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Critiques de Gwendolyn Clare (61)
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D'encre de verre et d'acier, tome 1

Je l'avoue j'ai complètement craqué sur la couverture de ce livre (Lumen a le don avec ses couvertures) ! Je n'avais même pas lu l' (énorme) quatrième de couv', c'est dire !!

On plonge dans le monde de Veldana avec Jumi et sa fille Elsa toutes deux scriptologues. Quand la mère est enlevée, la fille se lance à sa recherche et pour cela doit se rendre sur Terre, un monde bien étrange pour elle, dans une Italie du 19ème quelque peu modifiée par rapport à l'histoire originelle. Et là elle va s'allier avec de jeunes terriens aux capacités diverses pour libérer sa mère.

Ce synopsis fait, il me faut vous dire que j'ai bien failli abandonner ce livre tant je me suis ennuyée sur les 100 premières pages, j'avais beaucoup de mal à me retrouver sur Terre à une époque qui ne me correspond pas forcément là où je me voyais passer de monde imaginaire en monde imaginaire, bref dur retour à la "réalité". L'héroïne ensuite, avec laquelle j'ai eu extrêmement de mal au départ, je l'ai trouvé un brin prétentieuse. J'ai mis le livre en pause, l'ai prêté à une amie. Et repris et là, le déclic passées les 100 premières pages, l'action se met en place et tout s'enchaîne très naturellement, l'héroïne gagne en panel d'émotion et s'adapte à sa vie sur Terre. Le lien qu'elle construit avec ses trois amis est très intéressant tout comme la vie dans la Casa. C'est à un rythme échevelé que l'aventure se poursuit par portail interposé, en train, en araignée mécanique ... et j'en passe. J'ai beaucoup aimé la description des différents "talents" : scriptologue, mécanicien, alchimiste, polymathe... Un monde foisonnant et original que je n'avais sans doute pas commencé au bon moment car ce fut finalement une belle lecture dont j'ai hâte de connaître la suite (puisqu'il s'agit d'un tome 1). Avis aux amateurs d'histoire, de magie et de technique, de mondes parallèles, de steampunk et d'aventure.
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D'encre de verre et d'acier, tome 1

Dès le début de ma lecture ce n'était pas gagné.

J'avais craqué sur la couverture et au regard du 4ème de couverture je m'étais dit "waouh ça va être super original".

Alors oui l'univers est original, le domaine de la scriptologie aussi mais je me suis sentie noyée car trop d'informations dès les premières pages et j'avais l'impression que ça n'en finirai pas. Je comprends que l'auteure ait voulu poser les bases et l'univers mais je n'ai pas trouvé ça fluide (c'était longggg).

De plus je m'attendais à visiter différents mondes et ce ne fut pas le cas.

Comme je n'aime pas ne pas finir un livre, j'ai persévéré et j'ai bien fait car après quelques dizaines de pages (voire centaines) l'histoire devient plus passionnante avec quelques rebondissements.

Certains personnages un peu agaçants au début évoluent (d'autres restent vraiment secondaires) et deviennent intéressants même si je ne m'y suis pas attachée. Certains autres personnages manquaient pour moi de charisme.

Bon après il est vrai que j'ai aimé que quelques scènes se déroulent à Nice car oui c'est ma ville et je suis un peu chauvine ;).

Bref je ne sais pas si je lirai la suite...
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D'encre de verre et d'acier, tome 1

Une lecture mitigée...

D'abord attirée par cette magnifique couverture et les critique et même si le résumé me tentait énormément, j'avais un peu peur début de ma lecture car je ne suis pas très fan des romans qui détournent des personnages célèbres dans une oeuvre fictive...

Néanmoins, j'ai voulu tenter cette lecture. L'histoire s'est révélée longue à se mettre en place. Mais les événements s’enchaînent ensuite à un rythme effréné.

Une histoire assez originale, une uchronie intéressante; le système narratif est plutôt bien pensé : en effet, c'est un livre qui donne vie à des êtres humains et crée des mondes.

Quant aux personnages? J'ai trouvé l’héroïne bien trop têtue, ralentissant parfois le rythme de l'histoire. Mais son pouvoir est plus qu'intéressant. Mais je n'en dis pas plus car il se dévoile au fur et à mesure de ce premier tome.

Enfin, le final de ce premier roman accélère le rythme et nous donne vraiment envie de connaître la suite.
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D'encre de verre et d'acier, tome 1

Sur la première moitié du livre, nous découvrons un univers original où les scriptologues peuvent créer des mondes grâce à leur plume. J'ai trouvé cela très atypique ! D'ailleurs, cela l'était tellement qu'au début, j'ai eu du mal à trouver des points de repères, à accrocher car il est extrêmement dense et complexe. En effet, cela ne ressemble à aucun autre univers que j'ai pu croiser jusqu'ici !

Pourtant, par la suite, l'auteure ne se cantonne pas qu'aux scriptologues. Au contraire, elle développe davantage son univers en nous proposant tout une société et un panel de "métiers" comme les mécaniciens, qui peuvent réparer n'importe quoi, les alchimistes...

De plus, je me suis tout de suite prise au jeu de l'enquête pleine de rebondissements et de révélations, menée par Elsa et ses nouveaux amis, qui comptent bien retrouver la mère de cette dernière !



On s'attache à eux car ils ont des qualités extraordinaires et une loyauté indéfectible les uns envers les autres ! Certains gardent également une part de mystère et cela rend les choses d'autant plus intéressantes pour la suite !

