Henri Meunier

Un album époustouflant d'une extraordinaire force, finesse et qui nous émeut tant.

Une jeune fille habite dans un immeuble. Sa fenêtre est en face de celle d'un jeune homme. Ils se regardent. Ils s'aiment. S'aiment-ils ? Les moineaux traversent pour eux la rue qui ne se traverse pas et leur permet de communiquer : elle donne des graines pour qu'il plante son amour ; il raconte ses rêves pour que les oiseaux puissent nourrir la jeune femme de son imaginaire.

Henri Meunier écrit un texte merveilleusement poétique, jonglant entre rêve et réalité. Régis Lejonc, quant à lui, nous offre des illustrations incroyables avec des points de vue spectaculaires et des couleurs sublimes.

Le format de ce bel objet-livre se prête admirablement bien au jeu des images. Tout en hauteur, il nous permet de plonger dans l'histoire et de suivre les jeunes gens dans leur voyage amoureux.

Un livre magnifique.

J'ai lu cet album avec mes filles. Je recommande cet album plutôt à partir de 10/11 ans.



Parfois dans les histoires que l'on nous raconte, il faut accepter de ne pas tout savoir.

Ici, on ne saura jamais pourquoi l'assassin se nomme ainsi. On devine un contexte de guerre, mais sans savoir laquelle.

Nous avons imaginé ces deux personnages se rencontrant dans les montagnes lors de la seconde guerre mondiale, mais cela pourrait être n'importe quel conflit.



Finalement, peu importe si on est assassin ou berger. Ce qui nous sauve, c'est l'amitié, l'entraide, le partage.



Le berger pourrait rejeter l'assassin et refuser de l'aider au seul motif qu'il a tué. Mais il l'aide, sans poser de question.

L'assassin pourrait abandonner le berger à son sort après la venue des soldats, mais au péril de sa vie il retourne le secourir.



Les images sont magnifiques. Nous avons beaucoup aimé cette lecture, qui sort du lot. Bravo aux auteurs!

Version ultra moderne et revisitée du petit chaperon rouge avec une vraie réflexion sur le pardon. J'ai beaucoup aimé les illustrations et l'écriture du texte est percutante. Beaucoup de réflexions possible après la lecture de cet album et pourquoi pas d'autres détournements dans le même esprit.

Nouvelles aventures des deux amis que sont Taupe et Mulot . Elles tournent cette-fois autour de l'arrivée d'un asticot (devenu Mouche) dans la vie de Taupe. C'est donc sur la parentalité, ses responsabilités et ses originalités que se centrent les trois histoires de ce nouvel opus.

Avec toujours autant d'humour et de décalage, le duo Meunier / Chaud continue à proposer aux jeunes lecteurs des histoires inspirantes (soulevant parfois des questions) avec une bonne humeur communicative.
Lien : http://boumabib.fr

Recueil de dix-sept histoires qui ne sont en fait que l’expression de sept jeunes autour d’un seul et même fil rouge, Pas sûr que les cow-boys s’embrassent joue sur l’alternance de narrateur pour nous laisser entrevoir les relations de ce groupe, les liens qui les unissent, leur amitié, leur amour, mais aussi les blessures et les coups durs. Unis et solidaires, ils avancent côte à côte, s’épaulent dans les moments difficiles, échangent des baisers, et tentent de se sauver d’une vie de famille bancale et étouffante, voir carrément violente.

Henri Meunier livre un récit percutant dans sa construction et les blessures qu’il dessine dans les non-dits, les glissant entre les mots, entre les lignes. Touchants, ses personnages sont multiples et déversent chacun leur tour la douleur de leur existence, la quête du plaisir et leur espoir d’une vie plus belle pour un parent qui se retrouve seul, un petit-frère qu’on ne veut pas voir prendre les coups que l’on endure déjà, mais aussi pour soi, parce que le bonheur est un droit !

