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Critiques de Henri Nestière (17)
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Quelques heures

J'ai été très intriguée par la quatrième de couverture de ce roman. L'idée que deux personnes se croisent par hasard et que cette rencontre impacte leurs vies respectives m'a plu tout de suite et m'a donné envie de rencontrer Alexis et Lia au plus vite. L'auteur nous emmène sans difficulté au coeur de cette nuit qui changera beaucoup de choses pour nos deux êtres marqués par la vie.



Lia et Alexis sont deux personnages que rien ne devait réunir. Pourtant, lors d'une nuit d'insomnie, leurs errances respectives vont les conduire sur le même chemin. Va alors s'engager une longue conversation qui les mènera au coeur de la nuit, une nuit qui changera leur vie ou quand une rencontre fortuite peut vous marquer profondément et vous permettre d'avancer.



J'aime beaucoup cette vision des rencontres qui sont le fruit du hasard, enfin s'il s'agit vraiment d'un hasard. Certaines personnes sont faites pour croiser notre route, elles nous permettent d'évoluer, de changer notre vision du monde et d'avancer sur notre chemin de vie. Lia et Alexis étaient faits pour se rencontrer, car sans le savoir, ils avaient besoin l'un de l'autre pour comprendre ce qui leur arrive et savoir comment continuer.



Ce texte est touchant et prenant. Il nous pousse à réfléchir à notre propre chemin et à nos propres rencontres que nous avons faites par le passé ou à celles qui nous attendent encore. Grâce à ces personnages nous passons un excellent moment et nous abordons de nombreux thèmes actuels qui sont touchants et forts. La plume de l'auteur ne fait qu'accentuer ce sentiment de vivre en direct cette rencontre et de participer activement à leurs échanges.



En bref, j'ai passé un beau moment de douceur avec cette rencontre hors du temps qui nous pousse à aller vers l'autre pour découvrir ce qu'il peut nous offrir.
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Une ville tranquille

Taylor, sa femme Eiza et leur fille Mia vivent dans une maison dans la petite ville d'Hugewood. C'est a priori une ville sans histoire, jusqu'au jour où Taylor découvre que la ville possède une légende: "La légende de la siffleuse". La disparition d'Ashley, une jeune femme de l'agence immobilière disparaît, inquiète Taylor.



Ce thriller se lit d'une traite, happée par l'intrigue autour de la siffleuse, j'ai eu beaucoup de mal à couper mes séances de lectures, tellement l'histoire est prenante. Dans ce roman, beaucoup de choses sont basées sur des rumeurs et les interprétations. Par ailleurs, Taylor et Eiza ne sont pas natifs de cette petite ville et n'écoutent que très peu les rumeurs et essaient de l'inculquer ses valeurs à leur fille. De plus, Mia subit du harcèlement scolaire et répond par la violence. Ses parents essaient de lui faire comprendre que la violence n'est pas la solution.



J'ai apprécié les différents personnages qui gravitent autour de Taylor: sa femme, sa fille, ses collègues et ses voisins. Le personnage de Taylor est super sympathique à suivre.



La plume de l'auteur est fluide, facile à lire et addictive. 



Un thriller à découvrir sans plus attendre !



Je remercie l'auteur de m'avoir permis de lire son livre via le SP.




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Alrin, tome 1 : La vengeance du fou

Sympathique premier tome d'une saga fantasy moins traditionnelle qu'on pourrait le croire au premier abord.



Le résumé m'a attirée vers ce titre, par curiosité de voir comment l'auteur allait traiter le sujet de la vengeance. Je souligne également la couverture, que je trouve tout à fait adaptée et harmonieuse avec l'ensemble.



La plume de Henri Nestière convient tout à fait au genre : précise, un peu sophistiquée, elle rend bien les différents discours des personnages et nous plonge rapidement dans l'ambiance médiévale des riches et des pauvres. On suit Alrin lorsque la perte de sa femme le fait plonger dans la folie, et c'est cette même folie qui l'accompagnera tout au long de ce premier tome.



Je dois dire que c'est cette particularité qui a suscité mon intérêt et m'a tenue en haleine tout du long : on est face à un (anti-)héros pas banal, tout en nuances, rempli de bonnes intentions mais souillé par une guerre familiale qu'il n'a pas demandée, abîmé par la vie et corrompu par des sentiments de vengeance et de haine qu'il ne parvient pas à maîtriser.



C'est ce caractère plus que le déroulement de l'histoire qui a marqué ma lecture, et qui distingue ce roman des autres histoires de fantasy. Je suis très curieuse de voir où le scénario va aller pour la suite, et je suis globalement assez satisfaite de ce premier tome.



Une jolie surprise donc, je réserve mon jugement global pour la suite parce que j'aime mieux parler des sagas dans leur intégralité, mais le postulat de départ est prometteur !
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Alrin, tome 2 : La perdition du fou

Très agréable troisième tome que je recommande vivement aux amateurs de la saga !



J'ai le sentiment que la plume de Henri Nestière a mûri avec son personnage, et il nous offre ici un récit touffu, extrêmement lisible malgré les enjeux politiques et le nombre de personnages à suivre, et difficile à lâcher.