Cependant, j'avoue qu'au départ, ce n'était pas gagné pour que j'apprécie Elsa, notamment, car hormis le fait que sa mère se fasse kidnapper et qui permet de nous la rendre attachante, je la trouvais très solitaire. Certes, c'est normal car elle a vécu la plupart de sa vie dans un monde d'adultes et de responsabilités. On a l'impression qu'elle est vraiment très froide et très directive avec les autres mais en fait, elle ne sait juste pas comment se comporter avec les personnes de son âge et comment se faire des amis. Petit à petit, on la voit alors évoluer et devenir plus sociable, plus attachante !



En bref, une fois passées les 200 premières pages introductives, j'ai beaucoup aimé découvrir cet univers atypique et ses personnages très attachants ! L'auteure a fait du très bon boulot et j'ai d'ailleurs hâte que sorte la suite !
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D'encre de verre et d'acier, tome 2 : De br..

--- Se lancer dans un tome 2, pas toujours facile ? ---



En commençant ce deuxième volet, je n’avais que très peu d’attentes. En effet, dans le premier, il y avait du bon comme du moins bon ; mon coeur balançait ainsi entre les sciences insolites (scriptologie, alchimie… ) et les personnages stéréotypés.



Or, les débuts de De brume, de métal et de cendre m’ont semblé un peu longs. Il faut dire que replonger dans cette histoire n’a pas été de tout repos. Par chance, l’auteure n’hésite pas à rappeler les éléments-clefs de son intrigue.



--- Une chose est sûre, on ne s’ennuie pas ! ---



Dans un premier temps, les actions des personnages, destinées à résoudre leurs problèmes, m’ont laissée un peu perplexe. J’avais du mal à comprendre leurs motivations. Mais, mais, mais… Certaines révélations m’ont bluffée !



En outre, l’action est constante. Encore une fois, le côté aventures à la Indiana Jones m’a largement convaincue. C’est d’ailleurs pour cette raison que ma note a légèrement augmenté.



--- Un personnage un peu atypique ---



Souvenez-vous : dans ma chronique du tome précédent, j’avais évoqué la Casa della Pazzia, la maison dans laquelle habitent les enfants surdoués. Or, cette dernière prend son rôle de protectrice très au sérieux, au point de causer quelques tracas…



Je ne vous en dirai pas plus, mais sachez que les chapitres consacrés à cet aspect de l’histoire m’ont beaucoup plu !



--- De véritables adolescents ! ---



Et oui, les protagonistes de ce diptyque sont jeunes, peut-être même un peu trop. Alors que l’heure est grave, ils se laissent souvent envahir par leurs sentiments. Pour, ensuite, tenter de jouer les héros de façon inconsidérée. Bref, ils m’ont beaucoup énervée !



Mais, pour être honnête avec vous, je m’y attendais ; les amitiés rapidement nouées et la romance peu crédible du premier numéro m’avaient déjà agacée. Du coup, pas d’évolution de ce côté-ci.



--- Quand la fin se profile dangereusement… ---



Prise dans les péripéties de nos héros, je voyais les pages défiler. Et plus je les tournais, plus je m’inquiétais de la fin. À raison ! En effet, l’intrigue était loin d’être résolue alors que j’atteignais les derniers chapitres.



Sincèrement, le dénouement est complètement bâclé. Je ne peux évidemment pas vous en révéler davantage, mais sachez que j’ai terminé cette duologie sur une note négative.
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D'encre de verre et d'acier, tome 2 : De br..

Replonger dans cet univers de folie créé par Gwendolyn Clare fut un vrai plaisir. Un univers fortement teintée de l’Italie du XIXe siècle, mais avec des pezzarellones = des fous ( pour les explications, c'est par ici: tome 1) aux capacités intellectuelles qui frôlent la magie. Retrouver l’imagination débordante de l’autrice qui nous surprend encore plus qu’avec le tome 1, c’était génial !



Le récit continue, en alternant toujours les points de vue entre Elsa, Léo et Porzia. Or donc, lorsqu’on a quitté cette petite troupe, Léo venait de trahir tout le monde en ralliant le clan de son père Ricciotti Garibaldi tout en lui offrant le méta-livre… Pour Elsa, Porzia et même Faraz, l’ami de Léo, c’est la consternation, l’amertume, voire la haine. Chacun réagit différemment et inévitablement le ciment qui les reliait s'effrite.



Cependant le lecteur est omniscient dans cette affaire et sait bien que le geste de Léo n’avait pour but que de sauver Elsa et sa mère Jumi des griffes de Garibaldi… Du coup, supporter tous les noms d’oiseaux ou les malédiction proférées à l’encontre de Léo fut difficile. C’était voulu bien sûr : l’empathie vis-à-vis de ce personnage est à son comble.



Elsa va mettre tout en œuvre pour retrouver ce méta-livre, et c’est devenu en plus une course contre-la-montre : en l’état, personne ne peut s’en servir car il est scripté en juvanien. Mais elle ne doute pas des capacités de polymathe d’Aris, le frère de Léo, à analyser et comprendre rapidement les complexités grammaticales et linguistiques de sa langue natale.



Il lui faut donc découvrir où la famille de Léo se cache, s'y rendre, s'emparer du livre qui sera forcément caché et le mettre en sûreté. Tout cela en restant vivante : une paille bien sûr… D’autant qu’il faut rajouter à cela une Casa (l'IA qui gère la maison des pezzarellones) qui pète les plombs !



