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Biographie :

Henri Laoust, né à Fresnes-sur-Escaut le 1er avril 1905 et mort à Rognes le 12 novembre 1983, est un orientaliste français. On lui doit des travaux fondamentaux sur le courant de pensée hanbalite et sur les schismes dans l'islam.

Henri Laoust fait ses études secondaires au lycée Gouraud à Rabat, où son père est directeur de l'Institut des hautes études marocaines, puis au lycée Louis-le-Grand à Paris. Reçu à l'École normale supérieure de la rue d'Ulm, agrégé d'arabe, il enseigne d'abord à Constantine, puis devient secrétaire général, puis directeur de l'Institut français d'études arabes de Damas (1937-1941). Il est ensuite professeur à l'université de Lyon (1946-1956), au Collège de France de 1956 à 1976 (chaire de sociologie musulmane). Il est élu membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres en 1974.

Cet érudit modeste, ce qui n'excluait pas, parfois, un franc-parler, était en outre membre des académies arabes du Caire et de Damas.
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Source : wikipedia
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Citations et extraits (9) Ajouter une citation
Au mois de Rabi 698 Ibn Taymiya fut convoqué par le cadi hanafite Jalal ad dine Ahmad Ar Razi pour être interrogé sur son livre « Al hamawiyya ».

Il refusa prétextant l’incompétence en matière de dogme, du cadi nommé par le sultan.

Le cadi propageait à travers la ville que cette profession de foi contredisait le Coran et la sunna.

L’émir intérimaire Sayf ad dine Jajan s’efforça de ramener le calme d’autant que la menace mongole se précisait.

Il fut alors convoqué par le cadi chafiite imam ad dine Al Qazwini et ses réponses furent jugées satisfaisantes, tout rentra dans l’ordre et il continua d’enseigner le tafsir à la mosquée des Omeyyades.

En 698 avant l’arrivée des Mongoles Ibn Taymiya composa sa wasitiyya à la demande d’un cadi chafiite de la ville de wasit, qui de retour de la Mecque en passant par Damas se disait inquiet de l’état d’ignorance dans lequel les autorités Mongoles laissaient les populations musulmanes d’Irak.

Quand les Mongoles envahirent Damas, il intervint à plusieurs reprises pour demander la libération des prisonniers musulmans et chrétiens et rédigea de nombreuses fatwa dénonçant la vision suspecte de l’islam des Mongoles ainsi que les atrocités qu’ils ont commises à Bagdad et l’appui qu’ils donnent aux chiites contre les sunnites.

Lors de la troisième invasion mongole Ibn taymiya était toujours à l’avant-garde de la résistance et pris part à plusieurs batailles.

Il s’attaquait également aux innovations présentes dans le monde musulman, il écrivit la wasiyya koubra dans laquelle il dénonçait les déviances doctrinales de l’époque.

Il lui fut à nouveau demandé de répondre au sujet de son dogme en 705 par le sultan du Caire Al Malik An nasir.

La première séance se tint un lundi à la citadelle sous la présidence du gouverneur Al Afram, il devait comparaître devant 4 grands cadis sunnites, on donna lecture de la wasitiyya puis certains points furent débattus.

Ibn taymiya raconte que parmi les objections de ses détracteurs, le fait que la wasitiyya serait une profession de foi hanbalite, il répondit « j’ai voulu faire une profession de foi conforme à la doctrine des anciens, Ahmad Ibn Hanbal n’a fait que transmettre la science qu’il tenait du Prophète paix et salut d’Allah sur lui.

Il voulu faire une profession de foi conforme à l’enseignement des trois premières générations, se dégageant des opinions de foi des différentes écoles jurisprudentielles et doctrinales.

Le vendredi une nouvelle réunion eu lieu en présence du cheikh safi ad dine Al Hindi spécialiste du dogme acharite , à la fin du débat il fut conclu que la wasitiyya était acceptable et qu’aucune critique ne pouvait lui être adressée.

Une lettre fut envoyé au sultan au Caire innocentant Ibn Taymiya et le présentant comme un partisan de la sunna.

Mais une seconde lettre arriva à Damas cette fois au sujet de la Hamawiyya, Ibn Taymiya fut de nouveau convoqué en 705 à la citadelle et le savant acharite Chams ad dine Ibn Adlan l’accusa d’anthropomorphisme, il fut condamné à la prison en 26 Rabi 707, il y restera 18 mois.

Dans ses lettres Ibn Taymiya raconte l’ignorance des savants qui l’interrogent et les accusations mensongères à son encontre ainsi que son effort pour réconcilier les musulmans hanbalite et acharite en les ramenant au credo des anciens.