L’écriture retransmet les émotions avec beaucoup de justesse. Même si j’ai eu du mal à donner un âge aux personnages de par le décalage entre leur façon de s’exprimer et leurs actes, j’ai été très sensible au choix des mots, à la forme désuète de ce « parler jeune » qui donne un charme suranné et pourtant intemporel aux événements. Par ailleurs, les illustrations en noir et blanc de Nathalie Choux viennent installer un décor et appuyer la douleur et la détresse de ses ados paumés.

Pas sûr que les cow-boys s’embrassent est un récit qui m’a surprise par son histoire, bien loin des amourettes d’écoliers auxquelles je m’attendais mais m’a littéralement prise par la main pour affronter un tourbillon émotionnel que je n’avais pas vu venir.
Lien : https://sirthisandladythat.c..

17 histoires courtes, du point de vue d’une poignée d’enfants, à hauteur de leur ressenti. Des cris du cœur et des coups de gueule, ou simplement des idées dans la tête. Tout est transcris dans leur langage, compréhensible pour les plus jeunes lecteurs, découverte étrange d’une syntaxe et d’un vocabulaire pour les plus âgés…



Nos petits héros racontent leurs vies, leur moi profond. Histoires d’amour, perte d’un proche, caractère trop affirmé ou trop timide par rapport à leur camarade,… La liste des sujets abordés dans ce livre sont nombreux, mais le traitement en histoires brèves, qui se commencent et se terminent, permet de ne pas se sentir sur sa fin.



De très belles illustrations parsèment le livres, réalisées au crayon dans des teintes de noir, gris et blanc. Elles permettent de mettre en image certains moments des récits et de ressentir encore plus profondément les émotions des personnages : l’envie de liberté, la contrainte, le besoin de plaire, l’amour, l’évasion…



Livre court, à l’écriture grossie, on plonge volontiers dans ces petites histoires qui m’ont ravies. J’ai pris un grand plaisir dans cette lecture que je recommande.
Lien : https://lechampdesabeilles.w..

Après avoir lu cet album étrange, je me suis posé quelques questions.

Tout d'abord, le texte. À qui peut-il être destiné ? Difficile à lire pour les petits, absurde pour les plus grands... je ne sais pas. Certains le diront poétique, je le trouve maladroit.

Ensuite le dessin. Bon, je ne l'aime pas. Comme naturaliste je le trouve tout à fait raté avec ses non-sens véhiculés, en plus d'être laids. Mais ce n'est que mon avis.

Bref en dehors du message, si commun, de l'indéfectible amitié, je n'ai pas aimé... et mes petits enfants non plus.

J’ai apprécié cette BD basée sur un fait historique : la résurrection de Jésus. Pas facile pour l’auteur de se lancer dans ce défi. En plus, il s’est vraiment limité à la résurrection, le troisième jour : Chapeau !

Bien sûr, l’auteur transforme l’histoire mais cela peut entrainer une réflexion intéressante car… si Jésus est vraiment ressuscité, cela change la vie.



Dans l’évangile de Matthieu chapitre 28 versets 11à 15, les grands prêtres donnent aux soldats une grosse somme d’argent en leur ordonnant de dire que ce sont ses disciples qui sont venus dérober le corps de Jésus pendant la nuit.

La BD semble aller dans ce sens mais laisse une porte ouverte.

Mais s’il n’y a de résurrection, il n’y a plus d’espérance

Pour moi, Christ est ressuscité et c’est la base de ma foi et de mon espérance.

Bel album !

Le casse parfait, "qui sera vite oublié" selon le légionnaire romain dans le tout dernier dessin.

Le scénario reprend certaines théorie d'historien pour expliquer la résurrection du Christ... mais ici on plonge dans les détails logistiques, et évidemment tout ne se passe pas comme prévu et il faut improviser.

Mais finalement c'est le résultat qui compte.

Le tout est servi par des dialogues assez savoureux, en langue contemporaine et avec des débats sur la volonté divine tout a fait éloquents.

Un petit plaisir à lire

Attention, amour et poésie.