Le personnage d'Alrin continue la belle évolution qui me plaît tant depuis le premier tome, il semble décidément bien plus sage que ce que l'on pourrait croire et je prends toujours beaucoup de plaisir à le suivre dans ses aventures. D'autres protagonistes gagnent en importance, et je tiens à souligner le travail fait sur Ragen qui s'étoffe et gagne également en charisme.



Côté scénario, un vent de changement se lève dans la région, et ça fait beaucoup de bien. Le rythme narratif est agréable, on suit Alrin et les autres à travers ces différents meurtres et le mécontentement général qui pourrait bien aboutir à un soulèvement...



Bref, tous les ingrédients sont réunis, le talent de conteur de Henri Nestière est toujours au rendez-vous, et j'ai beaucoup aimé retrouver tout le monde et être témoin à large échelle de l'évolution de leur monde !
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Alrin, tome 2 : La perdition du fou

Ravie de retrouver le personnage d'Alrin dans ce deuxième tome encore plus sombre et introspectif que le précédent !



J'aime toujours autant ce héros malheureux, fou, alcoolique et désespéré. L'auteur nous offre une belle palette d'émotions, alors qu'il continue à se battre contre les injustices dans l'espoir de se sauver lui-même. Alrin continue de voir et de parler à sa femme défunte, qui prend une dimension plus importante et qui m'a beaucoup plu également. Les personnages secondaires ne sont pas en reste, notamment Ragen et les gens du petit peuple qu'Alrin tente de sauver.



Ce tome s'inscrit dans la continuité du premier tout en offrant une intrigue bien construite et complémentaire. La plume est agréable, parfois un poil chargée (notamment dans le premier chapitre où beaucoup de phrases ont la même construction grammaticale) mais rien de rébarbatif. L'auteur met beaucoup d'accent sur les émotions d'Alrin, ce qui me plaît particulièrement !



En bref, un tome qui devrait tout à fait plaire à ceux qui ont aimé le premier. C'est une saga pas comme les autres, qui ose un héros faillible mais attachant dans sa détresse. J'espère tout de même qu'il trouvera un semblant de paix au bout du chemin !
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Alrin, tome 2 : La perdition du fou

Je remercie l'auteur, Henri Nestière de me permettre de découvrir à nouveau l'univers d'Alrin. Ce personnage pour qui la vie n'est plus qu'un fardeau qu'il se doit de porter sur ses épaules, comme un condamné à mort.



Il s'agit là du second tome, attention au risque de spoiler !



Je ferais attention bien sûr, mais sait-on jamais.



Cette étrange et violente épidémie, qui sévissait durant le premier tome, a enfin pris fin, ainsi que deux familles rivales. Mais cela ne soulage toujours pas notre héros, bien au contraire, nous assistons à nouveau à une douloureuse et violente descente au enfer.



Alrin devient incontrôlable. Il erre à nouveau, il est violent et toujours alcoolique, et mépris dont font preuve les personnes autour de lui face à la douleur ou la misère autour d'eux le rende juste imprévisible, brutal et effrayant.



Oui, les gens ont peur de lui, de ses réactions, de cet homme qui n'est plus que l'ombre de lui-même.



Mais est-ce vraiment important pour lui ? Comment les gens le voit ou le juge. Non. Il est reclus dans une sphère de souffrance, et même l'alcool semble peiner à soulager ces douleurs insupportables.



L'auteur nous livre dans ce second tome un homme totalement anéanti, brisé, qui n'a plus rien à perdre. C'est déjà bien trop tard pour lui.



Cependant, des disparitions inquiétantes d'enfants du "bas monde" vont ranimer sa rage et cette folie omniprésente qui l'enveloppe comme un lourd manteau. Pourquoi les autorités ne réagissent-elles pas en conséquence ? Pourquoi les plus aisés s'en lave les mains ?



Alrin marche sur une corde raide et très usée. Il est à bout, il a déjà tant perdu qu'il est comme un animal sauvage enfermé dans un carcan trop étroit, mais il avancera encore et toujours.



Les émotions qui sont retranscrites tout au long du récit sont prenantes, angoissantes, étouffantes, mais il est impossible de ne pas se laisser prendre au jeu. Alrin est un homme touchant que la douleur à totalement changé, cependant, le voilà fonçant à nouveau vers des difficultés quasi-insurmontables. Mais cela ne l'arrête pas, et l'auteur nous le fera bien ressentir.



Le récit est saisissant et sans pitié, mais je dois avouer que j'aime beaucoup ce personnage. Alrin est peut-être un fou, mais il reste avant tout un homme complexe qu'il faut prendre le temps de découvrir en profondeur.



Un excellent tome 2 que nous offre Henri Nestière !
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Alrin, tome 1 : La vengeance du fou

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Les contes de Drimael

Au travers de ces 13 contes, Henri Nestière aborde des sujets d’actualité en semant des petites accroches dans nos mémoires; En effet à la lecture de certains contes, je n’ai pas pu m’empêcher de me rappeler certains de nos contes traditionnels comme Robin des Bois, Cendrillon, Le chaperon rouge, la Belle et la Bête, la Belle aux bois Dormants…



ça m’a donné l’impression que l’auteur les avait revisité pour les adapter à l’actualité, les modeler pour qu’ils fassent un lien même tenu entre la lecture des adultes (avec leur mémoire) et celles des enfants (avec leur imagination); et le tout en utilisant la conjugaison du passé propre au conte.



