Citations de H. Paul Honsinger (20)
Le consensus général, relativement à l’examen de tout conseil d’ordre tactique, c’est qu’il vaut mieux être cinglé que mort.
Les ordinateurs ne sont pas désorientés. On les induit en erreur. Le plus vieil adage de l’ère informatique, sans doute proféré quelques douze minutes et dix-neuf secondes après l’allumage du premier ordinateur était GIGO (Garbage in, garbage out – ordure à l’entrée, ordure à la sortie).
Quand on couche avec le Diable, on se réveille en Enfer.
Je sais que les commandants de destroyer doivent se montrer agressifs, mais il y a une sacrée différence entre flirter avec le danger et le ficeler à sa tête de lit pour faire mumuse avec.
Un combat à la loyale résulte toujours d'une piètre planification. Il faut toujours viser un combat déloyal.
S’il peuvent rire, c’est que la peur n’est pas assez forte pour les empêcher de réfléchir. Et ils devraient toujours réfléchir.
La spatiale en temps de guerre : Des semaines d'une insupportable ennui entrecoupées d'instants d'intolérable tension, eux-mêmes ponctués par des secondes d'indicible terreur.
L'un deux, du nom de Shepard, avait tiré sur un krag avec un fusil à pompe. Huit fois. Quand un officier lui avait demandé pourquoi il avait pressé huit fois la détente, il avait répondu : "Je n'avais plus que huit cartouches dans le chargeur.
C'était le bon état d'esprit.
Rien de tel que la perspective d’une mort soudaine et violente pour vous ouvrir l’esprit.
Les trois règles du comportement bureaucratique :
Règle numéro un : ne jamais se presser. Si d’aventure il vous arrive de vous acquitter d’une tâche trop précipitamment, on s’attendra à ce que vous fassiez aussi vite à l’avenir.
Règle numéro deux : ne jamais rien inaugurer. L’erreur est humaine, mais en commettre une qu’on n’a encore jamais rencontré incite les gens à se poser des questions sur vos facultés.
Règles numéro trois : il n’existe aucune erreur qui ne puisse être couverte par des documents adéquats en quantité suffisante. Une fois que tout s’est tassé, ce n’est pas ce que vous avez fait qui compte, mais ce que vous dites avoir fait.
Voyez-vous un meilleur moyen de vous aliéner quelqu'un que vous vous efforcez de convaincre qu'en le traitant d'imbécile ?
Nonobstant l'inévitable plaisanterie qui avait couru dans la flotte, selon laquelle la moitié du Détachement ne savait pas trop si le terme "célérité" désignait une personne connue ou un légume croquant, les gens avaient saisi l'allusion.
Le mensonge fait partie de la guerre : on ment à l’ennemi, on ment à ses alliés, à ses subalternes, aux gens de l’arrière. On ne peut pas faire la guerre sans mentir, mons ami, et ces mensonges-là se servent comme des bourriches d’huîtres. La tromperie joue un rôle aussi important que le meurtre de l’ennemi.
L'un deux, du nom de Shepard, avait tiré sur un krag avec un fusil à pompe. Huit fois. Quand un officier lui avait demandé pourquoi il avait pressé huit fois la détente, il avait répondu : "Je n'avais plus que huit cartouches dans le chargeur.
C'était le bon état d'esprit.
Le fichier est intitulé : Plan spécial d’esquive et de fuite de l’équipe Tigre.
(…) Ce n’est pas aussi rébarbatif que Droit dans la gueule du loup ou Dans la bouche de l’enfer chargera le vaillant Cumberland.
Il se battrait sans doute plus vigoureusement s’il savait que des renforts arrivent.
Chin, seriez-vous en train de me dire que, s’ils savaient que nous sommes-là, les hommes de l’auxiliaire se battraient plus férocement que s’ils attendaient seulement à être abordés, étripés – voire torturés puis étripés – par les Krags, puis hachés menu et balancés dans le vide ? C’est bien ce que vous voulez dire Chin ?
Deux à zéro. Une de mes tactiques préférées. L’ennemi ne connaît ma présence qu’une fois mort.
Quand on prend le temps de chercher des réponses aux questions que se pose votre cerveau, parce qu’il a décidé quelque part que c’était à ces questions que vous deviez répondre, on apprend un tas de choses intéressantes.
“All right, people, the bad guys died. We didn’t. Excellent work. Now, let’s see about getting the old girl back to Lovell Station.”
«Très bien , vous autres , les méchants sont morts . Pas nous . Excellent travail . Maintenant , voyons comment ramener la vieille dame à Lovell Station . "
cet hommage a l'oeuvre de Patrick O'Brian par H. Paul Honsinger figure en remerciement a la fin du fichier Epub que je viens de terminer.
je présente à Patrick O’Brian, dont la splendide série de romans Aubrey/Maturin sur les voyages au long cours durant les guerres napoléoniennes est la plus immédiate source d’inspiration de ce livre, mon éternelle gratitude. J’espère que d’autres volumes suivront. En septembre 2012, quand je me suis assis pour commencer à écrire, mon but ultime était de pondre une série de récits reportant dans l’espace une partie de l’émerveillement, de l’excitation, du réalisme vivace et de l’aventure que les romans marins d’O’Brian communiquent. Si ce livre a transporté le lecteur jusqu’aux confins de l’espace profond ne serait-ce qu’avec un dixième de l’efficacité et de l’autorité avec lesquelles O’Brian parvient à vous conduire à l’Autre Bout du Monde, j’aurai réussi au-delà de toute espérance.
« Tout le monde à l’appareillage ! »
H. Paul Honsinger,
Lake Havasu City, Arizona,
17 mai 2013