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Critiques de Hideji Oda (31)
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La forêt de Miyori, tome 1

Auprès de mon arbre je vivais heureux...

Miyori, petite tokyoite d'une dizaine d'années n'entonnerait pas cette chanson à pleins poumons! Abandonnée par sa mère qui a fui le domicile conjugal pour un bellâtre, elle est livrée comme un paquet de linge sale par son père au domicile de ses grands-parents paternels, dans une splendide chaumière en lisière de forêt.

Après avoir ravalé sa déception, elle s'ouvre au monde et c'est alors que viennent à elle une foule de créatures et d'esprits hantant la forêt et visibles d'elle seule.

Une vision panthéiste de la mère nature, une ode à la forêt, un peu de fraîcheur...

Je dédie cette modeste critique au roi de l'Argonne, chêne remarquable qui a marqué mon enfance et mon adolescence et à tous ces arbres dont la noble circonférence mériterait un peu plus de déférence de notre part!

Une belle lecture pour grands et petits...

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La forêt de Miyori, Tome 2 : Les saisons de M..

Miyori la petite tokyoïte revêche et taciturne est devenue la reine de la forêt, succédant à sa grand-mère. Elle voit et entend les esprits qui la peuplent et est chargée de la défendre. Au début de l'album Miyori entend une voix qui semble sortir d'un livre lui disant que le seul moyen d'échapper à l'île de l'enfer est de se jeter de la falaise. Miyori saute du cerisier et se retrouve dans l'eau de la rivière. De retour à la maison, elle apprend qu'une de ses anciennes camarades de classe de Tokyo s'est suicidée. Sa grand-mère lui enjoint de repartir à Tokyo pour les obsèques.

J'ai beaucoup aimé cet album, centré sur le suicide des adolescents. La petite Miyori n'a rien pu faire pour aider sa camarade de classe, victime de harcèlement scolaire. Elle ne se souvenait même pas d'elle. Elle va aider une autre pré-adolescente qui préfère les livres aux hommes puis tendre la main à une troisième petite peste toujours en colère. Même si L'album traite aussi de problèmes environnementaux, la forêt est vue surtout comme un refuge apaisant et bienveillant pour les humains de bonne volonté.
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La forêt de Miyori, Tome 3 : Les saisons de M..

J'ai trouvé ce dernier volume très très confus. C'est l'hiver, on retrouve le monde spirituel de Miyori. L'esprit du vieux cerisier, le vieux Nego se meurt. Jusque là je pige, le cycle de la vie tout ça. Et puis, les parents de Yumeko, la petite peste du volume 2 ouvrent une supérette au village. Et puis des Amérindiens débarquent. Le père et la fille. Le père, qui boit, prétend être le fils caché de la grand-mère de Miyori, qui s'en défend. Buddy sa petite fille se croit destinée à apporter la mort. Miyori voit un esprit étrangement muet sur son épaule. Le père de Miyori va venir aussi et puis les copains, et puis la mère...

Je n'ai pas tout compris. On saute du coq à l'âne. On raconte le début d'une histoire et puis on l'abandonne aussitôt. A mon avis l'auteur a été forcé de conclure la série un peu trop vite. La trilogie se termine par une naissance. Miyori est devenue une enfant forte et heureuse de vivre au milieu de la nature, avec les anciens. Mais cette fin me semble très artificielle. Les adultes demeurent paumés, déraisonnables, catastrophiques jusqu'au bout.

Alors pourquoi grandir?





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Japon : Le Japon vu par 17 auteurs

Dois-je rajouter quelque chose à la couverture ?

Voilà l'occasion de découvrir le Japon par des mini-nouvelles en BD.

17 auteurs, 16 scénettes représentant le pays du soleil levant.

A l'initiative de Frédéric Boilet, auteur francophone vivant au Japon, il s'agit de mélanger les cultures, de provoquer des rencontres entre des dessinateurs français et japonais.



