Pépé tenait dans sa grosse main de jardinier le pistolet qui l’avait sauvé des baïonnettes allemandes lors de la guerre de 14…
Une main qui venait de tuer mais qui savait dans le même temps manipuler avec tendresse la plus délicate des fleurs… Je prix conscience qu’il avait été un soldat avant d’être un amoureux de la nature.
La rivière avait notre destin en main. Durant deux jours, nous avons suivi son cours sans aucun incident. Nous avons parfois l'impression que la guerre n'existe plus, tant la nature qui nous entoure est paisible et loin du fracas des armes.
(page 43)
...Mais comme tous les enfants de ce centre, ils ont perdu leurs parents et tout espoir de les retrouver. Ils trouvent ici un havre de paix avec un peu de bonheur ... à leur façon.
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Je m'appelle Franz Zümer. J'appartiens à la Wehrmacht du IIIème Reich et je suis Obersleutnant. Je fais partie d'un monde où il n'y a pas de place pour les juifs.
(page 55)
... Ce lieu quel qu'il soit, m'a permis une forme de repentance ; je repartirai l'esprit plus apaisé qu'à mon arrivée.
(page 26)
Tulle est devenue un tombeau loin des embruns marins auxquels tu aspirais. La mort règne à chaque coin de rue ... avec des corps sans vie qu'une fillette ne devrait jamais voir. Tu avais la mer pour rêve et je t'ai plongé dans un cauchemar sans trêve.
(page 55)
Tu avais la mer pour rêve et je t'ai plongée dans un cauchemar sans trêve.