Guillaume Erner

Voilà pourquoi c’est toute une société qui doit être orientée vers la capacité à développer de nouvelles techniques.

Dans le rapport Nora-Minc, on trouve à peu près tout ce qui en est venu à caractériser le monde d’aujourd’hui

Dernier détail, il n’y a qu’en France que cette solution n’a pas été retenue.

On trouve en matière de téléphonie un protocole vieux et donc éprouvé, le « Cell Broadcast » – la diffusion cellulaire. Il appartient à la téléphonie mobile depuis l’époque de la 2G. Ce protocole très simple permet d’envoyer un message court ressemblant à un SMS à une personne située dans une zone donnée. Il ne s’agit pas de cibler un numéro, mais de déterminer une zone à l’intérieur de laquelle le message sera adressé, en fonction du relais GSM de la zone en question. Cet envoi peut être limité à une seule antenne, voire à une région ou bien au contraire à tout un pays si nécessaire

Cette discordance a été souvent étudiée en sociologie des organisations. Des personnes travaillant sur un projet identique partagent rarement une même définition du succès et un même objectif.

Son échec montre qu’on ne peut pas empêcher quelqu’un de penser ce qu’il pense et que notre société laïque est bien embarrassée lorsqu’il s’agit de traiter un phénomène aussi mystérieux que le fanatisme religieux.

personne ne sait véritablement ce qu’est la radicalisation. Voilà une catégorie administrative ou sécuritaire qui n’a pas d’existence sociologique

la plupart des fanatiques, la religion n’est pas un problème mais bien une solution.

Il fallait donc isoler une espèce rare : les radicalisés, mais pas trop. Il s’agissait de rassembler des individus « un peu fanatiques », qui n’avaient pas – encore ? – commis de délits, surtout pas d’actions violentes, qui étaient inconnus de la justice et non fichés S.

La déradicalisation fait peut-être partie de ces activités magiques, dotées d’un but autre que celui qu’elles avaient officiellement. Elles n’ont pas fonctionné ? Mais comment auraient-elles pu agir ? A-t-on déjà vu une personne, et notamment un fanatique, changer d’idées ? C’est rare, pour ne pas dire impossible.

Et c’est ainsi que ce logiciel, présenté comme prédictif, est devenu un outil de management pour organiser les patrouilles. C’était moins chic mais à coup sûr plus efficace.

Le monde de la Bourse est incroyablement grégaire,

C’est même peut-être un comportement absolument rationnel en Bourse, comme l’a affirmé l’économiste John Maynard Keynes, dans la parabole célèbre du concours de beauté. Si l’on en croit Keynes, en Bourse tout se passe comme si l’on participait à un concours de beauté aux règles un peu particulières ; peu importent vos goûts, ce que vous devez faire, c’est voter non pas pour la personne que vous trouvez la plus

Le premier conseil que je donnerai à mon successeur sera de se méfier des généraux et d’éviter de croire que, parce qu’ils sont des militaires, leur opinion sur les questions militaires a quelque valeur.

C’est une erreur très classique des organisations : au lieu de croire ce que l’on voit, on voit ce que l’on croit.

Du Vietnam à l’Afghanistan, en passant par la Libye ou la Somalie, on pourrait même dire que l’intervention extérieure est toujours un échec.

Les guerres sont un excellent moyen de mesurer la puissance de la bêtise collective.

Voilà comment la protection de la mauvaise foi renforce le discrédit de la foi…

La conviction religieuse qui transforme une supercherie en miracle, contre toutes les évidences – en ce domaine, la foi religieuse rejoint la foi politique

Les mondiaux d’athlétisme de Doha resteront au pire comme complètement absurdes, au mieux, parfaitement inadaptés.