Pas plus d'une histoire par soir (de 3 à 15 pages), avant de me coucher ; ce recueil, je veux le savourer, l'explorer. Et je partagerai un peu de son âme, un peu de son art avec vous.



Quelques noms connus, mais vu mon manque de culture en la matière, les 3/4 ne me disent rien. C'est aussi l'occasion pour moi de découvrir ces auteurs et dessinateurs.



Donc au programme et dans le désordre :

Frédéric Boilet, Fabrice Neaud, Daisuke Igarashi, Kazuichi Hanawa, Etienne Davodeau, Mayoko Anno, Little Fish, Joann Sfar, Tayo Matsumoto, Nicolas de Crécy, Emmanuel Guibert, Schuiten & Peeters, Aurélia Aurita, David Prudhomme, Kan Takahama et Jirô Taniguchi.



Autre précision : chaque auteur organisera sa nouvelle autour d'une ville ou d'une région bien précise du Japon, afin d'avoir un inventaire très exhaustif de la culture nippone et de voyager à travers toutes ses iles et contrées.
Lien : http://leranchsansnom.free.fr/
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Japon : Le Japon vu par 17 auteurs

Cette rencontre avec le livre est curieuse : je l'ai pris à la médiathèque, me réjouissant de lire ces récits séparés sur un de mes thèmes de prédilection, le Japon. Or, quand j'ai replongé les yeux sur les planches, une déception m'a prise - j'avais déjà lu ou feuilleté ce livre et il ne m'avait pas plu. Embêtée, j'ai retenté l'essai : il est vrai que certains styles de dessins m'avaient alors rebutée ; en BD ou manga, je suis assez difficile, je n'aime que certains types de dessin et j'ai du mal à aller au-delà.



Sur les 16 histoires, j'en ai vraiment aimé 5, dessin et scénario confondus. Toutefois, même celles que j'appréciais moins ont éveillé ma curiosité, m'ont dévoilé un pan du Japon que je ne connaissais pas, ou que j'étais contente de trouver. Les lieux sont variés, une carte présente la géographie de chaque histoire, les personnages et donc les points de vue sont variés, cela donne une vue d'ensemble du mode de vie japonais - si ce n'est qu'il revient toujours une chose : les Japonaises sont belles ! (et elles apprécient les Français)



Nous voyons se déployer sous nos yeux aussi bien le mode de vie urbain, l'agitation, le rythme de la grande ville, que les sentiers de campagne, les temples, les parcs, la forêt... Souvent les auteurs européens racontent une excursion, des monuments, nous exposent une topographie picturale de leur expérience de la ville, de l'architecture. Les auteurs japonais nous font découvrir des souvenirs, des émotions, des relations, des éléments de leur culture. Il est assez souvent question de l'Alliance française ou de l'Institut franco-japonais (il faut rendre à César... c'est par eux que ce projet de Frédéric Boilet s'est développé).



Certaines de ces histoires s'aventurent sur des territoire plus singuliers : la science-fiction avec le remarquable duo Schuiten-Peeters, la recherche du "Japon gay", avec Fabrice Neaud, ou encore l'histoire sans paroles Le Tournesol de Little Fish. On peut aussi y croiser le grand Jirô Taniguchi, ou même lire un texte accompagné de dessins comme des gravures, par Emmanuel Guibert. On peut dire en tout cas que ces BD s'appuient sur des textes solides, je n'ai eu aucun mal à en tirer des citations.



Pour ce voyage immobile, je vote apprécié, 4/5, et suis contente d'avoir repris et redécouvert cet ouvrage.
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La forêt de Miyori, tome 1

Une belle découverte

Miyori, onze ans, est une petite tokyoïte taciturne et revêche. Un peu avant la saison des pluies, sa mère s'est enfuie avec un jeunot. Son père, débordé de travail, la laisse chez ses propres parents qu'elle ne connaît pas. Ils habitent une belle chaumière en lisière de forêt. A peine arrivée, la grand-mère l'envoie jouer dans la forêt en lui confiant une clochette destinée à se faire remarquer des nombreux habitants de la forêt. Mais Miyori pense plutôt à téléphoner à Yukihito, un copain qu'elle trouve minable mais le réseau ne passe pas et elle jette alors rageusement son portable dans la rivière. Puis, elle s'allonge au pied d'un énorme cerisier, des idées noires plein la tête...