J’ai trouvé ce paradoxe très intéressant, c’est à dire comment l’auteur arrive avec cette technique a abordé des sujets d’actualité au travers de contes revisités ou non et d’en transmettre une valeur, des valeurs positives.



Je peux affirmer que j’ai deux préférés :



Cœur d’Or

Ange et Face d’Ogre



D’un côté cette bienveillance infinie, transcendante et de l’autre cet amour inconditionnel et forcément bienveillant, patient, compréhensif, protecteur bref l’amour avec un grand A.

En Bref :



Chaque conte est particulier, chaque conte apporte une vue sur les valeurs de la vie. L’auteur parle d’avidité, d’amour, de handicap, de bienveillance, du vieillissement au travers de ses personnages de conte aussi accessible aux enfants qu’aux adultes.



Je me répète sur les notions abordées, car ça me semble important pour la portée de ces 13 contes
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Tei Lagan et les conséquences du coeur

Le style d’écriture de l’auteur nous plonge direct dans le 18ème siècle. Le récit est conté par Tei lui-même qui s’exprime comme en son temps. C’est étonnant, et ce n’est nullement dérangeant. Bien au contraire, on se sent proche de Tei, de ce qu’il vit au milieu de ces bourgeois, de ces nobles suffisants. Mais aussi de ses sympathiques amis paysans ou taverniers. C’est un style très beau, très imagé et beaucoup plus vivace qui transforme la lecture presque en film.



Je me suis attachée immédiatement à Tei, peut-être parce qu’il était victime d’abus judiciaire. Que son retour à la maison était triste… malgré sa joie d’être libre et de se rapprocher des deux femmes de sa vie, on sentait que quelque chose n’allait pas… malgré cette joie, la lectrice que je suis, était déjà triste sans savoir… Dans sa vengeance, on ne peut lui en vouloir, car face à ses actes, il reste conscient que c’est mal, mais ils doivent payer. Comme il dit, ils doivent connaître « les conséquences du coeur ». On ne peut pas mépriser la vie des gens juste parce que sa position le permet. Dans son dessein de vengeance, on sent l’homme bon, d’ailleurs il aide Jeanne, Justin et d’autres pour compenser ses actes malsains, il ne se sent pas plus pardonnable pour autant; mais sa bonté ressort de ses personnages manipulateurs.



J’ai suivi avec fébrilité la déchéance de ces assassins, j’avais peur que Tei soit confondu, et enfin le dernier acte de Tei n’est pas si étonnant quand on a appris à connaître cet escrinier de Landudal; ça termine l’idée qu’on se fait du personnage, c’est rassurant et triste à la fois.

En Bref :



L’écriture de Henri Nestière m’a conquise, ce fut une très agréable lecture.



Un récit passionnant, triste, touchant où réel et imaginaire s’entremêlent.
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Pour toi. Pour nous

Je retrouve avec plaisir l’écriture d’Henri Nestière qui sait si bien nous plonger dans ses histoires.



Partant d’une découverte archéologique sur un site en Auvergne, l’auteur nous emmène sur les traces d’Elvo le gladiateur et Célia la noble romaine.



L’histoire est écrite en latin selon la tradition romaine et non Celte… L’auteur choisit les écrits d’Adélia pour conter l’aventure bouleversante d’Elvo et Célia ses parents.



Henri Nestière bâtit son histoire sur un fait historique et je trouve que le récit est d’autant plus poignant parce qu’on sait que certains faits ont vraiment eut lieu; c’est tragique et puissant à la fois. Les descriptions de l’évasion, des combats, des batailles, de la guerre tout simplement, avaient l’air si juste qu’on aurait presque pu sentir l’odeur du sang et entendre le bruit des glaives qui s’entrechoquent.



Cet immense amour que se vouent l’un à l’autre Elvo et Célia est indestructible et les rend tellement invulnérables. C’est exactement comme ça que doit être l’amour ! Ils vont déplacer des montagnes pour réaliser leurs rêves de liberté et d’amour.



Par deux fois au moins, en lisant cet amour insondable, j’étais submergée d’émotions au point de verser des larmes. C’était si bien décrit, si réel, tellement poignant. Vraiment MERCI Henri Nestière de m’avoir fait ressentir ces émotions si fortes !



Je me suis attachée plus à Elvo qu’à Célia, juste pour ses valeurs, ses envies de liberté à tout prix, pour cet amour qu’il protège, mais il ne néglige pas son devoir de guerrier et part défendre sa patrie dans le seul but de protéger sa liberté encore une fois et cet amour. Célia est tout aussi honorable, tout ce qu’elle abandonne est très important c’est une nouvelle preuve que cet amour peut abattre des montagnes. Elle aussi recherche la liberté, certes, elle n’est pas esclave mais elle est prise dans les protocoles des nobles familles avec des contraintes qui empêchent toute liberté à la femme.



Ce que j’ai vraiment apprécié c’est que l’auteur reste malgré tout très réaliste.

En Bref :



Pour moi c’est un coup de coeur, cette histoire est tellement poignante !



Découvrir, redécouvrir des pans de l’histoire de Rome et ses gladiateurs fut un vrai plaisir.



Cette histoire est tellement belle qu’elle restera un moment gravée dans ma mémoire.



