Le premier tome de cette série ne m'avait pas particulièrement emballée mais le graphisme me plaisait.
Dans ce deuxième et dernier tome, j'émets un bémol supplémentaire car j'ai eu du mal à reconnaître les personnages d'une planche à l'autre et on peut parfois s'y perdre.
On retrouve donc dans cette deuxième partie, Rémy ce petit garçon évoluant parmi les collabos, les résistants, et les occupants allemands. On passe donc de l'innocence enfantine, de paysages bucoliques, de petits bonheurs, à des scènes bien plus terribles.
L'ensemble ne m'a pas enchanté, il manque , pour moi, du lien et plus de profondeur dans les réflexions, dans les ressentis et l'impact de l'Histoire avec un grand H sur la vie et la construction de ces enfants.
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[Commentaires portant sur les deux tomes]
Des petits bonheurs, Rémi et son amie Mathilde en vivent tous les deux. Petits bonheurs d'enfance confrontés à la réalité de la guerre qu'ils ont du mal à comprendre, tout comme leurs jeunes camarades.
Cet agréable diptyque nous fait revivre l'Occupation dans un petit village du Lot-et-Garonne où se côtoient et s'affrontent occupants allemands, collaborationnistes, pétainistes et résistants.
Certes le scénario n'est pas parfait avec certaines faiblesses ou incohérences, j'ai eu parfois du mal à identifier dans le dessin les différents protagonistes, mais l'auteur a su créer une certaine ambiance où plane l'innocence enfantine.
Une histoire bien agréable à suivre donc, pour les adolescents et les adultes.
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Suite et fin de l'histoire de ce petit village du Sud-Ouest pendant la seconde guerre mondiale. Un 2nd volet où les personnages gagnent en épaisseur. le scénario est plus abouti.
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Cet album possède le goût délicieux de l’insouciance et des vacances d’antan et il n’interpellera certainement pas (ou peu) ceux pour qui les truites sont d’élevage et le lait en Tetra Brick, mais il évoquera immanquablement quelques souvenirs à ceux et celles issus du monde rural.
Lire la critique sur le site : BDGest
Pépé tenait dans sa grosse main de jardinier le pistolet qui l’avait sauvé des baïonnettes allemandes lors de la guerre de 14…
Une main qui venait de tuer mais qui savait dans le même temps manipuler avec tendresse la plus délicate des fleurs… Je prix conscience qu’il avait été un soldat avant d’être un amoureux de la nature.