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3/5 (sur 8 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Le Havre , le 06/07/1861
Mort(e) à : Paris , le 25/02/1942
Biographie :

Archiviste paléographe et docteur ès-lettres, Sous-chef des archives anciennes aux Archives nationales, Henri Parent de Curzon publia des textes latins, traduisit de l'allemand et de l'espagnol en français. Historien et musicologue.

Source : http://data.bnf.fr
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Bibliographie de Henri Parent de Curzon   (16)Voir plus

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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
On croira sans peine que les débuts de Grétry à Paris furent déconcertants au possible; mais nous savons qu'il n'était pas homme à se décourager, et que les reproches que pouvait lui valoir l'excès de sa témérité avaient toujours pour effet, comme il dit, « d'enflammer son émulation ». Il eut du moins la sagesse de commencer par écouter beaucoup, et de ne pas se compromettre à l'aveugle. Nous verrons s'il en fut récompensé.

Déçu par l'Opéra et par Rameau, dont son éducation romaine ne pouvait encore sentir la puissance originale, et, à la Comédie Italienne, plus intéressé par les interprètes que par le répertoire même, qui lui était familier, il trouva son plus utile plaisir à la Comédie-Française, « dans l'étude de la déclamation des grands acteurs ». Surtout, il s'ingénia et réussit à faire quelques connaissances importantes dans le monde musical et littéraire. Philidor, particulièrement, le plus remarquable des musiciens français d'alors, s'occupa pour lui de la recherche d'un livret qui lui permît de se faire connaître. Malheureusement, la confiance accordée à l'auteur d'Érnelinde se repliait devant le nom inconnu du jeune Liégeois. Tout au plus eût-on accepté une collaboration, et Grétry ne s'y prêta jamais.
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Si le dix-septième siècle est en France, comme nous l'avons dit, une des époques les plus pauvres en œuvres de critique et d'esthétique musicale, il est en revanche une des plus intéressantes pour l'histoire de la musique dramatique, parce que c'est une période de recherches et d'essais, féconde en plus d'un genre. Et il doit nous arrêter particulièrement dans l'ordre d'études que nous poursuivons ici, parce que ces recherches et ces essais ont eu surtout une base littéraire, que jamais l'équilibre n'a été sauvegardé aussi absolu entre le poète et le musicien, et que, si le second a continué, pendant tout ce temps, à être considéré comme subordonné au premier, celui-ci n'en a fait que plus d'efforts pour maintenir son rang.
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Qu'on ne dise pas que son existence de peintre a été transformée par son mariage. La transformation datait de plus haut, du temps même de son retour d'Italie. Le douloureux état de sa femme la rendit seulement irrévocable et son coeur d'homme accepta vaillamment le sort ; mais sa carrière n'en fut pas, à tout prendre, dénaturée. Il s'était juré de réaliser ses souvenirs des terres antiques et il se tint parole. Il s'était promis de peindre des figures « de style » et il en peignit, sans doute, plus qu'il ne l'avait prévu, mais toujours d'une conscience jalouse, avec une incontestable dignité de talent.
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L'histoire de M. V. Maurel est bien curieuse. Jamais artiste ne fut mieux doué sous le rapport du tempérament et de l'intelligence, et ne mit plus à profit ces dons si riches, — et c'est, en quelque sorte, de l'excès même et de la variété de ses qualités que ressortent ses défauts. C'est l'artiste chercheur, creuseur par excellence, mais qui cherche trop, qui creuse trop, qui veut trop renouveler toutes choses.

