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D'encre de verre et d'acier tome 1 sur 2
EAN : 9782371021679
472 pages
Lumen (03/05/2018)
3.56/5   106 notes
Résumé :
Et si on pouvait vraiment créer un monde avec de l’encre et du papier ?
Avec la bonne plume, le bon papier et en respectant des règles complexes, il est désormais possible de voir naître sous ses doigts un nouveau monde. Cette nouvelle branche de la science, la scriptologie, connaît deux adeptes hors du commun : Jumi da Veldana et sa fille Elsa sont nées, comme l’univers d’où elles viennent, sous les doigts d’un scriptologue. Mais elles se sont révoltées et o... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (46) Voir plus Ajouter une critique
3,56

sur 106 notes
Je l'avoue j'ai complètement craqué sur la couverture de ce livre (Lumen a le don avec ses couvertures) ! Je n'avais même pas lu l' (énorme) quatrième de couv', c'est dire !!
On plonge dans le monde de Veldana avec Jumi et sa fille Elsa toutes deux scriptologues. Quand la mère est enlevée, la fille se lance à sa recherche et pour cela doit se rendre sur Terre, un monde bien étrange pour elle, dans une Italie du 19ème quelque peu modifiée par rapport à l'histoire originelle. Et là elle va s'allier avec de jeunes terriens aux capacités diverses pour libérer sa mère.
Ce synopsis fait, il me faut vous dire que j'ai bien failli abandonner ce livre tant je me suis ennuyée sur les 100 premières pages, j'avais beaucoup de mal à me retrouver sur Terre à une époque qui ne me correspond pas forcément là où je me voyais passer de monde imaginaire en monde imaginaire, bref dur retour à la "réalité". L'héroïne ensuite, avec laquelle j'ai eu extrêmement de mal au départ, je l'ai trouvé un brin prétentieuse. J'ai mis le livre en pause, l'ai prêté à une amie. Et repris et là, le déclic passées les 100 premières pages, l'action se met en place et tout s'enchaîne très naturellement, l'héroïne gagne en panel d'émotion et s'adapte à sa vie sur Terre. le lien qu'elle construit avec ses trois amis est très intéressant tout comme la vie dans la Casa. C'est à un rythme échevelé que l'aventure se poursuit par portail interposé, en train, en araignée mécanique ... et j'en passe. J'ai beaucoup aimé la description des différents "talents" : scriptologue, mécanicien, alchimiste, polymathe... Un monde foisonnant et original que je n'avais sans doute pas commencé au bon moment car ce fut finalement une belle lecture dont j'ai hâte de connaître la suite (puisqu'il s'agit d'un tome 1). Avis aux amateurs d'histoire, de magie et de technique, de mondes parallèles, de steampunk et d'aventure.
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Je me suis procurée ce livre un ou deux mois après sa sortie il me semble. Évidemment, j'ai été faible et très influencée par toutes les sublimes photos que je voyais sur Instagram. le résumé m'avait énormément plu, et sachant que c'est quand même ce qui va faire que j'achète un livre ou non dans 90% des cas, je n'ai pas résisté longtemps avant de le faire passer de mal Pal à mes livres lus. Comme je le sentais, j'ai adoré l'univers. Je vais essayer de vous expliquer ce que j'ai pensé du livre, sans dévoiler trop de détails, car je pense que c'est beaucoup plus intéressant d'en savoir plus en se plongeant directement dans le livre, et de s'imprégner de l'univers.
Dès le départ, nous suivons deux personnages principaux. Jumi, scriptologue de son état et sa fille, Elsa.

Le métier de scriptologue est assez bien expliqué dès le départ : une personne ayant le pouvoir de créer un monde (ici un livre-monde) en écrivant celui ci avec de l'encre spéciale. Autant dire que l'histoire m'a tout de suite attirée. On est directement plongé dans le monde de Veldana, on y découvre ses spécificités, des détails sont donnés concernant les êtres qui y vivent ainsi que les personnes. Rien qui ne pouvait laisser penser donc que ce monde était vraiment « artificiel ». On sent assez vite qu'Elsa adore explorer son monde, qu'elle connaît d'ailleurs par coeur, et on arrive assez bien à se le représenter. L'enlèvement de sa mère arrive assez tôt dans l'histoire, et je regrette un peu que nous n'ayons pas eu plus de temps à « vivre » dans Veldana. On a découvert un personnage secondaire y vivant, mais sans avoir énormément de détails.