La force de ses écrits est d’avoir exposée le dogme des anciens de manière à ce que personne ne puisse le remettre en cause, l’acharite lui même ne pouvait trouver à redire, c’est pourquoi seul leurs mensonges permirent de l’emprisonner.

Le vendredi 23 Rabi 707 l’émir Muhanna se rendit à la prison et obtint la libération d’Ibn Taymiya qui fut interdit de retourner en Syrie, il resta donc au Caire.

Il convoque les détracteurs d’Ibn Taymiya pour un nouveau débat mais ceux ci s’excusèrent de ne pouvoir venir.

C’est pour cet émir de la ville de Palmyre qu’Ibn Taymiya rédigea son épître la tadmuriyya.
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Une opinion fort répandue, en milieu sunnite, à l'époque abbasside, est donnée par Baghdâdî : Mu'âwiya et ses partisans, en engageant les hostilités contre 'Alî, doivent être considérés comme des rebelles (bughât) à l'autorité établie, dont le statut a été défini par la Loi, mais ils ne sauraient, en aucun cas, être considérés comme des infidèles. C'est ainsi que le Prophète dit à 'Ammâr b. Yâsir, un des plus fervents partisans de 'Alî, et qui fut tué à Siffîn : « Le parti rebelle te tuera ». 'Alî, de son côté, passe pour avoir dit à un autre de ses partisans : « Nos frères se sont révoltés contre nous ; il est interdit de poursuivre les fuyards et d'achever les blessés » — ce qui n'eût pas manqué d'être permis s'il s'était agi de combattre des infidèles.

Mu'âwiya cependant, tout au long de l'histoire, non seulement en Syrie mais même en Irak et en terre iranienne, a trouvé des défenseurs et des partisans. Sa foi, fait-on remarquer, ne saurait être mise en doute, ni sa qualité de « secrétaire de la révélation ». Son honorabilité ne peut être contestée : 'Umar, qui le nomma gouverneur de Syrie, ne le releva jamais de ses fonctions. Plusieurs hadîths, tenus pour authentiques, montrent que Mu'âwiya fut un homme d'État parfaitement musulman et qu'il fit beaucoup pour répandre la connaissance du Coran. Mu'âwiya, conclut-on, réunit toutes les qualités exigées du calife : le lignage quraishite, la religion, la science, le courage, la bonne conduite envers les Musulmans. D'aucuns vont même jusqu'à soutenir que le califat de Mu'âwiya se justifie, moins par les qualités personnelles de l'homme, que par l'efficacité plus grande de son action en faveur de l'Islam.

On ne saurait certes nier, fait-on encore valoir, que Mu'âwiya soit à ranger parmi les Mekkois — au nombre de deux mille — qui se convertirent l'année de la conquête et parmi ceux dont le Prophète s'efforça de « gagner les cœurs ». Mais beaucoup d'entre eux, ajoute-t-on, devinrent des Musulmans irréprochables et Mu'âwiya fut précisément l'un des meilleurs. Excellent gouverneur de Syrie, il sut gagner l'affection de ses administrés et il ne porte pas seul la responsabilité des troubles qui éclatèrent alors. 'Alî avait sans doute plus de droit au califat, mais il eut le tort de ne pas poursuivre les meurtriers de 'Uthmân et commit ensuite la faute de destituer Mu'âwiya et de ne pas chercher à régler pacifiquement le conflit qui l'opposait à lui. Par son impuissance à contenir l'ardeur belliqueuse de ses partisans les plus exaltés, 'Alî porte une lourde responsabilité dans la déclenchement de la crise. En engageant la lutte contre les rebelles qui ne s'étaient pas encore dressés contre lui les armes à la main, il eut moins pour but de faire triompher la religion que d'imposer son propre émirat. 'Alî, en arrive-t-on ainsi à conclure, est certes chronologiquement le dernier des Râshidûn, mais c'est aussi le moins bon. Mu'âwiya est sans doute le premier des rois, mais c'est le meilleur d'entre eux. (pp. 20-22)
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La fin du califat et le chiisme. — L'historiographie sunnite accuse parfois le vizir Ibn al-'Alqamî et le théologien Nasîr al-Dîn al-Tûsî, un ismaélien passé à l'imâmisme, d'avoir encouragé le souverain mongol Hûlâgû à marcher sur Bagdad et à renverser le califat sunnite. L'accusation certes ne saurait être retenue sans autres preuves, d'autant que les nombreuses intrigues qui précédèrent la fin du califat abbasside n'ont pas encore livré leurs secrets, à supposer même qu'elles le fassent un jour. Mais elle ne saurait non plus être a priori écartée.