Sa voix, point exceptionnelle en puissance, mais d'une rare étendue, d'une extrême souplesse, d'un timbre exquis, le destinait par nature aux plus beaux succès de chanteur; — sa grande taille, sa prestance, la flexibilité de ses traits le prédisposaient à faire un comédien remarquable. On dit qu'il hésita d'abord entre les deux carrières, et finalement choisit la scène lyrique. Mais on peut bien croire que déjà c'était avec l'idée, vague d'abord, puis de plus en plus fixe en son esprit, d'une sorte de fusion. Avec le temps, ce fut tout un système de réformes, destiné à révolutionner l'art et à renouveler des traditions décidément démodées. Il débuta sous d'heureux auspices, et un autre se fût contenté de ses premiers succès. Il eût pu prendre modèle sur les Nourrit, les Roger, les Faure, allier le goût et la sincérité de l'expression au charme de la diction, à l'ampleur de l'organe vocal, et devenir un grand artiste par des moyens connus.
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Le 14 octobre 1800, à neuf ans, il exécutait en public le concerto en ré mineur de Mozart, et, dès les années suivantes, les journaux commençaient à parler de lui comme de l'un des meilleurs pianistes de la ville. Il avait, du reste, été tout de suite à bonne école. Remis, en 1799, entre les mains d'un élève de Clementi, Franz Lauska, il intéressa Clementi lui-même, qui fit tout un séjour chez les Béer, en 1801, pour donner des leçons à l'enfant.
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« Jamais, dans toute ma carrière (avait écrit Mendelssohn), il ne m'est arrivé de rencontrer artiste plus noble, plus loyale, plus vraie que Jenny Lind. Nulle part, je n'ai vu les dispositions naturelles s'unir si intimement à l'étude, à la profonde sensibilité du coeur. » Ces éloges, on pouvait les adresser à Christine Nilsson à son tour, et la nature l'avait dotée de plus d'avantages : sa voix avait plus d'étendue et de force. On sait quelle extraordinaire justesse elle possédait dans les registres les plus difficiles, dans ce sommet de l'échelle vocale inaccessible à presque tous les sopranos.
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La critique avait été particulièrement flatteuse pour son tableau de concours. Elle y avait applaudi des qualités peu ordinaires en pareil cas, de lumière et d'air, de légèreté et de goût; elle avait remarqué la perfection du rendu des masses d'arbres, fruit manifeste d'une observation personnelle ; elle avait su deviner enfin que l'artiste devait avoir déjà vu d'autres cieux, car son site évoquai des impressions frappantes de réalité... Plus tard, il lui arrivera de traiter Alfred de Gurzon d' « académique », parce qu'il aura passé par Rome et aimé l'Italie.
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Wagner savait à qui il avait affaire. Peut-être même pensait-il, comme Nietzsche encore : « qu'un artiste ne peut avoir d'autre patrie que Paris». Depuis sa jeunesse il n'avait cessé de tenir ses regards fixés sur la France, et sa vie était hantée du regret de n'avoir pas reçu chez nous cet accueil qui avait été également refusé à Mozart mais qui avait assuré le triomphe de Gluck.
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La Règle du Temple est donc doublement précieuse, puisqu'elle est la base de toute étude sur l'organisation intérieure de l'Ordre des Teutoniques aussi bien que de l'Ordre des Templiers. Pour l'histoire de ceux-ci, nous possédons, grâce à la Règle, dans leur dernier état et dans leur réunion la plus complète, des témoignages originaux, précis et authentiques sur un Ordre qui est encore bien mal connu. Les historiens, cependant, n'ont pas accordé à ce document l'attention qu'il mérite. La plupart paraissent même en ignorer l'existence : ils parlent volontiers de « statuts secrets, » qu'ils ne connaissent pas, mais qu'ils imaginent infâmes et monstrueux; ils ne tiennent pas compte d'une source aussi pure et aussi certaine que la Règle française, et accordent un crédit aveugle à des traditions vagues ou à des conclusions passionnées, qui ne reposent que sur des témoignages le plus souvent récusables.
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Les juges les plus sévères ont reconnu à Mlle Garcia une voix magnifique, d'une étendue extraordinaire, une méthode parfaite, une facilité charmante, un talent dramatique plein de force, d'imagination et de vérité Mlle Garcia aura fort à faire si ce ne sont que des promesses; elle débute comme bien d'autres voudraient finir.
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