Ce qui m’a le plus plu dans ce tome 2 c’est l’imagination de l’autrice. Mention spéciale pour le monde-labyrinthe scripté par Aris pour y cacher… et non, pas le méta-livre ! Héhé, z'avez qu’à le lire ! Un monde-labyrinthe où il a semé partout des champs gravitationnels différents. Le passage d'Elsa et Léo dans ce monde m'a donné le tournis et vaut vraiment le détour !



Bref, je me suis régalée et je suis bien triste de devoir quitter cet univers. Oui c’était juste un diptyque, snif ! L’écriture de Gwendolyn Clare est fluide et entraînante, son imagination débordante. Rien que le principe de la scriptologie, créer un monde avec du papier et de l'encre, c’est juste énorme et je ne peux que vous conseiller de le découvrir ! En plus, vous avez vu les couvertures comme elles sont belles !?


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D'encre de verre et d'acier, tome 1

C'est alléchée par le concept de créer un monde avec de l'encre et du papier que j'ai lu ce livre, ça promettait de belles choses. Mais j'en ressors sur ma faim.



L'écriture ne m'a pas plu. Ça n'est pas mal écrit, mais il y a quelque chose d'artificiel, la façon dont les événements sont racontés manquait d'un quelque chose pour m'y accrocher. J'ai passé la majeure partie de ma lecture sans plaisir ni même, au final, déplaisir. Je n'étais juste... « pas dedans ».



Même constat pour les personnages. J'ai trouvé l'héroïne très convenue au début, et le fait qu'on découvre assez vite qu'elle est surdouée dans tous les domaines n'aide pas à la rendre attachante. Son caractère se définit davantage au fil des pages, mais pas assez pour la rendre sympathique. Quant aux autres personnages, ils m'ont vite ennuyée.



S'il y a bien quelque chose qui rattrape le roman à mes yeux, c'est l'univers. La partie uchronie historique me semble vraiment bien documentée et approfondie, et elle se marie bien avec l'aspect steampunk. Pour une fois qu'on a une œuvre steampunk qui ne se déroule pas dans une Angleterre victorienne ! L'Italie change un peu par rapport au Londres brumeux habituel.

L'idée de créer ou rendre vivant un monde écrit grâce au pouvoir des mots est déjà vu, mais je trouve que l'auteure a bien exploité son potentiel, son univers est riche et plein de petites originalités sympathiques. J'ai bien aimé que les surdoués soient appelés des « aliénés », j'imagine que ça peut faire écho à la vision qu'on avait des génies à l'époque dont le livre est inspiré. Et après tout, la frontière entre génie et folie est assez floue.



Même s'il y a une suite, je vais en rester là. J'ai déjà eu un aperçu suffisant de l'univers, et je n'ai pas l'envie de découvrir ce que deviennent les personnages.
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D'encre de verre et d'acier, tome 1

Tout lecteur adorerait avoir la possibilité, la capacité de plonger, de vivre dans l’univers d’un livre. C’est cette promesse excentrique et envoutante que représente la scriptologie, qui donne envie de découvrir cette histoire, ce monde unique. Grâce à de l’encre et du papier, des livres-mondes, il est possible de créer des univers « parallèle ». Une science bien mystérieuse qui fascine.





Cet univers décrit par Gwendolyn Clare est vraiment original, inédit et saisissant ! Ce monde qui surprend par son originalité est vraiment complexe. D’ailleurs, au début on est un peu perdu. Il est difficile d’appréhender cet univers tellement il est atypique, mais il n’en reste pas moins passionnant.





J’ai vraiment adoré découvrir cette discipline qui fascine tant, ainsi que l’histoire D’encre, de verre et d’acier. J’avoue que j’aurai aimé voyager plus à travers les livres-mondes mais le monde réel de Gwendolyn Clare se révèle être tout aussi passionnant et palpitant !





Il y a aussi ce côté steampunk qui m’a séduite. Cette Italie du 19eme siècle revisité, mêlée d’excentricité avec ses savants fous, passionné par la scriptologie ou par l’alchimie ainsi que la mécanique, donnant une histoire finement bien mené. Certes la première partie est peut-être un peu lente mais c’est compréhensif. L’univers est complexe, il faut bien assimiler le concept des mondes scriptés et du monde réel. Puis on fait la connaissance d’Elsa, un personnage atypique. Une fois tout cela appréhender, la lecture se révèle être dynamique. Gwendolyn Clare embarque le lecteur dans une suite d’aventures palpitantes, mêlée de fantaisies originale !





C’est indéniable, le principal point fort de ce roman réside dans son univers, car à mes yeux les personnages sont bien moins intéressants ou originaux. Alors certes que cela soit Elsa ou Léo qu’on a plusieurs fois envie de baffer, je ne peux pas nier qu’ils sont attachants. Malgré cela, ils ne se démarquent pas par la force de leurs caractères.





Alors voilà, D’encre, de verre et d’acier est une très belle découverte, l’atmosphère d’originalité et de mystère donne envie de voyager à nouveau dans ce monde. C’est aussi une très belle aventure, pleine d’actions, de rebondissements. Ainsi qu’une belle promesse d’onirisme et d’originalité !
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D'encre de verre et d'acier, tome 1

Je tiens tout d’abord à remercier Lumen pour l’envoi de ce roman que j’étais très curieuse de découvrir. Il faut dire que son titre est intriguant, sa couverture ne nous laisse pas de marbre ainsi que son quatrième de couverture. Finalement, même si j’ai sauté dessus dès que je l’ai eu, j’ai vraiment eu du mal à passer les 200 premières pages du roman ! Il faut vraiment s’accrocher, le monde est compliqué, dur à assimiler, la présentation des personnages est longue et on a du mal à s’attacher à eux dans un premier temps. Puis finalement passée cette difficulté, on accroche totalement et on dévore la fin !



