Hélène Leloup

Biographie :

Hélène Leloup, née Hélène Copin, est historienne de l'art, expert en art africain et marchande.

Son bac en poche, elle tente HEC, s'intéresse à la politique (versant gaulliste) avant d'intégrer une petite agence de presse. Ce qui lui donne l'occasion, en 1952, d'effectuer un voyage en Afrique. Elle découvre quelques musées, ceux de Dakar et d'Abidjan. Après Dakar et Abidjan, elle avait découvert les Dogons, jusqu'à devenir une spécialiste des arts dits primitifs.

Elle a acquis de nombreux objets dès les années 1950, notamment en Guinée, au Mali et en Côte d'Ivoire. Elle a ouvert en 1954 avec son premier mari, Henri Kamer, une première galerie au 90, boulevard Raspail. Dès 1957, ils ont commencé à voyager sur le continent pour acheter des objets in situ. Ils organisent la 1ère exposition internationale d'art africain et océanien, à Cannes, en 1957. 466 objets sont présentés et redécouverte à cette occasion par Hélène Kamer de la collection du Baron Lycklama non ouverte depuis 1877. En 1959, ils ouvrent une deuxième galerie à New York.

De 1965 à 1967, elle voyage seule en Côte d'Ivoire, au Ghana, au Burkina Faso, et en pays Dogon. En 1966, elle ouvre - seule - sa galerie du quai Malaquais. Elle divorce d'avec Henri Kamer, en 1967 et épouse un architecte, Philippe Leloup, en 1976.

En 1985, Hélène Leloup est prêteur et conseiller scientifique de l'exposition "Le Primitivisme dans l'art du XXe siècle", au MOMA. En 1994, elle publie sa somme sur la statuaire dogon.

Après le fermeture de la Galerie Hélène et Philippe Leloup, après 50 ans d'activité, en 2005, elle est administratrice de la Société des Amis du Musée du Quai Branly – Jacques Chirac, depuis 2008.

Hélène Leloup a été commissaire de l'exposition Dogon au musée du Quai Branly, en 2011.

Figure incontournable du marché de l’art africain, elle a contribué, par son expertise et les expositions qu’elle a présentées, à la diffusion et la valorisation de l’art africain et océanien.