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Biographie :

Hellen Monnet est relaxologue, coach professionnelle certifiée et spécialiste de la prévention du stress en entreprise. Elle exerce également en tant que psychothérapeute intégrative.

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Citations et extraits (162) Voir plus Ajouter une citation
S'estimer, c'est se connaître.
Nourrir l'estime de soi implique une bonne connaissance de soi-même. En effet, si l'on se connaît bien, il est plus aisé de supporter les aléas de ses humeurs, de ses fatigues et des ses imperfections diverse et variées. On devient peu à peu tolérant pour soi au lieu de s'ériger en juge.
Grâce à l'auto bienveillance que l'on construit - sans pour autant tomber dans la complaisance ! -, on finit par s'autoriser à vivre plus intensément. C'est ainsi que s'élargit notre champs des possibles, et qu'une plus grande ''marge de manoeuvre existentielle'' nous est offerte.
N'est-ce donc pas cela qu'on nomme liberté ?
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Ainsi, sous couvert d'avancées technologiques soi-disant poussées à à leur paroxysme et du supra-contrôle correspondant, I'acceptabilité de l'imperfection est devenue, notamment chez beaucoup de jeunes esprits occidentaux, une occurrence improbable. Sociologiquement, il est possible d'émettre une hypothèse sur l'origine de ce phénomène : dans le contexte d'une nouvelle ère numérique induisant une accélération du progrè, il pourrait s'agir des relents pernicieux de ce que quelques intellectuels ont nommé, dès 1989, «la Fin de I'histoire ». Soyons clairs : ce mythe subvertit les têtes et sape les forces vitales. En effet, le perfectionnisme qu'il génère chez un individu hypermoderne trop influençable entraine des conséquences fâcheuses : une anxiété permanente, liée au « toujours plus » et au « toujours mieux », déjà évoquée, mais aussi une sorte de déni immature de tout ce qui viendrait entraver ce « go forward » forcené.
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Fuir ponctuellement la logorrhée envahissante d'importuns peut par exemple constituer un réel besoin, mais n'implique en rien une affinité particulière pour la solitude. En revanche, celui qui a appris depuis l'enfance ou l'adolescence à "s'ennuyer", c'est-à-dire à faire d'une absence d'activité un moment de ressourcement intérieur - en pratiquant par exemple l'observation, voire la contemplation - , sait apprécier la saveur du silence et demeurer tranquille dans un espace de solitude. ( p 17 )
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Sovons clairs : le règne du « faire » pour « avoir » n'a jamais été aussi despotique dans notre notre société hyper-moderne. Ainsi a-t-il fortement entaché la valeur travail, dans de nombreux secteurs d'activité. Quant à l'être, devenu une sorte de gros mot dans certains milieux professionnels, il s'est trouvé relégué, si l'on peut dire, aux calendes grecques dans les agendas professionnels. C'est sans doute pour cette raison que le report de l'âge de la retraite de la récente réforme a été si dur à accepter pour certains salariés : l'être étant repoussé deux ans plus tard est apparu intenable pour les métiers à la pénibilité importante. Or il ne faudrait pas oublier que, de toute éternité, l'être précède toujours le faire et l'avoir. Par exemple, il ne sauraity avoir d'activité professionnelle possible sans considérer au préalable la santé du corps et de l'esprit.
Tout cela paraît tomber sous le sens, mais nombre d'organisations entrepreneuriales l'ont bel et bien oublié, au nom d'un management « à la pointe de la modernité ». Pour preuve : la suprématie dictatoriale des logiciels de gestion en entreprise, dénoncée à juste titre par le sociologue Vincent de Gaulejac²², mettant de fait à l'écart la dimension psycho-physiologique du salarié. Ainsi ce dernier se retrouve-t-il aussi réifié qu'interchangeable au sein d'organigrammes sans cesse changeants.