La mère d’Elsa a disparu, elle a été enlevée ! Elles viennent d’un monde qui a été totalement scriptée grâce à de l’encre et du papier. Elsa est donc obligée d’aller dans le monde réel et elle va mener l’enquête pour espérer retrouver sa mère et surtout savoir pourquoi une telle horreur s’est produite. Là-bas elle y rencontre notamment Leo qui l’aidera dans sa quête et se fera de nouveaux amis. La première partie du roman est donc l’explication du monde, de sa vie à elle et aussi de ce qui s’est passé puis la découverte du monde réel, l’enregistrement de la terrible vérité. Autant dire que tout traîne littéralement en longueur. Et finalement, tout se débloque d’un coup et on est réellement pris dans l’histoire jusqu’à dévorer cette fin (d’où ma note j’avoue à cause de ce bémol sinon la fin est vraiment bien !). C’est dans ce genre de lecture que l’on sait que les rebondissements sont nombreux et c’est finalement le cas de ce roman. On se doute bien que Leo jouera un rôle important dans l’histoire et que cette rencontre n’est pas anodine. Même si ce dernier est assez énervant au début, le fait d’apprendre à le connaître nous le rend beaucoup plus sympathique et on s’attache à lui car il n’a pas eu une existence facile ! Entre révélations, rebondissements, l’histoire commence vraiment à la deuxième moitié du livre et on sait que ça va monter crescendo jusqu’à la fin ! On se doute également que le prochain devrait être beaucoup plus prenant maintenant que l’on commence à appréhender correctement ce monde.



En résumé, D’encre de verre et d’acier a du mal à commencer et à se lancer, il ne faudra pas reculer devant ces 200 premières pages et insister car après il trouve clairement son rythme de croisière et l’histoire devient de plus en plus passionnante et on le dévore ! Je ne peux que vous encourager dedans et lui laisser sa chance !
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D'encre de verre et d'acier, tome 2 : De br..

Ma lecture du tome 1 de la saga remonte à quelques mois, mais je me souviens tout de même d'une lecture mitigée. J'avais trouvé le début très long, assez ennuyeux, mais une fois la moitié du roman passée, l'action commence enfin et tout s'enchaîne avec un bon rythme.



C'est un peu le même schéma avec ce tome 2 : j'ai vraiment galéré à rentrer dans l'histoire, j'hésitais même à remettre ma lecture à plus tard tellement je n’étais pas emballée par l'intrigue, mais une fois qu'Elsa commence enfin à bouger au centre de l'action, la, j'ai dévoré le reste du roman !





On a enfin un antagoniste stylé à affronter, là où dans le tome 1 c'était assez flou. J'ai adoré Aris, bon ça, c'est ma passion pour les méchant réussis qui parle... Leo m'est assez antipathique, je ne l'apprécie pas vraiment surtout au vu de sa manière de penser (par rapport à Elsa) dans le début du tome. 





J'ai beaucoup aimé le pan de l'intrigue autour des "IA" et de Casa en quelque sorte, on n’avait pas ce rapport à la mécanique dans le premier tome, et la je trouve que ça rajoute de la crédibilité et de la profondeur à tout l'univers. 





L'intrigue se place encore et toujours dans le contexte Italien, avec les tensions aux seins des différents partis politiques. (Et je vous avoue que je l'arrête là pour les explications parce que je n'y connais rien du tout, et même si c'était intéressant à suivre dans le roman, ça ne m'a pas vraiment éclairée sur la question). J'ai trouvé que ça apportait plus de profondeur et d'enjeu à l'intrigue, c'était cool.





En tout cas, une fois que l'action commence, l'intrigue ne nous laisse pas souffler ! On a droit à quelques petites révélations assez cool et à beaucoup de tension ! J'ai trouvé la fin peut-être un peu expéditive, mais je ne vois pas trop comment faire plus donc c'est sûrement un sentiment qui partira avec un peu de recul !





En bref, c'était une duologie agréable à lire, mais pas transcendante non plus. N'hésitez pas à me partager vos avis sur cette saga !



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D'encre de verre et d'acier, tome 2 : De br..

J’avais été fasciné par la scriptologie. Une discipline assez complexe mais passionnante pour tout lecteur qui rêve de vivre réellement dans l’univers d’un livre. Grâce à de l’encre et du papier, des livres-mondes voient le jour, il est possible de créer des univers « parallèle ». Une science bien mystérieuse qui intrigue… Sans oublier le côté savants fous qui aime concocter potions ou encore des machines insolite.





C’est cette promesse excentrique que représente ces différentes disciplines qui m’a donné envie de découvrir la suite des aventures d’Elsa et des pazzerellones. Finalement il est difficile de donner mon ressenti… A certains moments, je dirais que j’ai bien aimé ma lecture, qu’elle a été divertissante, à d’autres moments je dirais que je suis déçu...un peu mitigé sur les bords…il y a du bons et du moins bons…



Alors j’ai plaisir à parcourir cette Italie du 19ème siècle revisité, mêlée d’excentricité avec ses savants fous, passionné par la scriptologie, l’alchimie ou pour la mécanique. Ce côté steampunk est vraiment séduisant ! L’univers de Gwendolyn Clare est toujours aussi original et passionnant !