La jeune Veldanienne se retrouve donc à devoir chercher sa mère, et pire, à chercher son monde.Commence alors une quête à l'issue incertaine, et de nombreux rebondissements vont venir pimenter ce voyage.

J'ai aimé le fait que l'on découvre les différentes techniques utilisées par la jeune scriptologue pour passer d'un endroit à un autre, les détails de chaque ouvrage étant vraiment bien expliqués. L'originalité de certains détails mélangés au classicisme de l'Italie du 19ème siècle m'ont séduite.

De fil en aiguille, Elsa se retrouve donc à fréquenter le monde réel, essayant d'en apprendre ses codes, ses coutumes, et surtout ses humains. Tantôt exaspérante, tantôt forte et solide comme un roc, notre héroïne ne se laisse pas démonter, et elle est dans l'ensemble assez bad-ass pour l'époque. Elle apprend à se faire des amis, mais découvre hélas qu'elle a aussi droit à des ennemis, des personnes réelles mal intentionnées qui vont tout faire pour la mener à sa perte. Entourée de ses trois acolytes, elle va surmonter plusieurs épreuves sorties tout droit de l'imagination de l'auteure, Gwendolyn Clare.
Un début de romance va d'ailleurs commencer à se profiler avec un de ses amis, (on l'a vu arriver avec ses gros sabots, mais bon...), et même si notre jeune scriptologue est très maladroite et ne connaît rien aux « rituels » humains (ni même aux Veldaniens d'ailleurs), on prend plaisir à la voir évoluer tout au long du roman.

Allant de surprises en découvertes, de désillusions en trahisons, cette histoire est très bien menée et nous laisse sur un gros point d'interrogation après le coup de maître réalisé par un des personnages.

L'univers du livre-monde est quelque chose de fascinant! On aimerait avoir le même don qu'Elsa et Jumi, avoir la capacité de créer ce que l'on souhaite, c'est vraiment quelque chose de très attrayant. Cependant dans le roman, je pensais trouver beaucoup plus de détails sur les choses qui constituent les livre-monde (d'ailleurs nous n'en découvrons pas tant que ça) et je pense que ce côté richesses du monde aurait pu être beaucoup plus développé! Cela dit, ça n'a pas gâché ma lecture: j'ai d'ailleurs lu celui-ci assez rapidement (en deux ou trois sessions au total) et la fin surtout a été très vite "mangée".

Concernant le style de l'auteure, j'ai trouvé ça facile à lire, sans tournure de phrase trop complexe ou avec « chichis ». Ce qui m'a un peu gênée, c'est que l'histoire se déroule à la fin du 19ème siècle, mais que l'on ne le ressente pas vraiment dans le langage des personnages. En effet, j'ai été assez déconcertée par le style très fluide qui frôlait quelques fois le langage « familier » pour certains personnages (même si j'ai lu plusieurs fois un « père » ou « mère » au lieu de papa ou maman et que le vouvoiement est souvent de mise...) et mis à part une toute petite coquille retrouvée à un moment du livre, tout s'est bien passé.

La fin du premier tome m'a évidemment donné très envie de lire le second, et je vais bientôt me le procurer (youpiii).
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D'Encre, de Verre et d'Acier avait absolument tout pour me plaire. Un univers un peu steampunk, une Italie du XIXe siècle uchronique, une héroïne au caractère bien trempé et surtout un rapport au livre, à sa fabrication, sa restauration et à son imaginaire qui laissait présager une lecture enrichissante. Et pourtant, bien que cela reste une très bonne lecture je suis passée à rien du tout du coup de coeur. Je remercie les éditions Lumen pour l'envoi de ce service presse.

Mon résumé

Jumi da Veldana et Elsa, sa fille, sont nées dans un monde créé de toutes pièces, un monde d'encre posé sur un papier bien spécifique. Les paysages, les êtres, le ciel, tout a été inventé par un certain Montaigne, un scriptologue de génie mais passablement imbu de sa personne. Normal lorsque l'on se prend pour un dieu. Jumi a décidé à son tour de devenir scriptologue afin de protéger son monde des tendances mégalomanes de son créateur. Mais son amour de la science ne l'aurait-elle pas poussée trop loin ? C'est du moins ce que l'on pense lorsqu'elle se fait enlever dans sa propre maison.

