"L'encyclopédie junior du cheval et de l'équitation" et "Assiete et position" de Guillaume Henry.
Cette vidéo est une interview de l'auteur au Salon de Paris 2015.
L'impulsion est le désir du cheval de se porter en avant. Chez certains chevaux, ce désir est naturel, chez d'autres, il est acquis par le dressage. Il dépend du tempérament, mais aussi de la race: certaines races dites "de sang" ont naturellement plus d'impulsion que d'autres.
L'impulsion se caractérise par la poussée des postérieurs, et s'associe à l'idée d'un rôle propulsif de l'arrière-main.
"Il y a des signes.
C'est évident.
Il suffit de le lire.
Ou plutôt, il suffirait de les lire pour connaître, à l'instant même, par omniscience, la course du monde, en démêler les causes et les effets.
Et peut-être éviter le pire.
Encore faudrait-il les voir, ces signes. Et parvenir à les lire. Double difficulté.
À supposer aussi que chacun n'en cache pas d'autres, comme autant de réalités déformées, inversées, avalées dans un prisme géant.
Tout cela est peut-être un peu confus. Mieux vaut commencer par le début. "
Vous êtes assis sur le dos de votre cheval qui, par sa locomotion, imprime des mouvements à votre assiette et à vos jambes. Le déplacement des membres étant different à chaque allure, les mouvements de l'assiette et des jambes sont eux aussi différents au pas, au trot et au galop. Chaque cavalier étant droitier ou gaucher, donc, par nature, dissymétrique, une jambe sera toujours plus souple que l'autre: ne serait-ce que parce que l'on monte à gauche et qu'ainsi les mêmes muscles travaillent en élongation (entrainez-vous à monter à droite comme à gauche). Cette dissymétrie accentue évidemment celle, naturelle, que possède aussi le cheval. Nous allons indiquer les mouvements des jambes du cavalier aux différentes allures.
Si la cadence est la mesure régulière que le cheval observe dans ses allures, elle s'enrichit de nuances plus complexes dès lors qu'elle se rat tache au dressage
Dans sa définition de la cadence, Pierre Chambry poursuit ainsi: "Au mot cadence s'ajoutent souvent certaines nuances: ainsi, en dressage, un cheval bien mis s'en va non seulement à des allures régulières, mais encore à une lenteur majestueuse qui favorise un début d'élévation des gestes dans une mise en main parfaite"
Le trot est une allure essentielle du dressage car les mouvements des membres y sont symé triques et les oscillations de l'encolure limitées en tous sens.
Le trot contribue au développement du système cardiaque, pulmonaire et musculaire du cheval (c'est l'allure des trottings, indispensables dans la mise en souffle).
Il améliore la fixité de l'encolure (notamment chez le jeune cheval).
De la tenue des rênes dépendent la précision et la justesse d'emploi de l'embouchure. On distingue une tenue des rênes à une main ou deux mains, dans l'utilisation d'un filet simple, d'une bride ou d'un filet accompagné d'un enrênement.
Elle étouffe. Il la soulève brutalement. Elle l'entend râler. L'odeur de renfermé de ses vêtements lui donne la nausée. Un vertige s'empare d'elle. Ses yeux se voilent.