De brume, de métal et de cendre s’est révélé être palpitant grâce à ce monde imaginaire incroyable, grâce aussi à l’histoire mené tambours-battant après plus de 150 pages assez longues. Je ne peux pas niés que ce fût une belle aventure, pleines d’actions et de rebondissements, mais il y a des éléments qui font défaut à l’histoire et qui rendent ce récit moins « magique ».





Tout d’abord, j’ai vraiment cru que c’était lié à l’univers mis en place par l’auteur. Il perdait peut être un peu de « son charme », de sa nouveauté et donc de son originalité mais non Gwendolyn Clare nous livre vraiment un univers remarquable, assez complexe certes mais vraiment captivant.





L’univers reste le point fort de ce roman, car à mes yeux, les personnages sont encore plus stéréotypés si possible… On pouvait déjà le constater dans le premier tome mais cette fois-ci c’est encore plus flagrant. Nos personnages principaux ne se démarquent toujours pas par la force de leur caractère, de leur personnalité. Petit aparté pour Faraz qui arrive à sortir son épingle du jeu…





Puis, prises par les péripéties de nos héros, on se retrouve rapidement sur une fin terriblement bâclé, abrupte ! J’ai eu l’impression qu’il me manquait quelques chapitres. Finalement finir sur une note assez négative à diluer un peu le charme de l’univers et me rend un peu « amer » et indécise concernant ce dernier tome. Pour moi, l’auteure ne clôture pas parfaitement son histoire.





Si l’univers aux accents steampunk, sur fond de lutte de pouvoir pour la réunification de l’Italie, se montrant très critique sur la société européenne de la fin du XIX, fait de «Brume, de métal et de cendre » un roman original, assez palpitant et intéressant, il ne peut malheureusement pas nous convaincre entièrement.
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D'encre de verre et d'acier, tome 2 : De br..

J'ai bien aimé me replonger des l'univers de l'auteur Gwendolyn Clare pour retrouver Elsa, Leo, Porzia et tous les autre personnages quittés dans le tome précédant sur une fin des plus accrocheuse. Cependant je dois avouer que j'ai été déçue sur quelques petits points de l'histoire.



Tout d'abord, j'ai trouvé que le début était beacoup trop lent et que l'intrigue prenait trop de temps à prendre une ligne droite, alors qu'on a quitté nos personnages sur une scène pleine et révélation et de surprise, on les retrouve à tourner en rond ce qui est assez décevant pour commencer.



Ensuite, il y a quelques passage, où on utiliser la scriptologie ou encore quand on se retrouve dans un livre-monde aux propriétés particulière, qui sont difficiles à comprendre même après plusieurs relecture. C'est assez frustrant de louper toute une partie de l'information et de se demander à la fin qu'est ce qui c'est passé.



Apart ça, c'est les deux seuls reproches que je pourrai faire à ce roman.



Les personnages ont évolués, surtout Porzia et Leo qui sont devenu plus adultes, qui prennent plus de risques, qui se décident à prendre les choses en main... On ne peut que être bluffé par le changement de Porzia quand on la compare à sa rencontre avec Elsa et au dernier moment où on la voit. C'est une fille plus forte, complètement changée (en bien) qu'on quitte.



De son côté Elsa met tout en œuvre pour récupéré le méta-livre, quitte risquer sa propre vie, elle se met en danger et part en territoires inconnus pour mener à bien sa mission. On découvre ici des aspects d'Elsa qu'on ne connaissait jusqu'à lors pas.



L'auteur à fait preuve d'énormement d'imagination pour ce tome. En effet, toutes les inventions, les différents livres scripter, la création du danger, l'inventivité des personnages... On se demande où elle a trouver de telles idées.



Et pour terminer, elle nous a servie une fin assez surprenante pour la conclusion de cette saga mais très bien choisie.



Bref, bien que cette série ne soit pas un de mes coups de cœur, j'ai apprécier la lire même si il y aurait deux trois petites choses à améliorer.
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D'encre de verre et d'acier, tome 2 : De br..

J’attendais la suite D’Encre, de Verre et d’Acier avec impatience car j’avais très envie de connaître le fin mot des aventures d’Elsa, de Léo, Porzia et de tous les autres. Je n’ai donc pas vraiment hésité une fois mes vacances venues! Et je l’ai lu en quelques jours à peine.



Ce deuxième tome nous entraîne à la suite des héros, à la recherche du méta-livre, seul objet capable d’altérer le monde réel. Il est donc impératif de ne pas le laisser entre de mauvaises mains, mais c’est aussi le moment où les personnages doivent se remettre des trahisons et des coups bas pour avancer et de tenter de sauver ce qui peut l’être… sans pour autant risquer de détruire le monde. Une lourde charge les attend donc.



Tout d’abord, j’ai beaucoup aimé le début de ce deuxième tome. Je trouve en effet que l’autrice a semé habilement les rappels du tome 1, qui nous aident à retrouver le fil. Nous ne sommes donc absolument pas perdus, et très vite, nous retrouvons nos marques dans cet univers. Nous retrouvons les luttes de pouvoir autour des pazzarellones, de la scriptologie, de l’alchimie, du génie mécanique aux accents steampunk, sur fond de luttes pour la réunification italienne. Les alliances nouées dans cette suite ne sont pas très étonnantes en soi, mais elles fonctionnent à merveille et restent savoureuses. Certains nouveaux personnages deviennent d’ailleurs très vite attachants.



C’est le cas de Pasca que nous découvrons, et dont les particularités ne manquent pas de nous émouvoir. Vincenzo est lui aussi intéressant. Lors de ses premières apparitions, il ne manque pas de soulever de nombreuses questions, et il aurait pu être un personnage clef. Mais son rôle reste malgré tout assez ténu, et il met bien plus en valeur Elsa qu’autre chose. Je l’ai un peu regretté, mais qui sait, si un troisième tome devait voir le jour, nous le retrouverions peut être!



