Prologue
Lorsqu'on a cette impression que la vie veut nous envoyer un message. Que peut-être, nous ne méritons pas le bonheur. Quand tout ce que l'on avait nous échappe. Quand tous les êtres chers nous abandonnent les uns après les autres.
Peut-on survivre ? Peut-on reconstruire ? Oublier ?
Non ! Jamais, je n'oublierai.
Elle a cette aura lumineuse autour d’elle qui nous attire comme un aimant. J’ai l’impression d’être un de ces moustiques qui ne peut s’empêcher de voler vers la lumière quitte à y laisser la vie et ça me ferait presque peur si je ne savais pas mon cœur complètement hermétique à tout ce qui touche aux sentiments.
Chaque personne qui passe dans notre vie est là pour une raison. Elles nous aident à grandir, à nous connaître nous-même. La vie est bien faite, finalement, non ?
- tu crois que le monsieur, il est tombé sous ton charme ?
- Euh… de quoi tu parles ? questionné-je perdue
- Tonton Jonathan, il dit que celui qui tombera sous ton charme aura intérêt à savoir te rattraper, explique-t-elle en me faisant rire.
- Je crois que tonton n’a pas la lumière à tous les étages.
- bah, c’est normal ! Il n’a pas d’escalier dans sa maison !
Elle a pris une place importante dans ma tête, dans ma vie et surtout, elle s'implante de plus en plus dans mon cœur.
“Elle a cette aura lumineuse autour d’elle qui nous attire comme un aimant. J’ai l’impression d’être un de ces moustiques qui ne peut s’empêcher de voler vers la lumière quitte à y laisser la vie et ça me ferait presque peur si je ne savais pas mon cœur complètement hermétique à tout ce qui touche aux sentiments.”
Ariana
- Marlon, un recommandé pour toi ! crié-je à travers la maison.
La porte qui mène au garage est ouverte, il devrait m'entendre.
- Vous aussi, mademoiselle Duval, une signature ici, s'il vous plaît.
Etonnée, je vérifie le nom et, en apercevant le sceau du tribunal, je perds mon sourire.
Mon frère m’a bien prévenu que je faisais une bêtise quand j’ai décidé de ne plus la voir. Si seulement, il m’avait expliqué pour lui et Azzalée peut-être que je n’aurai pas réagi ainsi. Je me souviens de la façon dont elle m’intriguait.
- Décidément, je vais finir par croire que tu ne peux pas te passer de moi!
Putain, cette voix !
Elle me fait frissonner d'agacement. Si , si d'agacement, hors de question que ça soit autre chose.
Chacun des moments que l'on passe ensemble renforce ce lien entre nous et s'il y a quelque temps j'avais pris la fuite, aujourd'hui, je ne veux surtout pas la lâcher.