Elsa se lance aussitôt à la poursuite de ses ravisseurs armée de son livre de traverse et d'un revolver. Arrivée dans le monde réel dont elle ne connaît aucune règle, elle désespère de pouvoir retrouver sa mère et son livre-monde, de pouvoir un jour rentrer chez elle. Dépassée par les événements elle se tourne vers Alek de Vries, un homme que sa mère considérait comme digne de confiance et qui la mènera dans une maison pleine d'enfants rescapés exactement comme elle, avec des dons particuliers pour la mécanique, l'alchimie, la scriptologie… A leur contact la jeune fille apprendra à s'ouvrir et à faire confiance, mais à quel prix ?

Mon avis

D'Encre, de Verre et d'Acier est un roman qui prend son temps. Les 200 premières pages sont entièrement consacrées à l'introduction, l'intronisation des personnages, la description de l'univers et de son concept, et la lente métamorphose de notre héroïne, Elsa. C'est peut être cela qui m'a fait passer à côté du coup de coeur… ou peut-être pas. Les premières pages du roman m'ont fascinée : on est plongé dans le monde de Veldana aux côtés d'Elsa qui vient de découvrir une créature marine sur la berge. Dès cet instant, l'autrice a placé son côté « steampunk » : on y présente un gant, presque cybernétique, fait de capteurs et autre machinerie afin de déterminer la stabilité de la créature. Va t-elle se synchroniser avec le monde qui l'entoure ou se désintégrer ?

Cette petite incursion à Veldana sera la première et la dernière (on y revient un tout petit peu sur la fin) et c'est plutôt cela qui m'a dérangée. de ce monde d'encre et de papier on ne connaît quasiment rien. Or, tout le reste du roman on suit notre héroïne dans sa quête pour retrouver le livre-monde l'ayant créé afin de le protéger de ses ravisseurs. Mais on est dans le monde réel. Un monde, certes uchronique, une Italie un peu atypique avec son lot de magie, d'inventions et de faits historiques nouveaux mais un monde avec des êtres humains comme vous et moi, leurs coutumes que l'on connaît bien, la tour de Pise, et autres monuments bien réels et existants. J'aurais tellement voulu en apprendre plus sur son monde, sur ses caractéristiques que l'on survole, etc., que je n'ai pas pu m'empêcher de regretter qu'à aucun moment l'héroïne n'y retourne (pour la simple et bonne raison qu'elle ne pouvait pas savoir si son monde avait été ou non brûlé dans l'incendie ayant ravagé la maison de Montaigne dans laquelle le livre-monde était enfermé).

En dehors de cela, ce premier tome est une excellente lecture avec une héroïne qui a du caractère et on peut même voir quelques propos féministes se glissaient çà et là par l'intermédiaire de phrases prononcées par le passé par sa mère. Ayant toujours été seule et ayant toujours eu conscience que son peuple était méprisé par les terrestres pour n'être « qu'une invention », Elsa arrive sur Terre avec une idée bien précise sur ce que les autres pensent d'elle, mais elle ne s'attendait pas à trouver refuge au sein d'une « maison de fous » appartenant à l'ordre d'Archimède visant à protéger les personnes aliénées. Entourée d'adolescents tout à fait singuliers avec qui elle devra composer pour avancer, Elsa ne peut plus cacher son secret : elle est polymathe, douée dans tous les domaines d'aliénation : mécanique, alchimie et scriptologie. Ce don particulier pourrait lui valoir l'attention des Royaumes du monde entier, ou pire, celle des ravisseurs de sa mère. Heureusement elle peut compter sur ceux qui l'entourent désormais : Léo le mécanicien qui cache un passé familial lourd et mystérieux et qui jouera un rôle prépondérant dans le prochain tome, Faraz le tunisien alchimiste de génie avec son petit monstre tentaculaire, Skandar, et Porsia une alchimiste qui porte la responsabilité de la maison familiale au départ de sa mère.

Création de livre univers, traversées de portails scriptologiques, labyrinthe mortel, violation de sépulture, rencontres en tous genres (assassin, cabonari, fantômes du passé) viennent ponctuer le roman, lui offrant son lot de rebondissements et d'action. L'autrice remet également la restauration des livres au goût du jour avec le vocabulaire et les étapes appropriés tout en la mâtinant de magie avec l'aide précieuse d'une machine afin d'accélérer le processus. Casa, l'intelligence artificielle de la maison des aliénés participe à la création de cet univers unique et onirique qui est celui D'Encre, de Verre et d'Acier par de petites apparitions afin d'aider Elsa à avancer vers les autres. Les robots de cuivre, ou encore le « train de table » dont les wagons desservent plats et assiettes, sont tellement bien décrits que j'ai pu les imaginer avec grand plaisir ! D'ailleurs les précisions scientifiques, magiques ou historiques sont extrêmement documentées et décrites permettant une immersion totale dans l'univers de l'autrice, un point qui aura pu en lasser certain.e.s mais qui m'a ravi !