Je m'attendais à lire un récit d'aventures écologique qui éveille au respect de la nature. Oui c'en est un. La forêt est menacée par un projet de barrage. La petite va la défendre avec ses nouveaux amis. Mais il s'agit aussi et surtout d'un conte initiatique qui se penche sur les problèmes relationnels à l'intérieur d'une famille. La petite n'est pas gâtée et doit se coltiner des parents tiraillés par des désirs contradictoires. Les personnages secondaires, humains ou esprits, sont aussi plein de de secrets. J'ai donc trouvé le scénario plutôt intéressant avec un dessin minutieux et clair.

Bref j'emprunterai le volume 2.
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Le terrain vague

Une superbe bande dessinée, un trait de crayon des plus stylisé et une histoire psychologique intense et mystérieuse... En plus des superbes dessins de Hideji Oda, l'artiste Yûko Kawada rythme ce belle ouvrage de réels tableaux grattés au cutter pour le plus bel effet ! Aux amateur d'onirisme et de joliesse, à vos mirettes !
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Dispersion, tome 1

L'adolescence et son mal mal-être sont ici abordés de manière touchante, la sensation de n'appartenir à aucun groupe, d'être seul, unique, différent et isolé de tous.
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Japon : Le Japon vu par 17 auteurs

A l’invitation des instituts et alliances françaises du Japon, Frédéric Boilet invite 17 de ses pairs à raconter et dessiner leur Japon sous la forme de fiction ou d’autobiographie, autour de villes choisies entre l’extrême pointe de l’archipel et les neiges de Sapporo.

Comme souvent, le résultat de ce type d’entreprise est inégal d’autant que les styles graphiques et les modes de narrations sont variés. Parmi mes préférés, on retrouve évidement Jitö Taniguchi pour la beauté du dessin et la poésie du propos, Etienne Davodeau et Frédéric Boilet pour la douceur du regard sur les hommes et la vie quotidienne, le duo Schuiten et Peeters qui réussissent une fois encore à allier la rigueur du trait à une incroyable créativité, Sfar et de Crécy pour leur humour (mais pas leur dessin). Enfin, ce genre de recueil est aussi l’occasion de découvrir de nouveaux artistes. Pour ma part, ce sera surtout les planches d’Aurélia Aurita, Little Fish et Moyoko Anno. En conclusion, un chouette voyage en noir et blanc.

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Japon : Le Japon vu par 17 auteurs

De jolies petites histoires aussi variées dans leur style que dans leur signification et leur angle de vue. Parfois fascinant, déroutant, charmant, magique, onirique, une découverte intéressante qui fait découvrir des auteurs de BD !
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Dispersion, tome 2

J'ai mis un peu de temps mais j'ai enfin pu lire la suite et fin de ce diptyque fort singulier dont le trait et le propos philosophique m'ont particulièrement marquée et fait sortir de ma zone de confort.



Dans le premier tome, nous avions été confronté à la maladie unique dont souffrait le héros, Katchan : la dispersion. Il a ainsi perdu plusieurs femmes de sa vie et échappé à plusieurs moments difficiles mais en a conçu de nombreux regrets qui le poursuivent encore. Nous le retrouvons donc dans un lieu totalement inattendu où sa maladie et ses regrets vont le faire réapparaître pour en quelque sorte se racheter, mais est-ce que cela suffira pour qu'il vive heureux ?



