je lis très peu de poésie mais c'est un genre auquel je souhaite m'initiée alors je me suis laissée happée par ma curiosité lorsque j'ai vu ce recueil de poésie qui invitent au voyage dans une région du monde chère à mon cœur. j'ai en effet un très beau souvenir de séjours sur la côte ouest américaine entre Seattle et Los Angeles. et parmi toutes ces escapades californiennes, Monterrey m'avait paru tel un lieu bien poétique. Ce petit ouvrage retranscrit bien cela et est une belle entrée en matière dans le monde de la poésie !
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A 80 kilomètres de Monterey
Cet ouvrage est composé de 44 poèmes de « quatre quatrains, un cycle narratif élaboré autour de la forme fixe »
Monterey est une ville située dans l’Etat de Californie sur la côte Ouest des Etats-Unis.
En avril 2015, j’ai fait un très beau voyage dans ce coin-là, j’en garde mille souvenirs, mille impressions de chaleur, de beauté, d’océan et de douceur de vivre.
Certains de ces points se retrouvent entre les pages de ce livre.
Il faut y ajouter une soirée de Superbowl et la dégustation de pancakes !
Le narrateur nous balade également à Deauville, à La Sorbonne et dans un froid et mystérieux pays d’Europe Centrale.
Il est question d’amour qui rit, d’amour perdu, de beaucoup de rencontres mais aussi de solitude et de nostalgie.
Je lis (très) peu de poésie mais je reconnais que ce petit livre a su m’embraquer, me faire voyager.
Ce très joli recueil de Guillaume Decourt, m’a gentiment été confié par les éditions Æthalidès.
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« À 80 km de Monterey » : un titre qui m’a interpellé parmi la centaine d’autres lors de la dernière Masse Critique. Puis le résumé de l’éditeur finit de me convaincre. Un titre et un résumé qui évoquent le mouvement, les voyages, les rencontres…
Et puis j’ai eu l’ouvrage entre les mains. Il est de petite taille, me voilà rassurée ! Depuis le lycée, je ne suis pas une grande lectrice de Poésie.
Eh bien… ce n’est définitivement pas ma tasse de thé… Par sa forme et sa fugacité, c’est un recueil qui m’a plutôt laissé de marbre.
Je perçois les thèmes que l’auteur a souhaité aborder, mais je n’en dépasse pas le stade « analytique ». Aucune émotion, aucune projection ne s’est opéré de mon côté alors que c’est –il me semble- ce qu’est censé provoquer avant tout l’expressivité de cette forme d’art : la Poésie ?!
Une multitude de natures mortes, d’instants figés, de portraits urbains décrits froidement d’après-moi. Un « Je » moderne et aux airs nihilistes qui parle de société américaine, européenne, consumériste (…) à la manière d’un Kamoulox mélancolique et, je trouve, un peu barbant !
Enfin bref, un recueil qui n’a peut-être pas trouvé sa place entre mes mains mais que je ne regrette pas d’avoir "gagné", car je vais peut-être maintenant pouvoir le faire découvrir aux lecteurs de ma médiathèque ; on ne sait jamais !
Merci à Babelio et aux éditions AEthalidès pour cette découverte qui je n’en doute pas, à dû en toucher d’autres que moi !
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