A la lecture de ce premier tome je n'ai pas pu m'empêcher de penser non seulement à Harry Potter et ses chemins de traverse bien sûr, mais également à Fils des Brumes de Brandon Sanderson, que je n'ai jamais eu l'occasion de chroniquer sur ce blog mais qui reste une de mes sagas fantasy favorite pour toutes ses explications très scientifiques, recherchées et immersives des formes de magie qui parcourent les romans. J'espère que ce point ne changera pas !

En résumé

D'Encre, de Verre et d'Acier est un excellent premier tome qui n'en dévoile toutefois pas assez. En dehors de Léo les seconds personnages restent un peu creux et j'ai eu du mal à m'attacher à eux, tandis que l'univers de Veldana manque de consistance. D'un autre côté j'ai adoré l'univers onirique créé par Gwendolyn Clare sur Terre, l'utilisation des sciences mécaniques, alchimiques et scriptologiques extrêmement bien détaillées m'ont charmée et l'héroïne, très caractérielle, m'a convaincue. Point bonus pour la couverture absolument sublime !

J'attends le second tome avec impatience afin d'en apprendre plus sur les Livre-Mondes et poursuivre les aventures avec Elsa et Léo (je croise les doigts pour que Lumen me l'envoie ^^).
Lien : https://lesdreamdreamdunebou..
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--- Ce que le synopsis ne dit pas… ---

Bien qu'elle soit très – trop ? – longue, la quatrième de couverture ne fait pas vraiment mention du cadre dans lequel s'inscrit ce récit : l'Italie, à la fin du 19e siècle. Toutefois, ne vous fiez pas à vos notions d'histoires – heureusement, je n'en avais aucune sur le sujet -, car il s'agit ici d'une uchronie. Autrement dit, Gwendolyn Clare a réécrit le passé, et plus précisément l'époque de la réunification italienne, retardée suite à la mort prématurée de Giuseppe Garibaldi, général dans l'armée. le plus drôle ? J'ai découvert que tout n'était pas l'exacte vérité à la fin du livre, grâce à une note de l'auteure !

Quoi qu'il en soit, j'étais loin d'imaginer un tel contexte pour D'encre, de verre et d'acier. Je vous avoue que j'étais un peu refroidie au début, n'étant déjà pas une grande fan de fantasy historique. Heureusement, ce premier volet est essentiellement centré sur l'action, non sur les faits passés, donc ce fut une bonne surprise, finalement.

--- Une porte vers de nouveaux mondes ---

En lisant le synopsis, j'ai trouvé l'idée séduisante. Je regrette seulement que le résumé soit aussi complet ; il relate quand même la moitié du livre !

Mais revenons-en à la scriptologie, cette discipline qui permet de créer des univers parallèles de toutes pièces. Ç'a l'air simple dit comme ça, mais c'est loin d'être le cas, je vous le certifie. Honnêtement, Gwendolyn Clare a développé une science à part entière, avec ses règles et ses dangers. Cet aspect-là de l'histoire est réellement passionnant, même si j'ai parfois été dans le flou, car tout n'était pas simple à appréhender.

Cependant, j'ai trouvé la scriptologie trop peu exploitée, surtout dans la première partie. En fait, en lisant le synopsis, je m'attendais à visiter des mondes plus insolites les uns que les autres. Mais on demeure principalement dans le monde réel, à la Casa della Pazzia – une pension pour orphelins surdoués… et un véritable personnage, puisqu'elle répond littéralement aux demandes de ses habitants !

--- Reculer pour mieux sauter ---

D'encre, de verre et d'acier démarre très rapidement ; après avoir assisté, impuissante, à l'enlèvement de sa mère, Elsa se lance à la poursuite de ses ravisseurs, ce qui l'amène d'abord à Paris, puis à Amsterdam, et enfin à Pise. Ce rythme haletant promettait de belles aventures pour la suite, néanmoins les choses se sont très vite calmées. Plutôt que de partir à la recherche de Jumi, notre héroïne décide, en apparence du moins, de faire confiance à l'ordre d'Archimède, une organisation secrète qui protège les personnes surdouées. L'action est alors remplacée par des inquiétudes, des questionnements sans fin et des incertitudes concernant son nouvel environnement. Résultat : le récit tarde à trouver un second souffle, comportant quelques longueurs, voire même des répétitions.