Un moment de lecture comme on en voudrait à chaque nouveau livre
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Alrin, tome 3 : la purification d'un fou

On termine le tome 2 en plein désarrois, qu’est vraiment devenu Alrin, l’auteur nous met dans le doute…



Et on commence ce tome 3 sans Alrin, j’avais une petite pointe de regret; Et sans le Träck Maingalf, Crovunstan allait vraiment finir mal. Personne n’est aussi efficace qu’Alrin.



Après ce traumatisme qu’à connu le quartier de Vine; un mal s’attaque aux nobles cette fois; et les Träcks dirigés par le Clèr semblent dans l’incapacité à trouver la moindre piste. La Cléria s’étant privée de son meilleur élément, le Clèr n’a plus beaucoup de solution.



Comme si un problème ne suffisait pas, un mystérieux nouveau personnage entre dans la donne et ravive les vieilles blessures; qu’est venu chercher cet inconnu ? C’était intéressant et inquiétant en même temps, cette nouveauté dans le récit.



Alors pour les futurs lecteurs, ALERTE SPOILERS !



Alrin revient en ville encore plus mal en point qu’il n’était parti. Fatigué, usé par sa détention; son retour étonne, surprend, fait peur. Pour certain, Alrin revient d’entre les morts… Si au début, il semble brisé pour de bon; Alrin nous montre qu’il a encore de la ressource et que sa mission n’est pas terminée. Il a soif de justice, d’équité.



J’étais vraiment soulagée de le voir revenir, même s’il n’était pas au mieux de sa forme. Zylis veille sur lui, et chose qui m’étonne toujours un peu c’est qu’elle entretien toujours sa violence, si elle semble l’apaiser par moment, elle sait aussi attiser cette colère et la pousser à son paroxysme.



Alrin apparait extrêmement lucide, froid et réaliste. Il établit un plan à l’aide de Zylis et il montre à quel point il n’en dérogera pas, il va aller jusqu’au bout sans jamais douter de l’issue. Il m’a étonné, il était précis, autoritaire, implacable car la situation le nécessitait et à ce moment c’était très agréable de le voir vraiment en pleine possession de ses moyens et là on croit en lui et on est obligé de lui faire confiance, on a envie de le suivre car il devient un meneur d’homme, un faiseur de justice, de liberté et d’égalité !



Ce tome 3, ça n’est plus Alrin seul, c’est Alrin et cette ville qui lui tient à coeur autant qu’il la déteste (Enfin c’est surtout, l’individualisme des habitants qu’ils soient nobles ou habitants du plus pauvre quartier qui le révulse.)



Alrin (ou l’auteur, on ne sait plus trop bien qui a pris le pouvoir 😉 ), toujours, guidé/accompagné par sa Folie a réussit une nouvelle fois à me surprendre, avec une facette de lui impressionnante !

En Bref



Un final surprenant, Alrin est encore plus impressionnant qu’il n’est depuis le début !!



Il est toujours aussi attachant sinon plus encore, oui il boit, il est violent et méprise les gens; mais il sait être très attentionné et avoir des mots doux pour qui le mérite.



Cette tristesse inconsolable, il a choisit finalement d’en faire une force, consciemment ou inconsciemment.



Il n’y a pas assez de Merci, Henri Nestière, cette trilogie d’Alrin aura été une aventure captivante et éprouvante, bien plus encore qu’une lecture passionnante !



Que dire de plus… Crovunstan à une chance immense d’avoir Alrin !!
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Alrin, tome 2 : La perdition du fou

Quel plaisir et en même temps quelle douleur de retrouver Alrin; comme Onyris, j’éprouve presque de la tendresse pour cet homme inconsolable, personne ne peut malheureusement l’aider dans sa douleur;



L’épidémie est stoppée, les familles Royenn et Downstend sont anéanties; Alrin erre dans les rues à sa charge, seul et désœuvré plus aucun but pour lui maintenir la tête hors de l’eau… Il sombre doucement mais surement, en proie à des accès de violence imprévisibles contre les gens lâches et indifférents à la misère et à la douleur des autres… Il maintient l’ordre dans les rues à sa charge grâce au respect mais aussi à la peur qu’il inspire au pire des brigands.



Au travers des mots de l’auteur, j’ai ressenti cette peine, ce désœuvrement, cette vie vide de tout sens que l’alcool apaise de moins en moins. Que c’était dur de lire la déchéance, la perdition d’Alrin; Le voir se diriger droit vers les ennuis, droit vers un non retour inévitable. J’ai vraiment senti qu’il n’avait plus rien à perdre et c’était douloureux à lire … Et là on sait que rien ni personne ne pourra apaiser cet homme; Allun et Onyris ont compris qu’ils pouvaient juste être présent, l’écouter et le restreindre un peu contre cette envie destructrice. Quant à Ragen, il a peut-être trouvé de quoi raccrocher à Alrin, mais c’est un mince fil de lumière…



Dans ce tome 2, Alrin n’a plus foi en l’être humain, seuls quelques uns ont le privilège d’avoir son respect; Et cette fois, sa folie le freine dans son besoin de violence, dans son besoin de frapper et se faire frapper; Quand il faut elle l’apaise, mais elle sait aussi, on dirait qu’elle a compris qu’elle ne pouvait plus l’arrêter face à l’inéluctable. Par moment on retrouve cette folie sombre et sanguinaire qui le pousse dans l’obscurité et la lectrice, que je suis, comprend ses actes, et comprend surtout ses raisons… mais en même temps j’ai surtout compris qu’il n’avait plus rien à perdre et peu lui importait les conséquences; ça m’a rendu triste…