Dispersion n'est franchement pas un titre à lire quand on est déprimé ou fatigué, l'auteur, Hideji Oda, n'y va pas avec le dos de la cuillère. Il fait vivre de sacrées expériences à son héros et aux femmes qu'il croise, qui font vraiment dire qu'on vit dans un monde pourri. Que ce soit lors de sa rencontre avec un peuple isolé en Afrique, lors de ses retrouvailles avec ses "-ex", ou lorsqu'il tombe sur un mafieux, Katchan n'a vraiment pas de chance et ne voit que la face sombre de l'humanité, ce qui est bien rendu par le dessin très sombre et étrange de l'auteur, toujours fait d'une multitude de traits qui fascine et mystifie, ce qui est parfait ici.



Après, il y a aussi quelques petites touches de lumières dans les sentiments toujours positifs qu'il éprouve, car malgré ce qu'il vit Katchan ne tourne pas mal et n'a qu'une envie : aider les autres, même s'il s'y prend mal, même si ça se retourne contre lui. Les femmes de sa vie l'ont bien senti et ont tendance, également, à tout faire pour le prendre sous leur aile et lui offrir leurs sentiments. Il y a un joli équilibre entre eux qui apporte un peu de tendresse dans cette ambiance bien morose.



Le titre est en effet très gris et étrange. Le propos de l'auteur n'est pas des plus clairs pour moi. Un peu comme Daisuke Igarashi, il aime apporter mystification à son histoire et ça rend l'ensemble puissant mais confus. On est percuté par la puissance symbolique du récit, personnalisé ici par les moments que Katchan passent en Afrique et les tatouages qu'il y reçoit, mais ça reste très très flou, quant à des dispersions et leur finalité ainsi que cette créature de cauchemar qui apparaît finalement et semble être une extension de lui-même. Est-ce une parabole sur les regrets de la vie qui nous dévorent de l'intérieur et cette envie de fuir qu'on peut ressentir ? Je ne saurais dire, c'est un peu trop perché pour moi et ce ne sont pas les mots finaux d'un certain critique d'art venant clore le tome qui m'ont aidée...



Histoire fascinante mais cryptique, Dispersion fut une vraie expérience. Je ne regrette pas de m'y être frottée rien que pour le trait puissant et singulier de l'auteur, mais je suis un peu frustrée d'en sortir avec autant de clés de compréhension manquantes. C'est très, trop, métaphysique pour moi, mais ce cri, cet appel à l'aide face à notre monde oppressant et agressif, fut entendu.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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La forêt de Miyori, tome 1

La petite Miyori a bien des soucis... Contrainte de vivre désormais chez ses grands-parents à la campagne, puisque ses parents défaillent, elle va découvrir un environnement campagnard plein de belles surprises et de magie... Surtout la forêt qui devient son alliée... Un très beau manga poétique!
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La forêt de Miyori, tome 1

Un livre qui ne se lasse pas d'être dévoré. Je me suis laissée séduire par la première de couverture. Un peu à la Hayao Miyazaki.

Bizarrement pour une fois, j'ai lu la quatrième de couverture. Ce qui a attisé mon envie de lire, j'aime les histoires peuplées d'esprits. Qu'ils soient de la forêt ou d'ailleurs...

Cette histoire est racontée à la manière d'un conte initiatique : une fillette un brin cynique qui va peu à peu se laisser apprivoiser par la forêt (et ses habitants), qui va grandir et se découvrir par la portée de ses actes.



Bref, un petit bijou à consommer sans modération.

Bonne lecture :)



PS : Je viens de voir que le tome 2 et 3 sont déjà parus ! Je ne sais si j'aurais la possibilité de les lires, mais cela attise ma curiosité...
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Japon : Le Japon vu par 17 auteurs

Le Japon vu par 8 auteurs francophones et 8 auteurs vivant au Japon. Contraintes : histoire courte en noir et blanc ; 10 à 16 pages. J'ai aimé Les nouveaux Dieux de Nicolas de Crécy. Le narrateur est un être flou, pas totalement fini qui se cherche une identité.
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Le terrain vague

L'héroïne, Renei, a 20 ans mais en paraît à peine 15. Elle est étudiante en Beaux-Arts et ses tableaux lui permettent d'extérioriser ses démons intérieurs. Renei est habitée par ses rêves et ne sait plus toujours ce qui relève du rêve ou de la réalité. Elle est hantée par le fantôme de son frère disparu, de son ami d'enfance et d'une autre amie qui s'est suicidée. Elle est soutenue par un de ses professeurs qui est également son amant. Le déroulement du mal-être de l'héroïne qui se résout tant dans le rêve que dans la réalité en fait un récit fantastique. La réflexion existentielle est aussi assez philosophique.