J'ajouterai également que le scénario fait l'objet de facilités. Je ne peux malheureusement pas vous donner d'exemples sans dévoiler des moments-clefs. Disons simplement que, quand les personnages principaux ont besoin de quelque chose, ils l'obtiennent aussitôt, un peu comme par magie.

Mais, mais, mais… Une fois l'intrigue lancée, j'ai fini par me prendre au jeu. En fin de compte, j'étais vraiment curieuse de découvrir l'identité des ravisseurs de Jumi et de connaître la suite des événements. Par moments, j'avais l'impression de vivre des aventures à la Indiana Jones, ce qui n'était pas pour me déplaire !

--- Un quatuor en guise de héros ---

Bien que débrouillarde, Elsa n'est pas l'héroïne parfaite pour notre monde ; elle ne comprend pas toujours nos coutumes, ni notre mode de vie. Certaines de ses réflexions (exemple : pourquoi enterrons-nous nos morts ?) m'ont d'ailleurs fait sourire. Elle est toutefois décrite comme une solitaire. Or, elle se lie très rapidement d'amitié avec trois adolescents de la pension : Porzia (scriptologue), Faraz (alchimiste) et Leo (mécanicien). Au contraire d'Elsa, j'ai eu du mal à cerner ces derniers. Pourquoi ? Eh bien, parce qu'ils sont… étranges. Mais comme on se trouve à proprement parler dans un asile de fous – entendez par là un repaire de génies -, j'ai fini par m'habituer à leur comportement, parfois insolite.

De plus, s'ils me paraissaient un peu stéréotypés au début, ils gagnent nettement en nuances dans la deuxième partie de l'histoire.

--- Encore une fois, je me serais bien passée de la romance… ---

Si j'ai apprécié voir des amitiés se nouer, bien que trop rapidement, j'ai encore une fois déchanté avec la romance, niaise de surcroît, qui pointe le bout de son nez passé les 150 premières pages. Bien sûr, il est extrêmement troublé par son arrivée à la pension, bien sûr elle ne peut s'empêcher de penser à lui, bien sûr elle est la seule à le comprendre vraiment, etc.

Bref, vous l'aurez compris, j'ai trouvé cet aspect de l'histoire totalement inutile, très cliché et définitivement mal amené, d'autant plus qu'Elsa vient de vivre un drame.