J’ai les réponses aux questions que je me posais à la fin du « tome 1 : la vengeance du fou », désespéramment…



J’ai aussi retrouvé, dans ce tome 2, cette notion d’injustice entre les classes sociales; Encore plus marquée par le fait que des enfants disparaissent mais tant que ça ne touche pas aux bourgeois et aux nobles, il n’y a pas nécessité de faire une enquête; et ça Alrin a beaucoup de mal à le supporter. De même que le bourreau n’est pas inquiété car il fait partie de la haute société…



Face à cette injustice là, le peuple enfle de colère; le sujet est douloureux puisqu’il s’agit d’enlèvement d’enfant, et bien pire encore. Aveuglé le peuple en arrive aux extrêmes, mais le pire dans tous ça c’est qu’en lisant les lignes de ce passage malheureux, je me suis retrouvée comme le peuple à penser également au voleur d’enfant, étant complètement dans l’ambiance tendue du moment, j’ai compris qu’une étincelle pouvait tout faire dégénérer très très rapidement et déraisonnablement !



Ce tome est entièrement tourné sur Alrin, ses états d’âme, son courage d’affronter l’injustice et d’essayer d’y remédier au détriment de sa personne et de son devenir.



Et cette couverture lui rend bien, on voit un homme résolu, déterminé qui n’a peur de rien et qui n’a plus rien à perdre …

En Bref



Quel tome difficile et marquant !



Définitivement je suis attachée à Alrin peu importe qu’il soit fou, alcoolique et justicier (je veux dire… malgré la loi); c’est un homme fou de tristesse et épris de justice à s’en oublier lui-même.



Merci Henri Nestière, pour me faire ressentir tout ça rien avec vos mots mais aussi pour me pousser à la réflexion et à la compréhension du monde qui nous entoure;



C’est comme ça que je conçois la lecture !
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Alrin, tome 1 : La vengeance du fou

Une fois encore l’auteur change de genre littéraire, il s’attaque à la Fantazy. C’est mon genre de prédilection dans le choix de mes lectures en général. Mais je pense que c’est la première fois que je lis un roman de Fantazy de ce type. Car habituellement quand j’entends Fantazy c’est synonyme de pouvoir magique, de mage, d’un ennemi sombre, obscur et redoutable. Mais j’avais perdu de l’esprit que la Fantazy ne se résume pas qu’à cela.



En effet, l’auteur nous emmène dans le village de Hantre où Alrin le fou travaille comme homme de justice. Il a cette particularité, la folie, qui peut effrayer ses ennemis, ses proies mais aussi ces collègues mais son travail est toujours fait comme il est demandé. Sa folie le décale de la réalité parfois, il paraît souvent absent… mais en fait il est en tête à tête avec sa folie.



Alrin n’est pas un héros, il n’a pas fait d’éclat à proprement parler… c’est un homme meurtri par la vie, une vie sévère cependant elle ne l’a pas complètement détruit… et la folie dont elle lui a fait cadeau l’aide si on veut à continuer, à avancer.



L’auteur nous conte l’histoire de cet homme fou amoureux devenu fou de tristesse… Quelqu’un l’aide à encaisser toute cette tristesse, et à surtout l’aide et le pousse à assouvir cette vengeance qui le consume.



Au fil de ma lecture, Alrin est devenu un personnage attachant. Certes il est fou, revêche, alcoolique et violent mais on sait nous le lecteur qu’au fond de lui il y a un coeur en or fou de douleur. Car malgré tous ses traits de caractères assez négatifs, Alrin éprouve encore de la compassion pour les autres, pour certains; ceux en qui il reconnaît de la bonté, de la loyauté et une belle âme, et ça il tient à le protéger de la noirceur qui envahit Hantre.



Je ne vais pas spolier mais cette folie qui le consume, m’a plusieurs fois laisser un arrière goût amer, certes elle l’aide à se tenir debout mais elle le pousse dans l’obscurité, elle le pousse à commettre des actes irréversibles… plusieurs fois cette folie que je trouvais au début douce et belle s’est mise à évoluer très rapidement vers un côté sombre et sanguinaire, entraînant Alrin avec elle … et on sent qu’Alrin lui ait tout acquit et ça m’a énervé mais c’est complètement normal… mais quand même ! Rhoooo ! Pour comprendre foncez lire ce roman !



« La vengeance du fou » est le tome 1; Donc pour la suite je me demande : que va devenir Alrin ? que va faire sa folie ? Comment va t-elle l’entraîner encore plus loin ? Dans quel but désormais ? Oui c’est tout autant de questions que je me suis posée aux derniers mots lus.



Dans ma lecture, il y a aussi cette notion d’injustice qui ressort entre les différentes classes sociales : Alrin a l’habitude de combattre la vermine, les assassins, les mauvais bougres aussi bien du côté des pauvres que du côté des riches… mais son combat, sa vengeance va l’obliger à se mesurer aux nantis qui n’ont aucune envie de céder du terrain à un fou. Cette lutte des classes paraît à Alrin injuste. Un homme qu’il soit issue de la noblesse ou d’un milieu plus pauvre n’échappe pas à la justice… mais ce dont Alrin est témoin lui insuffle du dégoût face à cette injustice car pour lui chaque homme mérite la même justice.