Nous étions tombés en amour avec la belle aventure en mer d'Henri Meunier et Régis Lejonc chez les éditions du Rouergue.



" La Mer et lui".



Les auteurs promettaient à son vieux marin une belle retraite avec sa belle, sa belle Bleue.



Mais la Mer ne pouvait prendre sa retraite, elle manquait au monde.







Ce titre-là est du même ordre, d'une finesse émotionnelle, touchante à fleur de mots.



Nous serons dans l'inspiration.







C'est justement l'histoire d'un jeune voisin et d'une jeune voisine qu'une rue sépare.



Ils ont accroché du regard, de loin et cela suffira pour qu'ils aient envie d'échanger, grâce au passage de moineaux d'un côté et de l'autre.



Par le truchement des illustrations et du texte, le romantisme nous gagne doucement.







À vol d'oiseau, tout est possible mais nous nous demandons si les deux oserons un moment donné franchir la rue qui ne se traverse pas ( c'est son nom), pour se voir de près et se toucher d'une poignée de main.







" Le temps filait, délicieux et gai.



Et le vol des moineaux, allant de l'un à l' autre , semblait tisser un pont entre deux coeurs en friche.



Mais le soir venu, quand les moineaux s'éparpillaient pour regagner leur refuge nocturne, seules restaient en suspens dans l'air les séparant quelques questions têtues.



Est-il possible de s'aimer pour l'éclat d'un regard?...".







Tout est dit dans cette petite verve.



Comment ne pas succomber?



Un travail commun qui parle au sens, aux émotions et à l'imaginaire.



Et nos deux tourtereaux, qu'en sera t-il?



Nous sommes curieux.

Aurore prépare soigneusement sa visite à un vieillard au fond des bois. Elle amène même une pâtisserie. Quels liens l'unissent à cette personne âgée ?



Quelle histoire ! Un album pour les plus grands qui revisite un célèbre conte. On retrouve les protagonistes quelques années après. Un beau message d'espoir, de résilience, de pardon et d'amour. Les images sombres, denses de Lejonc se marient formidablement avec le texte d'Henri Meunier. Une belle lecture mystérieuse et fascinante à souhait..

Les variations autour de la vie et de la mort de Jésus sont nombreuses. Pour ce qui est de ce qui s'est passé après sa mort, beaucoup d'auteurs ont proposé différentes pistes autour de la disparition de son corps. Henri Meunier et Richard Guérineau nous propose avec cette bande dessinée une version qui met au centre Marie-Madeleine et Jacques, identifiés respectivement en tant que femme et frère de Jésus (hypothèse tout à fait plausible au regard de l'étude historique des textes, comme la série documentaire Corpus Christi l'a entre autre bien expliqué). Les motivations de ces deux personnages, l'amour pour l'une, ne pas forcément aller à l'encontre des désir de dieu pour l'autre, les amènent à vouloir sauver Jésus en jouant sur la possibilité de le ranimer après sa crucifixion (après l'avoir fait tomber dans une sorte de coma artificiel avec l'aide d'un centurion). Évidemment, comme dans tout bonne histoire de "casse", rien ne va pas se passer comme prévu. Les ressorts narratifs sont plutôt efficaces. Il y a aussi un vrai soin apporté aux dialogues, notamment ceux sur le bien fondé de cette tentative de sauvetage au regard de la volonté de Dieu, ou sur les différentes interprétations possibles des écritures ou du message de Jésus (l'échange entre le centurion et Judas à ce propos est vraiment bien mené, tout en montrant les potentialités de manipulation possible à l'aide de la rhétorique) . Le dessin est agréable et la mise en couleur est réussie pour tous les passages de nuit. Une lecture agréable, qui laisse en plus le lecteur libre dans son interprétation finale.

En jetant un oeil sur la couverture, en feuilletant furtivement quelques pages, nous pourrions-nous demander si il s'agit d'un album jeunesse.