Les éléments clefs ici sont les révélations autour de la famille de Léo. Aris se dévoile dans toute son inhumanité teintée de génie. Cet être est étonnant, à la fois manipulateur, pervers, cruel et terriblement génial. Il a plusieurs facettes et malgré tout, il aime sincèrement des gens (enfin, assez peu, et son aveuglement est à la hauteur de son génie). C’est un mélange étonnant… mais qui n’a toujours pas réussi à le me rendre sympathique. Le père de Léo, quant à lui, est de plus en plus détestable, et ce ne sont pas les informations concernant ses expériences scientifiques qui viennent redorer son blason. C’est un être cruel, asservissant les autres selon son bon vouloir, il est extrêmement manipulateur et calculateur, bref, c’est ici la figure du méchant par excellence, et je regrette que le personnage ne soit pas plus nuancé, comme l’est Aris. Cela ne l’aurait pas rendu plus sympathique, mais il aurait été moins monolithique. Enfin, Léo bien entendu complète le portrait de cette famille dysfonctionnelle, et s’il souffre au début pour des raisons que je tairais, il prend de l’assurance et peu à peu. Il se révèle à lui même. J’ai apprécié cette maturité qui s’installe progressivement, même si sa pleine transformation reste tardive.



Vous l’aurez donc compris, la part belle est encore une fois faite à Elsa, qui est prête à tout pour accomplir sa mission. Elle est encore une fois l’héroïne forte, intelligente, déterminée, et elle m’a semblé un peu moins nuancée également. Si elle se reproche certains choix et certaines décisions, elle ne dévie pas de son axe, et je l’ai trouvée plus dure ici. Elle m’a donc un peu moins plu. Par contre, j’ai aimé que Porzia, Faraz, l’alchimiste et Skandar prennent de l’ampleur et qu’on leur réserve une part plus conséquente dans l’histoire.



Enfin, je terminerai sur le fait que ce roman est très fluide. Il se lit aisément, d’une traite : les aventures sont bien là, les rebondissements sont légions, certains détails sont captivants, comme la mystérieuse créature qui veille sur les fils Garibaldi. Pourtant, j’ai trouvé que ce tome rentrait davantage dans les clous du récit d’aventures et qu’on perdait un peu de l’originalité de l’univers… à moins que je ne me sois tout simplement habituée à l’univers tout court! Pour autant, si je trouve que ce tome reste un peu plus classique, cela ne gâche en rien le plaisir pris à lire et la fin laisse présager d’autres aventures. Je sens déjà que l’histoire de nos amis n’est pas terminée.



Ainsi, j’ai beaucoup aimé retrouver les personnages de ce roman et je me suis immergée dans leurs aventures avec délectation. Tous les ingrédients sont réunis pour que l’on passe un bon moment de lecture et l’ensemble est très efficace.
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D'encre de verre et d'acier, tome 2 : De br..

Je me suis replongée avec bonheur dans cette duologie. Après quelques rappels, l'auteure nous replonge d'emblée dans les aventures d'Elsa, Porzia, Faraz et Léo, qui essaient désespérément de récupérer le livre capable de modifier la réalité, s'il tombait entre de mauvaises mains. Ma lecture a été beaucoup plus fluide que celle du premier tome car les bases de l'univers étaient déjà posées. J'ai d'ailleurs trouvé génial et très intéressant que l'auteure utilise des faits historiques pour les adapter à son univers.



D'autre part, j'ai apprécié l'alternance des points de vue qu'instaure l'auteure car finalement, on connaissait beaucoup Elsa mais moins les autres personnages. Cela nous permet d'apprendre à mieux connaître leurs personnalités, leurs qualités, leurs faiblesses, leurs doutes... Et tout cela les rend beaucoup plus attachants !



Cependant, je mets un petit bémol sur la fin. En effet, celle-ci est assez explosive mais un peu trop courte, je trouve. Certes, ce n'est qu'un détail mais j'aurai aimé que les moments d'action globalement soient plus longs.

De plus, même si ce second opus vient clore la saga, on sent tout de même que certaines questions restent en suspens, nous laissant sur une fin ouverte, laissant présager une suite... Peut-être une seconde saison sur de nouveaux personnages ou sur un autre personnage qu'Elsa ?



Pour conclure, ce second tome est encore meilleur que le premier ! Je vous conseille vivement de découvrir cet univers original !


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D'encre de verre et d'acier, tome 1

Elsa vient de Veldana, un monde qui a été scripté. Elle est sur Terre avec sa mère Jumi fin du XIXe siècle. Celle-ci est enlevée et sa fille va se cacher en Italie où elle va rencontrer des insurgés. Elsa ne pense qu'à sauver sa mère. Aidée de ses nouveaux amis, ils vont vivre de grandes aventures pleines de mystère.

Un très bon roman bien écrit. Les personnages sont complexes dans leurs attitudes et aptitudes ce qui donne du piment à l'histoire. Les rebondissements et moments de tension sont nombreux ce qui pousse à poursuivre la lecture. Il faut néanmoins réussir à entrer dans l'histoire et ne surtout pas laisser tomber dès les premières pages car la lecture de ce roman vaut vraiment la peine !

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D'encre de verre et d'acier, tome 1

《Et si on pouvait vraiment créer un monde avec de l'encre et du papier?✒》 C'est cette phrase qui m'a séduite et, oui si seulement on pouvait créer un monde avec de l'encre et du papier. J'ai adoré découvrir cette univers complexe ainsi que ces personnage très attachant.