--- Le mot de la fin ---

Ce premier tome ne s'achève pas sur un cliffhanger, mais ne prenez pas cela pour un inconvénient, au contraire. le dénouement final surprend malgré tout, apporte les réponses tant attendues et pose de nouvelles questions pour la suite. D'ailleurs, au vu de l'épilogue, celle-ci semble pleine de promesses. Je lirai donc le tome 2 avec plaisir !
Lien : https://lesfantasydamanda.wo..
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Dès le début de ma lecture ce n'était pas gagné.
J'avais craqué sur la couverture et au regard du 4ème de couverture je m'étais dit "waouh ça va être super original".
Alors oui l'univers est original, le domaine de la scriptologie aussi mais je me suis sentie noyée car trop d'informations dès les premières pages et j'avais l'impression que ça n'en finirai pas. Je comprends que l'auteure ait voulu poser les bases et l'univers mais je n'ai pas trouvé ça fluide (c'était longggg).
De plus je m'attendais à visiter différents mondes et ce ne fut pas le cas.
Comme je n'aime pas ne pas finir un livre, j'ai persévéré et j'ai bien fait car après quelques dizaines de pages (voire centaines) l'histoire devient plus passionnante avec quelques rebondissements.
Certains personnages un peu agaçants au début évoluent (d'autres restent vraiment secondaires) et deviennent intéressants même si je ne m'y suis pas attachée. Certains autres personnages manquaient pour moi de charisme.
Bon après il est vrai que j'ai aimé que quelques scènes se déroulent à Nice car oui c'est ma ville et je suis un peu chauvine ;).
Bref je ne sais pas si je lirai la suite...
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critiques presse (1)
Elbakin.net
02 juillet 2018
L’écriture de Gwendolyn Clare traduite par Mathilde Montier est vive, alerte mais peut parfois lasser par la volonté de détailler le plus possible les lieux et sentiments de ses personnages. Malgré l’omniprésence des dialogues, les actions s’enchaînent, l’intrigue est bien menée et devrait emporter l’adhésion des jeunes lecteurs avertis.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
Arrivée près de la Bordebrume, la jeune fille s'arrêta pour passer une dernière dois en revue son matériel : livre-de-travers, laboratoire portatif, révolver bien en place dans son holster, gant de stabilité, activateur de portail... Tels étaient les instruments nécessaires à son art. Son instinct lui soufflait qu'aucun ne serait de trop.
Sitôt les coordonnés renseignées, elle poussa l'interrupteur. Le portail iridescent s'ouvrit alors devant elle, aussi froid que la trahison, aussi noir que l'incertitude et cerné d'un chaos tourbillonnant : à l'image du futur qui l'attendait, en bref.
Elsa s'y engagea sans hésiter.
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-Tu ne vas pas disparaître, dis ? Oh Elsa, je ne supporterais pas de te perdre, toi aussi ...
[...]
-Je ne compte aller nulle part.
-Ah bon ? Je croyais que ton désir le plus cher était de retrouver ta mère et de rentrer chez toi, à Veldana, rétorqua-t-il d'une voix où perçait une douleur sourde.
L'obscurité n'empêchait pas Elsa de remarquer les rides d'inquiétude qui cernaient les yeux du mécanicien, reflet de la peur de l'abandon si profondément enracinée en lui.
-Là n'est pas mon seul désir, murmura-t-elle. Plus maintenant.
Le regard trouble, Leo paraissait lutter pour saisir le sens des paroles de son amie. Tout sous-entendu un peu subtil était peine perdue dans son état.
-Allez, tu as assez bu comme ça, tu ne crois pas ? Il est temps de redonner une chance à ton lit.
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-Non, n ème laisse pas... marmot a-t-il.
-Tu es soûl.
-Oui, reconnut-il dans un étrange accès de lucidité. Mais pas assez pour oublier que je veux que tu restes. C'est ce que j'ai toujours voulu...
[...]
Les êtres humains, à l'instar des horloges, necessitaient autant de soin que d'attention. Les rouages du mécanicien, eux, grinçaient les uns contre les autres, et son ressort moteur, coincé dans un boîtier trop étroit, était toujours remonté. Une colère de juste aloi embrasa le cœur d'Elsa à l'idée que Garibaldi ait brisé la seule chose qu'elle ne puisse réparer.
Avant cette nuit-là, tout ce qu'elle attendait du chef dissident, c'était qu'il lui rende sa mère saine et sauve. Bien sur, elle connaissait déjà sa nature abjecte et le détestait... Pas a ce point, pourtant. A présent, elle voulait voir Garibaldi payer pour ses actes. Et pas seulement pour le traitement qu'il avait infligé à Jumi, mais aussi pour celui qu'il avait réservé à son propre fils. La Veldanienne brûlait de les venger tous les deux.
-Pour toi, je l'anéantirai, murmura-t-elle en veillant que le garçon endormi.
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C’est une longue histoire. Je veux bien entrer si ça ne vous dérange pas, ça risque de prendre un peu de temps, répondit la jeune fille, qui avait adopté la même langue que son interlocuteur sans l’ombre d’une hésitation.
L’une des caractéristiques spécifiées dans le livre-monde de Veldana conférait à son peuple la capacité d’apprendre un nouveau dialecte en un temps record : il suffisait de l’écouter quelques minutes pour l’intégrer parfaitement. Adieu, problèmes de grammaire et laborieuse mémorisation du vocabulaire !
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-De l'huile de vidange. Tu passe tellement de temps à travailler, que tu ne prends même pas la peine de frotter pour l'enlever en fin de journée. Quant aux ongles eux-mêmes, tu te les rongés-une mauvaise habitude engendrée par le stress-, mais tu évite qu'on te surprenne en flagrant délit. Tu prends bien soin d'afficher une confiance en toi sans faille, mais tu t'inquiète en secret de l'image que tu renvoie aux autres.
[...]
-Cette montre à gousset que tu ne cesse de tripoter, comptes-tu la remettre dans ta poche un jour ou l'autre ? Elle est veille ', avec quelques éraflures sur le couvercle en argent : un heritage familial, sans doute. Tu dois la tenir d'un parent proche, quelqu'un a qui tu penses souvent.
Elle s'interrompit, malgré son désir de pousser ses déductions jusqu'à leur conclusion. Lancer " Ton père est mort." en pleine conversation pour le simple plaisir de la demonstration n'était sans doute pas très prudent. Elle se contenta donc de relever les yeux jusqu'à trouver ceux de Leo.
-Et il ne s'agit là que de tes mains. Faut-il que je poursuive ?
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