Teaser de "Châtiments" d'Hans Koppel
Bande-annonce du thriller d'Hans Koppel "Châtiments" aux Editions Presses de la Cité. En librairie le 4 avril 2013.
La vie est courte, la mort est longue...
Sa satisfaction l'amusait parfois, sa mine réjouie prouvait qu'il était persuadé qu'elle ne pouvait souhaiter rien de plus.
L'infidélité était une notion subjective. Les hommes étaient infidèles, les femmes tombaient amoureuses. Et sous le couvert de l'amour, personne ne commettait réellement de faute.
Le sexe agréable était au contraire le fruit d'un travail. Ca requérait une complicité, une confiance, un abandon total. Jusqu'ici, elle ne s'était jamais imaginé que deux corps puissent s'assembler aussi parfaitement que les pièces d'un puzzle.
Les écrivains étaient un triste ramassis de gens bourrés d’espoir, et le pire qui pût leur arriver était précisément que leurs rêves se réalisent. Dans le meilleur des cas, ils obtenaient une poignée de critiques aimables, peut-être des interviews, voire quelques minutes dans un canapé de télévision ; mais ces miettes étaient tellement dispersées dans le temps que leur heure de gloire était déjà passée au moment où ils avaient enfin l’impression d’avoir atteint la notoriété. Quand les médias se détournaient d’eux, ils découvraient pour de bon ce qu’étaient le désespoir et l’amertume. Et plus ils avaient été sous les feux des projecteurs, plus dure était la chute.
- Rien de particulier, je n'arrive pas à trouver le sommeil, c'est tout.
- Tu n'as pas des comprimés?
- Je n'aime pas en prendre, j'ai 'air d'un zombie au réveil.
- Et tu crois que t'es comment quand t'as pas dormi ?
Ce ne sont pas les bonnes personnes qui doutent de leurs capacités. Le monde appartient à ceux qui ont du culot.
C'était un baiser que rien n'interrompait, un baiser qui avait l'espace pour grandir.
Chaque reportage serait constitué d’une courte biographie, d’une brève évocation des événements marquants, puis des souvenirs préférés de la personne interviewée, des détails amusants sur cette vie qui s’en était allée. Ce genre de choses, jugé inapproprié, n’apparaissait en effet jamais – ou trop peu – dans les reportages plus traditionnels.
— Quand les lecteurs reposeront le magazine, je veux qu’ils comprennent que cette tragédie pourrait toucher n’importe lequel d’entre nous, famille ou ami, à tout moment. Je veux qu’ils ressentent le besoin de serrer très fort contre eux leurs proches et leurs meilleurs amis.
Les chefs ont recours aux mêmes techniques que les dictateurs, pour la simple et bonne raison qu'il n'existe que deux moyens de gouverner : la carotte et le bâton.
Déplacement, isolement social
Irruption de la violence
Expérience de la faim
Violence / Menace de la violence
Dévalorisation
Dette
Gentillesse, privilèges
Déni de soi
Avenir sans espoir
Vous voyez tous bien ? Bon, alors passons au premier point…