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En troisième lieu, la performance, rebaptisée habilement sous le terme d'excellence, présente une incidence pernicieuse : la quête du « toujours mieux » – quoi de plus louable a priori – mais au profit immodéré du « toujours plus», au sens de compétitivité et d'accroissement des parts de marché. Car sous couvert d'une « exigence de qualité » s'ensuivent des conséquences, très quantitatives celles-là, en termes de debriefs interminables, de réunions transverses, de meetings d'optimisation... bref, d'heures supplémentaires en tous genres. Ainsi, peu à peu, il devient impossible aux salariés d'accepter leur incapacité à réduire la liste des tâches à effectuer. Résultat : cette injonction à l'excellence a un effet délétère sur eux car il existe une augmentation significative, dans tous les secteurs de l'economie hypermoderne mondialisée, des cas de syndromes de burn-out²¹. Or ces formes de dépression doivent être décryptées comme des réactions individuelles à des pressions d'accélération disproportionnée.
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[...] il s'agit pour celui ou celle qui a choisi d'exercer sa patience, de percevoir à temps ce qui se situe à la convergence de son désir le plus légitime et la survenue du ou des éléments concrets qui en déclencheront l'assouvissement. Or, même s'il s'avère que cette épiphanie ne surgit jamais, il n'en demeure pas moins que cette compétence interne qu'est la patience aura permis au sujet, mû par elle, de gagner en pertinence interne et en qualité d'être. Il aura contribué à accroître son énergie psychique et à élargir sa conscience de lui-même. Car il est primordial de souligner ceci : il y a, intrinsèquement logée dans la notion de patience, une obligation de moyen et non de résultat. Renoncer par avance à ce dernier fait d'ailleurs partie intégrante de ce savoir-être. Et c'est, comme nous l'allons voir ultérieurement, le fruit d'un apprentissage.
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C'est ainsi que j'ai vu arriver dans mon cabinet des personnes en état d'épuisement professionnel, complètement déboussolées, ne sachant plus ce que recouvrait la teneur exacte de leur fonction dans l'entreprise. L'hyperréactivité que l'on exigeait d'elles heure par heure ne leur permettait plus d'avoir le temps de réfléchir aux enjeux de leur activité, ce qui annihilait toute perspective de réalisation professionnelle. Quant à ladite excellence, elle avait insinué sournoisement un perfectionnisme de plus en plus intolérable, se traduisant par un doute abyssal en leurs compétences et par une mésestime de soi. En outre, force me fut de constater que, dans la plupart des cas, la gravité des troubles dépressifs était proportionnelle à la durée d'imprégnation au sein d'un écosystème organisationnel perverti par une suprématie technologique.
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Si l'on se place dans le contexte d'une éthique de la patience, il est primordial de se concentrer pleinement sur l'être, et en particulier sur son fonctionnement. Se situer dans son être, et uniquement en lui – donc hors du faire et de l'avoir – implique d'observer les arcanes de la vie se manifester en soi. II s'agit juste de laisser advenir ce qui est. Il n'y a dans cette démarche intérieure aucune passivité béate mais une attention toute particulière à ce que I'univers, soudain, nous propose. L'anthropologue français François Laplantine désigne ainsi cette attitude par « une disponibilité extrême aux événements et aux situations dans lesquels nous nous trouvons inclus et impliqués sans en avoir la maitrise ».
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Dans un autre domaine, celui de la médecine, des études très récentes en psychosomatique ont montré que certaines formes de cancérisation et de burn-out pourraient notamment avoir été provoquées par un excès de persévérance. Au sein de ma patientèle, j'ai eu à prendre en charge ce type de personnes en grande souffrance, après une chimiothérapie ou un traitement psychiatrique. J'ai repéré chez la plupart d'entre elles une persistance obstinée et inconsciente de la devise « Never explain, never complain ». Cela se traduit par le déni caractérisé d'une hypersensibilité, souvent depuis l'enfance. Mais le corps présente l'extraordinaire avantage de ne jamais nous mentir.
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De nos jours, le lâcher prise est souvent associé à la méditation. En effet, grâce à cette technique, vous pouvez trouver calme intérieur et lucidité,
en prenant de la distance avec les pensées quasi permanentes qui traversent votre esprit.
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