Cette même injustice l’auteur nous la montre quand le peuple a peur, il peut aisément être manipulé pour obtenir la sécurité… Et quand le danger est présent, les nantis savent et peuvent se mettre à l’abri pendant que le petit peuple de travailleurs affronte ce danger chaque jour… un petit clin d’œil peut-être à notre société qui creuse de plus en plus les différences… 😉



Un tout petit mot sur la couverture qui je trouve correspond parfaitement au personnage d’Alrin !

En Bref :



Encore une étonnante histoire et un rappel essentiel (pour moi !) que la Fantazy est un vaste genre multipliant les types littéraires.



Merci Henri Nestière pour cette passionnante histoire, pour toujours me faire confiance tout comme moi je sais qu’à chaque nouveau roman de genre littéraire différent j’aurais un très bon moment de lecture !
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Quelques heures

Sur les conseils de l’auteur, Henri Nestière, j’ai lu son récit en écoutant en boucle une playlist de Lene Marlin; Nouvelle expérience pour moi qui lis presque toujours dans le silence. Eh bien Merci Henri, car cette musique collait parfaitement à votre récit, de plus ça a contribué à me mettre encore plus dans l’intimité de ces deux âmes échouées…



Je retrouve cette écriture si vivante propre à l’auteur, et je me suis laissée surprendre une nouvelle fois !



Le récit commence par la défaite d’Alexis Felone, Il est mis KO sur le ring et ne ressent plus rien et s’écroule. Au même moment Lia tombe sur son lit de tristesse de désillusion… L’auteur met tout de suite dans l’ambiance, on entre dans la vie de ces deux là par la petite porte, la porte du dernier instant, de la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Ils en sont là, tous les deux à quelques mètres à peine l’un de l’autre, âmes éperdues dans un océan d’ingratitude et d’acharnement médiatique, dans le but de les anéantir par pure méchanceté, sacrifiés sur l’autel des apparences, du mensonge, du fric et des faux semblants…



La rencontre : elle est fortuite, fugace mais j’ai senti comme Alexis qu’il fallait qu’il s’attarde; Lia avait besoin de lui et lui avait besoin de Lia même s’ils ne le savent pas encore. Une rencontre entre deux jours, il est minuit et l’auteur m’a donné l’impression de mettre le monde sur pause pour Alexis et Lia. J’ai beaucoup aimé le réalisme avec lequel ils entrevoient leurs vies de ce jour, leur premier contact pas évident mais si essentiel.



Ensuite, au travers de leur périple dans la ville; ils échangent sur leurs rêves passés et perdus, les débuts regrettés rattrapés par la machine Business… Ils se complètent, pas forcément d’accord mais pas forcément en désaccord; Chacun complète la vision de l’autre, ils se soutiennent.



L’auteur traite d’un sujet très actuel : la tyrannie des réseaux sociaux; car oui, il faut être conscient et surtout ne pas se fermer les yeux, beaucoup de gens, pas tous, se servent des réseaux sociaux pour déverser leur haine, leur venin sur des proies qu’ils ont habilement choisies ou au hasard… et c’est tellement facile derrière son écran. La loi de l’apparence sans âme est la religion dictée par le Dieu de la communication moderne. Bon heureusement il ne faut quand même pas tout voir en noir, il s’agit comme l’écrit l’auteur, comme le dit Alexis « d’une minorité qui prend beaucoup de place et d’importance » mais c’est une minorité… Les médias ne sont pas en reste, ils jouent le jeu de cette loi de l’apparence sans âme, il faut du commercial, il faut des potins qui se vendent, il faut du glauque pour faire du fric… ouais c’est super sombre comme vision mais c’est quand même réel…



Dans leur pérégrination, Alexis et Lia vont aussi se questionner sur l’Art et ses « Mille visions » (lisez ce roman vous comprendrez), sur leur présent qu’il faut à tout prix préserver et défendre et pour ça ils se remettent en cause, ou cherchent un chemin différent pour trouver le parfait alignement entre ce qu’ils font, ce qu’ils sont et ce qu’ils ont réellement envie.



J’ai vraiment aimé ces petits clins d’œil musicaux, notamment « Nothing else matter » de Metallica ! (j’adore !!) et la cloche de AC/DC !! Wow ça m’a renvoyé quelques années en arrière, pfiou …



Je m’arrête mais j’aurais encore beaucoup beaucoup à dire !!





En Bref



Pour finir, cette lecture fut un instant paisible, touchant et fort;



Le moment magique où deux êtres sont là l’un pour l’autre, se sauvent mutuellement et la promesse pas si impossible que ça.



Un récit qui me reste en mémoire, qui m’a poussé à la réflexion et me pousse encore… Un récit qui m’a fait sourire, qui a étreint mon petit coeur et mouillé mes yeux; un récit important, tellement contemporain qui m’a fait passer par des émotions intenses !
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Une ville tranquille

Voilà nouveau roman, nouveau genre !