Henri Meunier va glisser dans son histoire des éléments caractéristiques du conte qui vont nous y ramener, des clins d'oeil qui n'échapperont pas à l'oeil aguerri de l'écouteur d'histoires et qui vont nous faire sortir de l'apparente banalité quotidienne du personnage en présence.







Ce que l'on peut dire c'est que cette jeune femme n'est pas une innocente "faible" femme qui aura par la suite le besoin de se faire secourir. L'auteur nous la fait piquante ( se satisfaisant des derniers arrangements de sa coiffure et envoyant Blanche-Neige se faire voir), dans la jolie force de l'âge, elle se montre sûre d'elle et une femme organisée ( elle doit prendre sa seconde à 17 h à la sortie du collège).



Les jeunes lecteurs ne réagiront pas à un détail sans doute en revanche, les parents ne pourront s'empêcher de remarquer sa ressemblance avec l'actrice Faye Dunaway dans Bonnie and Clyde.



Elle n'est définitivement pas une faible femme.



Filant vers les bois avec sa petite 2CV rouge cerise, elle y respire le bon air humide qui exhale les senteurs champêtre en les traversant.



Elle prend du plaisir et est ici chez elle, sa boite de gâteau sous le bras, elle ne craint pas les mauvaises surprises ce chaperon là.



La jeune femme se prénomme Aurore. Cela ne vous dit rien?



Le texte est d'une grande sensibilité, les illustrations de Régis Lejonc posent une douceur qui force la pénombre ambiante, Aurore est d'un coeur de bois solide.







Il y a tellement d'interprétations possibles à ce titre, au coeur des bois, le coeur de bois, au coeur des bois je n'ai plus peur.



Cet album est d'un niveau roman illustré pour les très jeunes ados.



Nous découvrons l'identité de la personne visitée,



l'habitant de cette triste et sombre maison, c'est ...le Loup. Un vieux loup affaibli par l'âge, un peu abandonné de ses proches, qui fustige son personnel soignant et aussi aigri qu'une "Tatie Danièle" de Chatilllez.



Il se demande encore pourquoi cette ancienne héroïne de son passé qui a bien grandi, a bien construit sa vie, continue de le visiter, de partager son temps et ses galettes.



La réponse d'Aurore fera son chemin auprès des lecteurs qui se feront leur propre idée.



C'est un bel album très inattendu sur la résilience.



Force est de constater que le duo Henri Meunier/ Regis Lejonc se montre souvent poète et profond, original dans ses angles choisis, émouvant dans l'intention et le propos, voir leur " Mer et lui" vraiment formidable.



À découvrir.

Voici une intrigue qui mêle les expériences de Frankenstein, l'exploration des continents et les conflits de conquêtes territoriales européennes. Mélangez tout ça, et vous avez quoi ? Une bonne idée pas tout à fait bouclée.



Je suis assez mitigée sur cette bande-dessinée. Les dessins sont plutôt convaincants mais l'histoire manque de ficelage. En soi, le retour à la vie de ces hommes - présentés comme des explorateurs mais qui n'en sont pas vraiment, premier mauvais point - et l'exploration de l'Antarctique sont deux aspects appréciables et correctement menés, mais, quelques intrigues parallèles n'ont ni explications, ni intérêts. Comme si l'auteur avait commençait quelque chose mais n'avait pas voulu, ou pas pu, finir. Ce qui nous offre une histoire bancale et trouble. Qui est cet homme zombie qui les suit, leur laisse des indices, mais qui n'apporte rien à l'histoire ? J'ai une petite idée mais je n'en vois toujours pas l'intérêt... Comment Ernesto s'en est-il sorti ? A-t-il réussi sa vengeance ? Toutes ces questions resteront sans réponse. Dommage.

Voici un album qui nous est resté et dont on est ravi qu'il fut réédité.

Henri Meunier nous conte une belle histoire d'amour, de longue date et pourtant impossible.

Non pas qu'elle en aime un autre, la Mer est juste ce pour quoi il l'a aimé.



Un vieux loup de mer prend sa retraite et il y invente sa compagne de toujours, la Mer.

