Hervé Do Alto est doctorant en science politique (IEP d’Aix-en-Provence, CSPC/CREALC), et réalise une thèse sur le MAS bolivien. Français, il est le correspondant de Rouge et d’Inprecor en Bolivie.
Mais, plus que tout, dans un pays où les fractures ethniques redoublent les divisions de classes, c’est en faisant émerger les intérêts communs de populations d’ordinaire désarmées par leurs propres divisions que la gauche conquiert le pouvoir
L’Ethnicité dans la vie politique bolivienne » qui fait ressortir que « les plus pauvres revendiquent une identité indigène pour valoriser une situation de dominé, et les plus riches nient une identité blanche associée aux partis traditionnels et aux oligarchies économiques.
Mais, plus que tout, dans un pays où les fractures ethniques redoublent les divisions de classes, c’est en faisant émerger les intérêts communs de populations d’ordinaire désarmées par leurs propres divisions que la gauche conquiert le pouvoir