Cette fois, l’auteur Henri Nestière signe son premier Thriller et une fois n’est pas coutume, son écriture est rudement efficace ! Il le sait, je ne suis pas fan de ce genre de littérature mais je savais que je pouvais lui faire confiance et que je ne serais ni déçue ni trop heurtée 🙂



Dès le début, j’ai senti cette ambiance collante, sombre presque désespérante d’une ville sur le déclin; Avec cette routine de vie de commérages, de médisances et de secrets, propre aux petites villes ou petits quartiers, peut-être en opposition à l’indifférence des grandes villes.



La tension s’est accentuée pour moi dès les premiers signes de la légende de « la siffleuse ». J’ai alors gardé mon esprit fixé sur Taylor. C’est un personnage entier, simple, bon camarade et bon mari. J’ai vraiment aimé sa ténacité, presque son acharnement à montrer (prouver) les choses telles qu’elles sont et encore une fois envers et contre l’avis général. Il essaie de garder la tête froide. Cette ténacité je lui attribuais à cette intuition malsaine que quelque chose se tramait et que s’il laissait tomber, ça risquait d’être vraiment mauvais…



Dans ce récit diablement efficace, tout est basé ou presque sur des rumeurs, sur ce que chacun croit savoir ou a vu et interprété, ou encore a entendu dire par un tel… Bref à partir de ces innombrables bribes, la rumeur gonfle et chacun y va avec sa petite interprétation.



Taylor et Eiza ne sont pas natifs d’Hugewood et ne semblent pas être portés sur cette culture du commérage. Ils ne donnent pas foi aux avis de chacun, ils préfèrent suivre l’affaire de loin, avec les minces découvertes de la police. Aussi cette façon d’aborder les choses avec discernement, ils essaient de l’inculquer à leur fille Mia, qui se bat contre le harcèlement à l’école, ses parents essaient de lui faire comprendre que la violence n’est jamais une bonne réponse.



Au travers du personnage d’Eiza, l’auteur aborde aussi le thème du racisme, ce rejet silencieux mais pas moins violent.



Ce roman est un huis clos, dans une petite ville, tout se passe à Hugewood et l’auteur démontre que les rumeurs, face à l’inacceptable, amènent à des situations extrêmes et malheureuses.



Les descriptions de l’auteur mettent dans l’ambiance en laissant planer tout au long du récit un sentiment de malaise, de peur grasse et collante. Dès l’instant où l’auteur fait allusion à la légende de « la siffleuse », l’ambiance s’alourdie, les personnages eux-mêmes ne sont plus si sereins… et au fur et à mesure des mots, des lignes du récit, je tendais le dos, je pressentais quelque chose qui ne venait pas et ça me laissait dans une latence flippante. Je me suis mise à douter de tel personnage puis d’un autre car finalement j’adoptais le comportement des tous ses habitants suspicieux. Impossible de dénouer l’affaire jusqu’à la fin, jusqu’au dénouement.



La rumeur fait l’ambiance du récit, il n’y a que très peu de violence à proprement parlé à part la violence de la rumeur et de l’imagination… malgré tout, trois scènes m’ont particulièrement ébranlé… par leur violence; ça c’est mon côté hypersensible qui a beaucoup de mal à digérer ce genre de scènes; dans ces moments là je maudis mon imagination et un tout petit peu l’auteur 😉



Un dernier mot pour la couverture qui illustre à merveille le roman, l’ambiance de ce thriller; C’est gris, calme trop calme, inquiétant …et ce fameux corbeau !

En Bref



Un thriller efficace, lent, tenace et angoissant !



Encore un nouveau genre réussit Monsieur l’Auteur !
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De pouvoir et de sang

Comme à mon habitude avec l’auteur, Henri Nestière, je me laisse emporter par son écriture et dès les premières lignes je plonge très rapidement dans son univers.



Alors cette fois encore, c’est un récit fantasy sans vraiment de magie à proprement parler. Le royaume d’Elor enterre son roi, et son fils Ariest doit prendre la succession. Tout est une question de pouvoir dans ce récit de manière aussi subtile et cruelle que peut être cette course à la puissance.



Au travers de personnages opposés dans leur façon de conduire leur peuple, Henri Nestière nous montre les différents rouages du pouvoir.



Le roi Ariest est peu sûr de lui, il suit un peu trop les avis de ses conseillers en qui il a toute confiance mais ce qui lui manque, qui lui fait défaut (et c’est là que certains y verront une brèche et chercheront à s’y engouffrer) c’est de finalement prendre une décision en accord avec ses propres principes, suivre son intuition.



Danann quant à elle, a décidé de survivre et elle sait ce qu’elle veut pour son peuple. Donc c’est presque naturellement qu’elle s’est imposée en chef, en Lorni des Rôns qui veulent bien la suivre. Elle tient ses promesses, c’est une briseuse de chaînes ( 😉 =>> Daenerys) ; Son peuple lui fait confiance car elle n’a jamais menti et elle est toujours restée juste face à chaque situation. Bienveillante mais intransigeante quant à ses exigences pour le bon fonctionnement de la vie à l’intérieur de son peuple, de son clan.



Puis il y a les comploteurs, qui œuvrent dans le dos de leur dirigeant. Des personnes a priori au delà de tous soupçons mais trop sûr d’eux quant à la politique d’un royaume. Des menteurs manipulateurs éhontés qui devront payer cher leur trahison.