La fin ma surprise et me laisse sur ma faim☄Hâte de lire le deuxième tome.
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D'encre de verre et d'acier, tome 1

> https://booksandrap.wordpress.com/2018/09/21/dencre-de-verre-et-dacier-gwendolyn-clare/





Je dois vous avouer que quand j’ai eu ce livre entre les mains, je n’ai pas pu me retenir de sauter partout. J’étais très intriguée par le résumé et par la manière dont le thème allait être aborder. J’avais envie d’aventures et d’être à la fois totalement emportée par l’ambiance que l’auteure allait mettre en place. Et malheureusement ça ne l’a pas fait avec moi.





Le gros point positif reste néanmoins l’univers. Cet univers est très riche et était à mon sens très prometteur. L’idée est extraordinaire, le fait de créer des monde tel que celui-ci qui prendrait vie sous la plume de quelqu’un, de faire vivre des personnes à l’intérieur, de croiser ses personnages aux dons tous plus différents et plus complexes les uns que les autres. C’était très prenant. Et ça me promettait une histoire que j’allais bien plus qu’adorer. Et pourtant ça n’a pas coller. Bien que j’ai été attirée par la scriptologie et l’alchimie, je n’ai pas réussi à rentrer complètement dans cette histoire. Cet aspect était pourtant passionnant. Et c’est principalement ce qui m’avait donné envie, au départ, de découvrir cette histoire.





Malheureusement je n’ai pas été convaincue. Par le rythme et l’intrigue en elle-même de prime abord, que j’ai trouvé trop précipitée. Tout allait beaucoup trop vite et se mettait en place à 100 à l’heure. J’aurais eu envie de plus de détails, de plus d’explications. C’était donc trop rapide au départ et puis par la suite, bien trop ralenti par de trop nombreuses longueurs.

Ce qui n’a pas franchement aidé non plus à me faire apprécié cette lecture, fût le personnage d’Elsa. Je n’ai pas été touchée par son sort, malgré son courage et sa ténacité je l’ai trouvé très agaçante sur les bords et cela à fini par m’insupporter.





Je conclus cette chronique pas des plus positives, par vous pousser tout de même à vous faire votre propre avis. Je ne suis pas déçue de l’avoir tout de même tenté, tant il me faisait de l’oeil depuis sa sortie. Même si je n’ai pas été enchantée par les personnages et le rythme inégal du bouquin, le thème de la scriptologie est tout de même très intriguant. Je suis réellement assez déçue car j’avais de grands espoirs au vue des avis extrêmement positifs que j’avais pu voir passer sur la toile. Je n’ai pas été sensible à la plume de Gwendolyn Clare et ce sont malheureusement des choses qui arrivent.




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D'encre de verre et d'acier, tome 1

--- Ce que le synopsis ne dit pas… ---



Bien qu'elle soit très – trop ? – longue, la quatrième de couverture ne fait pas vraiment mention du cadre dans lequel s'inscrit ce récit : l'Italie, à la fin du 19e siècle. Toutefois, ne vous fiez pas à vos notions d'histoires – heureusement, je n'en avais aucune sur le sujet -, car il s'agit ici d'une uchronie. Autrement dit, Gwendolyn Clare a réécrit le passé, et plus précisément l'époque de la réunification italienne, retardée suite à la mort prématurée de Giuseppe Garibaldi, général dans l'armée. le plus drôle ? J'ai découvert que tout n'était pas l'exacte vérité à la fin du livre, grâce à une note de l'auteure !



Quoi qu'il en soit, j'étais loin d'imaginer un tel contexte pour D'encre, de verre et d'acier. Je vous avoue que j'étais un peu refroidie au début, n'étant déjà pas une grande fan de fantasy historique. Heureusement, ce premier volet est essentiellement centré sur l'action, non sur les faits passés, donc ce fut une bonne surprise, finalement.



--- Une porte vers de nouveaux mondes ---



En lisant le synopsis, j'ai trouvé l'idée séduisante. Je regrette seulement que le résumé soit aussi complet ; il relate quand même la moitié du livre !



Mais revenons-en à la scriptologie, cette discipline qui permet de créer des univers parallèles de toutes pièces. Ç'a l'air simple dit comme ça, mais c'est loin d'être le cas, je vous le certifie. Honnêtement, Gwendolyn Clare a développé une science à part entière, avec ses règles et ses dangers. Cet aspect-là de l'histoire est réellement passionnant, même si j'ai parfois été dans le flou, car tout n'était pas simple à appréhender.



Cependant, j'ai trouvé la scriptologie trop peu exploitée, surtout dans la première partie. En fait, en lisant le synopsis, je m'attendais à visiter des mondes plus insolites les uns que les autres. Mais on demeure principalement dans le monde réel, à la Casa della Pazzia – une pension pour orphelins surdoués… et un véritable personnage, puisqu'elle répond littéralement aux demandes de ses habitants !



--- Reculer pour mieux sauter ---



D'encre, de verre et d'acier démarre très rapidement ; après avoir assisté, impuissante, à l'enlèvement de sa mère, Elsa se lance à la poursuite de ses ravisseurs, ce qui l'amène d'abord à Paris, puis à Amsterdam, et enfin à Pise. Ce rythme haletant promettait de belles aventures pour la suite, néanmoins les choses se sont très vite calmées. Plutôt que de partir à la recherche de Jumi, notre héroïne décide, en apparence du moins, de faire confiance à l'ordre d'Archimède, une organisation secrète qui protège les personnes surdouées. L'action est alors remplacée par des inquiétudes, des questionnements sans fin et des incertitudes concernant son nouvel environnement. Résultat : le récit tarde à trouver un second souffle, comportant quelques longueurs, voire même des répétitions.



