Savourer un triomphe spectaculaire aux côtés des troupes de la Révolution l'attirait irrésistiblement. Il savait que Zapata, Villa, Obregón, Carranza et tous les autres révolutionnaires n'étaient pour le moment qu'un groupe de sauvages belliqueux en lutte pour le pouvoir. Mais après ? Il pensa que de tout temps les guerriers avaient été considérés comme des barbares destructeurs, mais que l'Histoire, une fois franchie l'étape des passions, finissait par faire d'eux des héros, des dirigeants idéalistes, délicats et pétris de vertus.