volent le chant des eaux et les Barbes volent jusqu'à la mort, qui coule sans trouver de prise, sans jamais faire douter le bras qui écorche, qui perce, qui ouvre. Ils font des prières à Dieu, indifférents aux poissons qui attendent un mot d'amour pour fermer une dernière fois leurs yeux. Ils coupent des arbres pour faire une croix, ils s'agenouillent devant un tronc, sans avoir pensé à s'agenouiller quand il était encore vivant.