Ainsi son aimée emménage t-elle avec lui et décide aussi de se poser enfin, après avoir parcouru largement le monde ensemble.

Les joies du couple sont faites de petits plaisirs ordinaires, ceux d'un couple qui réapprend à se découvrir dans un quotidien d'une intimité tout autre entre quatre murs.

Les inspirations au voyage sous toutes ses formes ne manquent pas d'être évoquée le large, les contes et aventures, les découvertes...

Les illustrations de Régis Lejonc sont belles et décalées, elles accompagnent la métaphore et la portent au niveau de l'imaginaire des pré-ados lecteurs. Les situations sont truculentes.

Mais imaginons que la Mer se retire du monde, qu'adviendra t-il de lui?

Les situations sont catastrophiques et le vieux couple n'ont de solution raisonnable que de se dire adieu (ou à bientôt).

Baigné d'un humour sous-jacent savamment dosé, d'un beau romantisme de récit, "La Mer et lui" est une belle ode au métier de marin et un texte à proposer à partir de 9 ans.

Une histoire d'amour onirique joliment illustrée.

Cet album n'a pas vraiment résonner pour moi - pas de mystère autour de cette rue qui ne se traverse pas, des moineaux messagers comme ça, des sentiments basés sur rien et ne se développant pas... - bref, une ambiance très contemplative qui ne me plait pas plus que ça.

Superbe initiation.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..

Grand et Petit sont nés le même jour.

Petit grandit, Grand rétrécie, rétrécie, rétrécie tellement qu'il disparaît. ..

Très belle histoire d'amitié fraternelle, magnifiquement illustrée.

Lue avec des CM

Dans cet urbanisme qui prive les hommes de communication, elle et lui se regardent, ne font presque que cela et rêvent de l'amour.

Sont-ils amoureux? Peut-être. Ce n'est pas le plus important. Les moineaux sont nourris par elle, ils parlent de liberté à lui. Par leur vol d'une fenêtre à l'autre, des rêves d'amour, des rêves de complicité, des rêves de partage.



Il est question de ce sentiment amoureux, de ce frisson qui attire même si l'on ne se connait pas. Mais bien plus que cela, il parle de liberté et de rêve. La ville, agglomérée, sans nature, est vide de sens et de partage. Les rêves des enfants ne sont pas encore cloisonnés, ne répondent pas encore au dictat sociétal. Il leur est impossible de se parler... bah, ils vont faire mieux, s'aimer.... peut-être se retrouver.

Entre les lignes, c'est un peu de tolérance qui se tricote... ne pas se connaître, ne pas se ressembler et pourtant être sûr qu'il a partage possible.



Les illustrations de Régis LEJONC sont comme ouatées. Des grattes-ciel, une ville grise, noire et marron. Les appartements semblent plus réconfortants mais même si les fenêtres sont grandes ouvertes, les intérieurs restent sombres. La lumière est celle de début et de fin de journée, l'heure de leurs échanges. Les illustrations sont magnifiques, surtout les enfants, surtout leurs sourires timides et leurs rêves.



Et puis un détail, ce livre redonne leurs "ailes" de noblesse aux moineaux, oiseaux ingrats des villes.
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La littérature de jeunesse réserve vraiment des surprises. Et cet album d'Henri Meunier est un condensé d'interrogation, de réflexion et d'originalité.

L'auteur-illustrateur nous propose une histoire randonnée dans laquelle on suit des yeux un chien qui suit un homme qui suit un oiseau. Vous me suivez ? Ce n'est que le début car à chaque nouvelle double-page, il rajoute des éléments, interroge notre société, sa relation à l'amour, au travail, à la nature. Les mots sont doux, ils forment de belles phrases, agréables à mettre en bouche. Les illustrations semblent réaliser en gravure ce qui donne un côté hors du temps tout-à-fait en adéquation avec l'histoire.

Si vous ne connaissez pas, je vous conseille fortement la lecture de cet album.