Beer or Coffee With the Author #1. How I became a military science fiction author.
Le consensus général, relativement à l’examen de tout conseil d’ordre tactique, c’est qu’il vaut mieux être cinglé que mort.
Les ordinateurs ne sont pas désorientés. On les induit en erreur. Le plus vieil adage de l’ère informatique, sans doute proféré quelques douze minutes et dix-neuf secondes après l’allumage du premier ordinateur était GIGO (Garbage in, garbage out – ordure à l’entrée, ordure à la sortie).
Quand on couche avec le Diable, on se réveille en Enfer.
Je sais que les commandants de destroyer doivent se montrer agressifs, mais il y a une sacrée différence entre flirter avec le danger et le ficeler à sa tête de lit pour faire mumuse avec.
Un combat à la loyale résulte toujours d'une piètre planification. Il faut toujours viser un combat déloyal.
S’il peuvent rire, c’est que la peur n’est pas assez forte pour les empêcher de réfléchir. Et ils devraient toujours réfléchir.
La spatiale en temps de guerre : Des semaines d'une insupportable ennui entrecoupées d'instants d'intolérable tension, eux-mêmes ponctués par des secondes d'indicible terreur.
L'un deux, du nom de Shepard, avait tiré sur un krag avec un fusil à pompe. Huit fois. Quand un officier lui avait demandé pourquoi il avait pressé huit fois la détente, il avait répondu : "Je n'avais plus que huit cartouches dans le chargeur.
C'était le bon état d'esprit.
Les trois règles du comportement bureaucratique :
Règle numéro un : ne jamais se presser. Si d’aventure il vous arrive de vous acquitter d’une tâche trop précipitamment, on s’attendra à ce que vous fassiez aussi vite à l’avenir.
Règle numéro deux : ne jamais rien inaugurer. L’erreur est humaine, mais en commettre une qu’on n’a encore jamais rencontré incite les gens à se poser des questions sur vos facultés.
Règles numéro trois : il n’existe aucune erreur qui ne puisse être couverte par des documents adéquats en quantité suffisante. Une fois que tout s’est tassé, ce n’est pas ce que vous avez fait qui compte, mais ce que vous dites avoir fait.
Rien de tel que la perspective d’une mort soudaine et violente pour vous ouvrir l’esprit.