Citations de Hans Koppel (36)
La vie est courte, la mort est longue...
Sa satisfaction l'amusait parfois, sa mine réjouie prouvait qu'il était persuadé qu'elle ne pouvait souhaiter rien de plus.
L'infidélité était une notion subjective. Les hommes étaient infidèles, les femmes tombaient amoureuses. Et sous le couvert de l'amour, personne ne commettait réellement de faute.
- Rien de particulier, je n'arrive pas à trouver le sommeil, c'est tout.
- Tu n'as pas des comprimés?
- Je n'aime pas en prendre, j'ai 'air d'un zombie au réveil.
- Et tu crois que t'es comment quand t'as pas dormi ?
Ce ne sont pas les bonnes personnes qui doutent de leurs capacités. Le monde appartient à ceux qui ont du culot.
C'était un baiser que rien n'interrompait, un baiser qui avait l'espace pour grandir.
Le sexe agréable était au contraire le fruit d'un travail. Ca requérait une complicité, une confiance, un abandon total. Jusqu'ici, elle ne s'était jamais imaginé que deux corps puissent s'assembler aussi parfaitement que les pièces d'un puzzle.
Le courrier électronique était une invention pour meubler le vide. Chaque signal sonore, à défaut d'avoir un sens, confirmait qu'on existait.
Les écrivains étaient un triste ramassis de gens bourrés d’espoir, et le pire qui pût leur arriver était précisément que leurs rêves se réalisent. Dans le meilleur des cas, ils obtenaient une poignée de critiques aimables, peut-être des interviews, voire quelques minutes dans un canapé de télévision ; mais ces miettes étaient tellement dispersées dans le temps que leur heure de gloire était déjà passée au moment où ils avaient enfin l’impression d’avoir atteint la notoriété. Quand les médias se détournaient d’eux, ils découvraient pour de bon ce qu’étaient le désespoir et l’amertume. Et plus ils avaient été sous les feux des projecteurs, plus dure était la chute.
Elle comprenait qu'il soit hors de lui. Etre rejeté est toujours vexant. Le moins impliqué dans la relation imposait les règles.
Là résidait peut-être la clé de son succès : il ne se laissait pas aveugler par les détails, il continuait à voir la forêt malgré les arbres.
Je crois qu'elle a besoin que ça bouge autour d'elle, qu'il se passe des choses. Elle cherche à mettre un peu de piquant dans sa vie.
Il était complètement déboussolé, inconscient du monde qui l’entourait. Sara s’approcha lentement de lui.
- Henk tu m’entends ?
Il ne répondit pas.
- Tiens, dit-elle, je vais te montrer.
Elle enserra son poignet entre ses deux mains, leva lentement le bras et replia le coude.
- Comme ça, sans forcer. Et maintenant tu ouvres grand la bouche. C’est bien…
Chaque reportage serait constitué d’une courte biographie, d’une brève évocation des événements marquants, puis des souvenirs préférés de la personne interviewée, des détails amusants sur cette vie qui s’en était allée. Ce genre de choses, jugé inapproprié, n’apparaissait en effet jamais – ou trop peu – dans les reportages plus traditionnels.
— Quand les lecteurs reposeront le magazine, je veux qu’ils comprennent que cette tragédie pourrait toucher n’importe lequel d’entre nous, famille ou ami, à tout moment. Je veux qu’ils ressentent le besoin de serrer très fort contre eux leurs proches et leurs meilleurs amis.
La femme est méprisée et rabaissée, on lui rabâche qu’elle est dégoûtante, qu’elle n’est qu’une sale putain et que son corps n’est bon qu’à ça. En étant abusée verbalement et physiquement, la victime se voit dépouillée de ses propres pensées et de son corps.
Une femme qui continue à résister subira des violences. Lorsque la femme refuse de céder, les coups et les violences peuvent atteindre un tel degré qu’ils peuvent entraîner la mort.
Les chefs ont recours aux mêmes techniques que les dictateurs, pour la simple et bonne raison qu'il n'existe que deux moyens de gouverner : la carotte et le bâton.
Déplacement, isolement social
Irruption de la violence
Expérience de la faim
Violence / Menace de la violence
Dévalorisation
Dette
Gentillesse, privilèges
Déni de soi
Avenir sans espoir
Vous voyez tous bien ? Bon, alors passons au premier point…
Ils se croisèrent au milieu de l'escalier, l'un montant, l'autre descendant. L'homme s'arrêta.
— Anders ? dit-il. Anders le regarda.
— Tu ne me reconnais pas ? fit l'homme. Le papa d'Annika. Tu te souviens d'Annika, n'est-ce pas ?
Soudain, Anders eut la gorge sèche. Son visage, à l'instant si détendu et plein d'espoir, s'assombrit et se crispa.
- Quand les lecteurs reposeront le magazine, je veux qu'ils comprennent que cette tragédie pourrait toucher n'importe lequel d'entre nous, famille ou ami, à tout moment, expliqua Calle. Je veux qu'ils ressentent le besoin de serrer très fort contre eux leurs proches et leurs meilleurs amis.
La télévision était un luxe et elle la laissait souvent allumée. Pour avoir de la compagnie et entendre du bruit, à défaut d’autre chose.