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4.38/5 (sur 124 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : rennes , le 16/01/1979
Biographie :

Née en Bretagne, au beau milieu des contes et légendes et élevée par des korrigans, je suis une amoureuse de la mer. Après avoir obtenu des diplômes dans le secrétariat, j’ai intégré les ressources humaines et suis actuellement Responsable de Comptes dans un grand groupe international. Expatriée en Lorraine depuis plus de quinze ans, je reviens chaque année en Bretagne et me réserve toujours de longues balades à St Malo, où je rêve d’habiter. Mariée et mère d’une fillette de 12 ans, j’ai toujours aimé lire et écrire, aussi loin que je me souvienne. Et par-dessus tout, j’adore les histoires qui finissent bien… ou pas (et aussi le caramel beurre salé…)

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Citations et extraits (44) Voir plus Ajouter une citation
— Salut.
Contre toute attention, il me sourit et me serre dans ses bras.
— Salut, mec. Tu tiens le coup, comment tu te sens ?
Je hausse les épaules en tournant la tête sur ma droite, évasif.
— Comme si un trente-six tonnes m’avait percuté.
Il sourit de plus belle et me dévisage.
— Quoi ?
Les mains sur les hanches, il affiche une moue rapide.
— Rien. Tu as le temps pour un café ?
Je plisse les yeux, sur mes gardes.
— Où est le piège ? Tu es le meilleur pote de Byron et je suppose que je suis persona non grata au sein du groupe.
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Tout en continuant à m’habiller, boutonnant ma chemise, je demande :
— Remi Dickinson habite-t-elle toujours ici ?
Henry fronce les sourcils et m’interroge :
— Excusez-moi, monsieur. Je ne suis pas certain de saisir le sens de votre question.
D’un geste rageur, je tente maintenant de faire mon nœud de cravate, en vain.
— Vous savez... Une petite brune... Cheveux longs... Des yeux bleus comme la glace...
Henry me dévisage, dépité. Il s’avance vers moi et prend le relais avec ce fichu bout de tissu.
— Oui, monsieur. Elle est encore présente dans la maison. Hier après-midi, lorsque Mlle Maisie est rentrée de l’institut, Graham et Mlle Remi l’ont emmenée faire du poney dans le parc.
Je risque un regard vers le vieil homme en haussant un sourcil.
— Graham ?
— Oui, monsieur. Marius a préféré prendre ses distances avec Mlle Remi.
Henry ajuste ma cravate et serre d’un coup sec, m’étranglant presque, l’œil inquisiteur. Par ce geste, il me fait clairement part de sa désapprobation. Une part de moi est soulagée que Marius ait pris cette décision et l’autre est désolée que je ne sois qu’un pauvre idiot.
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— Deux rendez-vous, rien que ça ! Pour ta gouverne, sache que le gala en question est une remise de trophée à l'industriel le plus prolifique de l'année écoulée, c'est à dire lui. Tout le gratin sera là. La presse, également. Ma vieille, t'es cuite. Tu ne connais pas Caleb. Quand il veut quelque chose, il l'obtient. Peu lui importe la manière de faire. Il arrive toujours à ses fins.
Le rouge me monte aux joues. Je ne suis pas une petite fille que l'on met en garde contre le grand méchant loup. J'ai toujours choisi mes partenaires et ce n'est pas Caleb Prescott qui va y changer quelque chose.
— Je suis assez grande pour décider de ce que je veux faire. En prenant rendez-vous avec Caleb, j'alimente les caisses de ton association, permets-moi de te le rappeler. Ce con est en train de financer une association qui lutte contre sa propre entreprise. J'ai presque envie de te dire que c'est un coup de maître.
Connor s'adosse à la balustrade du balcon et croise les bras sur son torse.
— Arrête, s'il te plaît. T'en crève d'envie, ça se voit. Tes pupilles se dilatent juste quand tu parles de lui.
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Je ne sais pas à quel moment j’ai arrêté de me dire qu’il fallait que je m’enfuie. Longtemps, j’ai cherché un moyen de partir, de quitter l’enfer dans lequel je me trouvais, mais maintenant, je ne sais pas, je n’en ai plus envie. Je suis fatiguée, brisée, démolie. Parfois, j’attends même la mort avec une certaine impatience et, en même temps, je me dis que si elle m’emporte avec elle, il aura gagné. C’est ce qu’il veut, finalement, me tuer quand il sera lassé de jouer avec moi. Mais avant cela, m’a-t-il dit, il aimerait me faire connaître l’amour.
L’amour… c’est tellement abstrait, pour moi.
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Je vais rebrousser chemin lorsque la petite voix de Maisie m’interpelle.
- Viens.
J’avance dans la pièce et me poste devant la jeune femme. Elle est tellement adorable, si belle et pourtant totalement innocente que mes larmes reviennent gorger mes paupières.
Jamais je ne pourrais faire de mal à Maisie. Jamais. Elle me montre la couverture du doigt et je me glisse dessous. Installée, je chuchote.
- Tu regardes quoi?
Elle sourit et répond en murmurant.
- La Belle et la Bête. C’est la Belle et la Bête. Remi belle.
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— Et moi, j’ai besoin qu’on me foute la paix avec Caleb Prescott. Si tu es venu ici dans le but de prêcher pour sa paroisse, tu peux repartir. Je ne changerai pas d’avis. C’est trop… douloureux.
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« — Alors, Superman ? Je te plais ou pas ?
Il me provoque avec suffisance, et je dois bien avouer que cela me déroute un peu. Je ne sais pas s’il m’apprécie ou s’il me déteste même si nous venons seulement de nous rencontrer. On ne peut pas dire que notre premier échange ait été très chaleureux. Je relève légèrement la tête et assène :

— Ou pas.

Keagan me fixe avec intensité, relevant subtilement le coin de sa bouche en un sourire arrogant.

— C’est bien ce que je pensais. »
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« Mon cœur rate un battement. Alors que je croyais qu’il ne voudrait plus jamais me parler, voilà qu’il souhaite passer un moment privilégié avec moi, je n’en reviens pas. Mes lèvres s’étirent en un long sourire béat et je secoue la tête par la négative.
— Je pensais qu’après ce matin…
Marshall fait un pas vers moi et hausse les épaules :
— C’est ça, ton problème, Benson. Tu penses trop et plus que tout, tu penses à la place des gens.
Bam. Marshall : 1 – Benson : 0. »
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« Le Russe n’a pris que quelques secondes pour faire sauter le cran de sécurité et mettre en joue mon coéquipier, mais Sarge a dégainé son arme et vient de l’abattre sans état d’âme. Son bras retombe le long de sa cuisse, le flingue encore chaud. La douille rebondit au sol puis s’immobilise. Je pose une main ferme sur son épaule, retenant un cri de douleur lorsque ma blessure se rappelle à moi.

— Je n’avais pas le choix. »
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« King me tape dans le dos en chuchotant :
— Et il s’appelle comment, mon rendez-vous de quinze heures ultrasexy qui n’est pas gay ?
Je rougis en évitant soigneusement son regard :
— Benson. Je m’appelle Benson.
Je l’entends soupirer en secouant la tête :
— Prénom sexy pour un mec sexy… Je sens que je vais avoir du mal à me concentrer, moi. »
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