Déroutant mais intéressant.
Lien : http://toutzazimuth.eklablog..
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La forêt de Miyori, tome 1

Miyori, jeune fille au caractère bien trempée, part s’installer à la campagne chez ses grands-parents… Elle va découvrir, sur le chemin de l’école, une bien étrange foret peuplée de charmants petits êtres qu’elle seule peut voir, comme sa grande grand-mère avant elle. Mais cette foret est menacée d’engloutissement par un projet de barrage…



Cela a été dit : l’atmosphère de ce manga est très proche des films d’animation des studios Ghibli. Il se dégage de ce conte une vraie féerie (lors des rencontres de Miyori avec les esprits de la foret notamment) ainsi qu’une forte conscience écologique.



Il existe 3 volumes et une version télévisée de ce manga.

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Le terrain vague

Le trait de Hideji Oda est à l’image de son histoire : flou et délicat ses personnages et son décors semblent vibrer sur la page. Réneï est attachante, fascinante et gracile ; un peu trop des fois, et son corps de fillette nous fait souvent oublié qu’elle a vingt ans. L’auteur mène avec talent cette jeune femme perdue entre rêve et réalité, avec une originalité certaine et un décors singulier : le terrain vague.
Lien : http://zizi-mule-a-tresse.ov..
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La forêt de Miyori, tome 1

L'histoire de la jeune Miyori, qui après avoir vécu la séparation de ses parents, se retrouve en campagne chez ses grands-parents. Commence alors une nouvelle aventure : une nouvelle école, de nouveaux amis et la découverte d'une mystérieuse forêt.

Poétique, touchante, hymne à la nature, cette aventure rejoint les histoires du grand maître Hayao Miyazaki. Une belle petite découverte !
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Le terrain vague

Bon, là je suis peut-être un poil sévère sur ma note, mais je n'ai vraiment rien compris. Pas le moindre petit brin de scénario. Ajoutons à ça que le dessin ne m'a vraiment pas plu (alors que la couverture me tentait plus), et au final, on a une œuvre à laquelle je suis resté complètement imperméable.



Le problème, c'est qu'en plus je sens qu'il y a quelque chose derrière, mais je n'ai pas réussi à le trouver, et je n'ai pas envie de perdre du temps à le chercher. On passe à une autre lecture, et on laisse celle-ci dans la section des BD que je ne relirais pas.
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Le terrain vague

Un manga déstabilisant mais tellement plaisant. Hideji Oda nous entraîne dans la vie de cette jeune étudiante, amante de son professeur d'art plastique et peintre à la fois.

Elle rêve, vit, survit plutôt dans le monde réel tout en étant à mi-chemin d'un monde irréel, ou est-ce l'inverse ? C'est régulièrement, face à un terrain vague qu'elle plonge dans les abîmes de sa psyché... une métaphore de son inconscient ?

Cette jeune artiste torturée (un pléonasme ?) oscille entre monde réel et univers irréel sans pouvoir identifier ce qui appartient à chacun de ces mondes respectifs.

Ce manga est initiatique. Hideji Oda arrive à rendre compte d'un univers onirique et à nous faire plonger dans le désarroi de cette jeune femme, à vivre intensément ses doutes, ses illusions et parfois nous égare autant que Réneï Hayashi peut l'être.

Merveilleux manga qui amène le lecture dans des réflexions existentielles, à se poser la question de la place que l'homme veut prendre dans ce monde et la pertinence de ce souhait.

J'apprécie particulièrement ces types de mangas qui sous leur air de simples livres dessinés peuvent être aussi profonds que des ouvrages philosophiques.
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