J'ajouterai également que le scénario fait l'objet de facilités. Je ne peux malheureusement pas vous donner d'exemples sans dévoiler des moments-clefs. Disons simplement que, quand les personnages principaux ont besoin de quelque chose, ils l'obtiennent aussitôt, un peu comme par magie.



Mais, mais, mais… Une fois l'intrigue lancée, j'ai fini par me prendre au jeu. En fin de compte, j'étais vraiment curieuse de découvrir l'identité des ravisseurs de Jumi et de connaître la suite des événements. Par moments, j'avais l'impression de vivre des aventures à la Indiana Jones, ce qui n'était pas pour me déplaire !



--- Un quatuor en guise de héros ---



Bien que débrouillarde, Elsa n'est pas l'héroïne parfaite pour notre monde ; elle ne comprend pas toujours nos coutumes, ni notre mode de vie. Certaines de ses réflexions (exemple : pourquoi enterrons-nous nos morts ?) m'ont d'ailleurs fait sourire. Elle est toutefois décrite comme une solitaire. Or, elle se lie très rapidement d'amitié avec trois adolescents de la pension : Porzia (scriptologue), Faraz (alchimiste) et Leo (mécanicien). Au contraire d'Elsa, j'ai eu du mal à cerner ces derniers. Pourquoi ? Eh bien, parce qu'ils sont… étranges. Mais comme on se trouve à proprement parler dans un asile de fous – entendez par là un repaire de génies -, j'ai fini par m'habituer à leur comportement, parfois insolite.



De plus, s'ils me paraissaient un peu stéréotypés au début, ils gagnent nettement en nuances dans la deuxième partie de l'histoire.



--- Encore une fois, je me serais bien passée de la romance… ---



Si j'ai apprécié voir des amitiés se nouer, bien que trop rapidement, j'ai encore une fois déchanté avec la romance, niaise de surcroît, qui pointe le bout de son nez passé les 150 premières pages. Bien sûr, il est extrêmement troublé par son arrivée à la pension, bien sûr elle ne peut s'empêcher de penser à lui, bien sûr elle est la seule à le comprendre vraiment, etc.



Bref, vous l'aurez compris, j'ai trouvé cet aspect de l'histoire totalement inutile, très cliché et définitivement mal amené, d'autant plus qu'Elsa vient de vivre un drame.



--- Le mot de la fin ---



Ce premier tome ne s'achève pas sur un cliffhanger, mais ne prenez pas cela pour un inconvénient, au contraire. le dénouement final surprend malgré tout, apporte les réponses tant attendues et pose de nouvelles questions pour la suite. D'ailleurs, au vu de l'épilogue, celle-ci semble pleine de promesses. Je lirai donc le tome 2 avec plaisir !
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D'encre de verre et d'acier, tome 1

Tres belle découverte, mais en meme temps entre la couverture et le résumer je m'en doutais un petit peu.. Personnellement j'ai surkiffé ce livre, l'histoire de fond n'est pas sans rapeler la serie Myst alors forcément j'étais a fond !! Les personnages sont plutot bien construits et interressants, certes l'histoire de forme est tres classique, axée YA, assez rapide par moment mais cela donne une lecture soutenue, accrocheuse, rien de tres nouveau sous le soleil certes mais un tres bon moment de lecture en ce qui me concerne...
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D'encre de verre et d'acier, tome 1

Imaginez un monde dans lequel des personnes que l’on nomme scriptologues inventent des mondes avec leurs plumes. Il a même été possible de créer un monde Veldana où de vrais êtres humains avec une conscience vivent. Parmi eux, Jumi et sa fille Elsa, elles sont toutes les deux scriptologues et vivent dans cet univers batti par un homme nommé Montaigne. Leur vie bascule le jour où Jumi se fait kidnapper. Elsa n’a pas le choix, elle doit aller à sa recherche dans le monde réel.



D’encre de verre et d’acier est un roman qui nous introduit dans un univers riche et fascinant. Il m’a d’abord fallu du temps pour m’y immerger car la première partie est assez longue et introductrice, il y avait beaucoup d’éléments à assimiler et il n’y avait pas beaucoup d’action: le lecteur fait connaissance avec les personnages, le concept de mondes scriptés mais aussi la découverte du monde réel par Elsa et sa rencontre avec ceux qui l’aideront dans sa quête. Ensuite, la seconde partie est plus dynamique et les événements avancent enfin pour s’accélérer dans les derniers chapitres. Malgré quelques longueurs, j’ai pu passer un très bon moment avec cette histoire.



Le principal point fort de ce roman est indéniablement son univers. Il est original et onirique. En plus des voyages terrestres, nous découvrons aussi avec émerveillement d’autres monde scriptés. Dans les deux parties du roman, le lecteur a beaucoup à découvrir à travers de nouvelles notions et des rebondissements intéressants qui nous révèlent, petit à petit, les secrets de ce monde mais aussi les rouages de l’intrigue.



Malgré une première partie introductrice et un peu longue, l’histoire commence réellement à la seconde partie et elle ne fait que monter en crescendo jusqu’à une excellente fin ouverte et pleine de promesses. D’encre de verre et d’acier est un belle découverte que j’ai beaucoup aimé grâce à un univers unique et onirique.




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