On ne peut, en effet, s'empêcher de remarquer que les conflits entre chiites et sunnites qui avaient si longtemps secoué la grande métropole irakienne et qui, depuis al-Nâsir, avaient eu tendance à disparaître, reprennent, à partir de 640/1248, avec une rare violence. L'année qui précéda la chute de Bagdad fut endeuillée par de nouveaux et sanglants incidents.

On ne saurait non plus manquer d'être frappé par le fait que le chiisme des duodécimains allait bénéficier, sous les Ilkhâns de Perse et d'Irak, des coups que l'invasion mongole porta successivement à l'ismaélisme et au sunnisme. Le chiisme enfin, considéré dans son histoire, apparaît comme une de ces sectes élues qui surent travailler, alternativement ou conjointement, par une action de front ou une tenace infiltration, à construire, sur le plan temporel, cette préséance dont la révélation les avait investies sur celui de l'eschatologie et dont la privation était considérée, par elles, comme une frustration ou une persécution.

La prise de Bagdad par les Mongols. — Le 4 safar 656/le 10 février 1258, en tout état de cause, les Mongols commandés par Hûlâgû, s'emparaient de Bagdad ; ils massacraient le calife et une partie de sa famille et plusieurs docteurs de la Loi, dont les trois fils d'Abû-l-Faraj ibn al-Jauzî. Le nombre des victimes fut certes exagéré par l'historiographie musulmane, mais, de toute évidence, considérable, comme fut grande aussi l'importance des destructions commises par les envahisseurs. Le fatwâ arraché aux docteurs de la Loi et proclamant qu'un infidèle juste valait mieux qu'un imam injuste — fatwâ manifestement dirigé contre le califat abbasside — contribua à arrêter massacres et destructions en donnant, à la conquête mongole, un semblant de légitimation. Mais le rattachement de l'Irak à un nouvel ensemble politique eut, entre autres conséquences, celle de le détacher des pays arabes avec lesquels il avait jusque-là vécu en étroite symbiose. Bagdad perdait, d'autre part, la prééminence religieuse et politique que lui avait value, depuis tant de siècles, le privilège d'être le siège du califat. C'est dans les anciennes provinces arabes du califat, en Syrie et en Égypte, et dans le lointain Maghrib, que le sunnisme allait désormais livrer ses points d'appui les plus solides. (pp. 226-227)
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La doctrine azraqite. — C'est sur le problème de la foi et de l'attitude qu'il convenait d'avoir à l'égard des Musulmans coupables d'un manquement à la Loi que le khârijisme se divisa. Allant fort loin sur la voie de l'intransigeance dogmatique et politique, les azraqites assimilaient à des associationnistes (mushrik) et traitaient comme tels tous les Musulmans coupables d'une faute grave, qui se voyaient ainsi exclus de la communauté et voués à une damnation éternelle. Ces fautes, dont l’énumération ne nous est pas donnée par l'hérésiographie, correspondaient aux infractions punies par le Coran. Mais ils faisaient aussi entrer dans la catégorie des grands pécheurs tous les attentistes et les « quiétistes » (qa'ada), c'est-à-dire la masse de tous ceux qui estimaient qu'il fallait s'abstenir de participer à une guerre civile ou de lever l'étendard de la révolte contre tout pouvoir injuste. Nulle place n'était ainsi reconnue, théoriquement tout au moins, dans ce rigorisme sans compromission, à l'opportunisme, au neutralisme ou à l'excuse du double jeu. La pratique de la dissimulation légale (taqîya) que le chiisme a faite sienne et que le sunnisme lui aussi a parfois admise en la soumettant à des conditions fort restrictives, était interdite, aussi bien en paroles qu'en actes.

Les azâriqa sont encore accusés, par les hérésiographes, d'avoir préconisé et appliqué un terrorisme fanatisé, inconciliable avec les données de la Loi révélée, qui admet sans doute la lutte armée contre l'infidélité ou l'hérésie, mais s'attache à en limiter les excès ou les abus. Deux pratiques leur sont reprochées : d'abord celle de imtihân, de l'épreuve probatoire, qui consistait à demander à tout néophyte, comme gage de sincérité, d'égorger un adversaire prisonnier ; ensuite celle de ïsti'râd, du meurtre religieux, qui autorisait la mise à mort non seulement de leurs adversaires, mais aussi des femmes et des enfants, fussent-ils impubères, de ces derniers.