Ensuite, au regard de cette guerre puissante et avide de sang, il y a aussi un autre personnage qui lutte pour la survie de son peuple mais il a été dupé, manipulé et dans sa détresse il n’a certainement pas vu d’autre solution.



Voilà ce que le pouvoir peut faire quand il est mal utilisé, détourné… Le doute est nécessaire quelques fois pour réfléchir davantage, mais trop de doute peut peut-être poussé à faire des erreurs. Utiliser le pouvoir avec bienveillance c’est aussi une facette intéressante; Utiliser la force furieuse et brute du pouvoir, faire couler le sang pour la survie de son peuple c’est également une facette incontournable. Si chacun des personnages ont le pouvoir d’agir selon sa conscience, sa situation, on peut voir dans ce récit les conséquences de chacune de ces voies. Attention, elles ne sont pas toutes à décrier, ces personnages ont agit selon l’urgence de la situation, selon leur éducation, selon leur égo, selon leurs désirs. Chacune de ses raisons est à décortiquer.



Ce récit sur le pouvoir et le sang est autant de pistes de réflexion qui pourraient très bien s’adapter à l’actualité, je trouve par certains côtés…





En Bref



Un récit passionnant lu en un peu plus d’une journée;



Le thème du pouvoir est traité sous différents éclairages, et donne à réfléchir.



Les personnages sont fascinants, tant dans leurs forces que dans leurs faiblesses et leur façon d’appréhender le pouvoir et le sang versé !
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Une route, une guitare

Au travers du témoignage de Steve Belton, l’ancien batteur des Clearwind, l’auteur, Henri Nestière, nous plonge dans l’Histoire des États-Unis dans les années 60-70, des années pleines de changements, de revendications, des années sombres, ségrégationnistes et avec en toile de fond la guerre du Vietnam.



Steve Belton ne va presque rien omettre; il va raconter la naissance du groupe Clearwind, son évolution, son passage au travers des faits marquants de l’Amérique; les groupes phares au côté desquels ils évoluaient; Les embrouilles, les dérapages, les bras de fer avec la maison d’édition. Le tout en total adéquation avec Clearwind qui se maintenait à une place très honorable dans le coeur des fans.



C’était une lecture très riche en référence, l’auteur connait bien cette période et c’était super intéressant d’un point de vue historique.



Mais, et oui je pose un « mais », au bout d’un petit moment j’ai trouvé que je ne lisais plus un roman mais un documentaire sur un groupe de Rock mythique des années 60-70. J’avais l’impression de lire une énumération de faits historiques et le groupe Clearwind passait au second plan. Alors je me suis dit que je ne me mettais pas dans le bon angle ou que peut-être je n’avais pas appréhendé le roman de la bonne façon.



Je me suis mise à lire autrement, de façon à comprendre en quoi les faits marquants de l’Histoire des États-Unis avait pu forger, influencer le groupe Clearwind voir même les autres groupes de cette époque, et la lecture est devenue plus fluide moins « scolaire ».



Ce personnage central, Jimmy Stonend, est un repère dans la traversée des années 60-70. Que les choses soient claires, l’époque, les mouvements de révoltes populaires ont forgé Clearwind mais Jimmy Stonend avait déjà mis sa touche; Pour lui, seule la musique compte; il devait en être ainsi pour tous les membres du groupe, sinon ça n’aurait pas fonctionné. Jimmy était un leader charismatique pour son groupe mais pas seulement, il était celui qu’on peut suivre en toute confiance, même quand ça menaçait de chauffer. Toutes ces révoltes sévèrement arrêtées dans la répression ont beaucoup influencé ses textes, ses chansons; même à contre courant des consignes de la maison d’édition; La guerre du Vietnam également l’a ébranlé mais pour lui la musique devait résister à tout ça, la musique devait être incorruptible et pour tous sans distinction. D’ailleurs si certaines de ses chansons étaient pleines de sens cachés, d’autres étaient très émouvantes, je pense particulièrement à celle en hommage à « Ray ».



Au travers du témoignage de Steve, Jimmy apparait comme un personnage entier, attachant et épris de liberté et surtout pas corruptible. Il était prêt à faire des concessions avec la Maison d’édition mais il arrivait toujours à ses fins d’une quelconque façon. On sent bien qu’il reste une face cachée de Jimmy qu’on ne connaitra pas; si ses coéquipiers n’ont pas réellement touché l’essence même de Jimmy Stonend, il est évident que nous en



temps que lecteur le mystère restera entier. Jimmy Stonend était un être torturé, épris de liberté et d’égalité, engagé mais pas réactionnaire. Voilà ce que je retiendrai de ce personnage mystérieux, charismatique et attachant.



Un petit mot sur le personnage du journaliste dont l’évolution est intéressante, je ne dirais pas pourquoi mais il ne ressort pas de cette interview indemne; il comprend que c’était peut-être l’entretien de sa vie !

En Bref



L’auteur Henri Nestière nous propose avec ce roman une petite virée dans l’Amérique des années 60-70 avec tous ses bouleversements sociaux, ses prises de conscience, sa musique et ses excès !



Impressionnant tant les références sont nombreuses et permettent vraiment de situer, d’implanter l’histoire de Clearwind et Jimmy Stonend mais aussi des groupes mythiques de l’époque.
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