Considérant le territoire sur lequel s'exerçait leur autorité comme territoire d'émigration (dâr hijra), vers lequel c'était devoir de venir chercher asile pour partir ensuite en guerre contre l'hérésie, ils en arrivaient ainsi à considérer le territoire occupé par les autres Musulmans comme un territoire d'infidélité (dâr kufr) où les personnes et les biens étaient licites. (pp. 44-45)
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Nouvelles mesures contre le chiisme. — Relativement rares furent les mesures individuelles contre les chiites. A la condition de ne pas enseigner publiquement leurs doctrines et de reconnaître les autorités établies, les théologiens chiites pouvaient bénéficier de la tolérance de l'État. Un des plus connus, Muhammad al-Sakâkînî (m. 724 h.) vécut à Damas et à Médine sans subir, semble-t-il, de sévices. Il n'en fut pas de même de son fils Hasan, exécuté à Damas en 744/1342 sur une décision du grand-cadi malikite ; on lui reprochait d'avoir publiquement traité d'infidèles les deux premiers califes, Abû Bakr et 'Umar, d'avoir insulté Aïcha et Hafsa, les épouses du Prophète, d'avoir soutenu enfin que l'archange Gabriel s'était trompé en transmettant à Muhammad la révélation coranique destinée à l'imâm 'Alî.

Sur la fin des Mamlûks Bahrîya, de nouveaux incidents se produisirent. En 755/1355, sous le gouvernorat de ‘Alî al-Mâridânî, un chiite d'Irak, disciple d'al-Hillî, de passage à Damas était accusé d'avoir insulté, dans la mosquée des Omeyyades, Abû Bakr, e Umar, 'Uthmân, Mu'âwiya et Yazîd, et d'avoir aussi refusé de prier avec les autres Musulmans qu'il considérait comme des infidèles. Condamné une première fois à la flagellation par le grand-cadi malikite, le perturbateur chiite comparaissait ensuite devant le conseil du gouverneur ; condamné à mort, il était aussitôt exécuté, au pied de la citadelle, sur le marché aux chevaux.

En 763/1363 enfin, le gouverneur de Damas, informé des progrès que le chiisme ne cessait de faire dans la région de Beyrouth et de Saidâ, confirmait, par décret, le caractère schismatique de ce credo et condamnait ceux qui le professaient ou le propageaient. Aucune autre mesure ne fut cependant prise contre le chiisme syrien qui, grâce à l'attachement de ses fidèles à leur foi traditionnelle, réussissait à se maintenir, en dépit du renforcement des positions sunnites. (p. 259)
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Il n’existe pas dans la langue ni dans la Loi de définition précise du grand péché, le terme grand péché ou petit est relatif, un péché peut être qualifié de grand par rapport à un autre plus petit, ou fonction de la menace de Dieu pour l’auteur de tel péché d’un châtiment dans l’autre monde ou d’une sentence ici bas.
L’absence de définition n’est pas une imperfection ou une défaillance de la Loi, c’est une ambiguïté voulue par le Législateur, destinée à inciter les hommes à un effort constant de vigilance et de réflexion.
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De tous les peuples musulmans qui travaillent à leur réorganisation, les Afghans sont cependant les plus religieux et les moins occidentalisés. Il est peut-être même exact de dire qu'ils n'ont nullement été touchés par cette francisation. Nous entendons, par ce dernier terme, l'engouement mis à imiter servilement les Européens dans les aspects extérieurs de leur vie, leurs habitudes, la forme de leur gouvernement, mais non l'étude des sciences, des arts, des techniques et des modalités d'organisation qui de nos jours se sont développés chez eux, alors que nous en avions eu longtemps l'apanage, pendant les longs siècles où eux-mêmes les ignoraient. La nouvelle la plus réconfortante qui nous soit parvenue est que les Afghans s'efforcent d'emprunter aux Européens leurs arts agricoles et industriels, nullement leurs sciences morales et juridiques : ils trouveront dans la morale de l'islam et dans sa loi d'amples ressources qui les dispenseront de ces dernières, (...)
Nous l'avons déjà dit et répété, mais on ne saurait craindre de se répéter sur un semblable sujet. S'ils étaient les voisins immédiats de l'Arabie et s'ils avaient fait de l'arabe leur langue officielle, les Afghans seraient, de tous les peuples musulmans les plus dignes d'être à la tête d'une restauration califienne. Toutefois l'espoir reste grand de les voir ressusciter la civilisation musulmane.
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L’imam Ghazali dit « ce qui compte ce n’est pas la prononciation machinale de formules pieuses qui n’ont de sens que dans la mesure où elles obligent le croyant à être en communication avec Son Seigneur.
L’inclinaison du corps et la prosternation n’ont de sens que si elles traduisent la vénération et la glorification du Seigneur; les mêmes mouvements pourraient être le fait d’un homme qui en son for intérieur songerait à adorer une idole. »
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L'Islam,dans sa diversité intérieure,est avant tout la construction collective de tous ceux qui, aux cours des siècles,l'ont adopté et qui , liés bon gré mal gré par l'histoire,le restent aujourd'hui encore par la similitude des problèmes qui se posent à eux.
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