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Critiques de Ian Caldwell (102)
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Le cinquième évangile

Alex et Simon vivent tous deux au Vatican. Le premier, Alex, catholique orthodoxe, père d'un enfant, Pierre, enseigne aux jeunes prêtres la compréhension des différents évangiles. Le second, Simon, prêtre catholique travaille au sein de la secrétarie du Vatican dans le but d'unifier ses deux courants religieux. Cette possibilité voit le jour grâce à la découverte par Ugo du Diastessaron, un livre révélant un lien entre le suaire de Turin et son passé. Malheureusement, à quelques jours de l'exposition prévue pour annoncer cette découverte, Ugo est retrouvé mort dans les jardins du palais Gandolfo avec Simon près de lui.

Rapidement les autorités vaticanes accusent Simon du meurtre mais son frère, Alex refuse de le croire coupable. L'enquête d'Alex va le mener à douter de tout…





Ce livre est comparé par certains avec le Da Vinci Code de Dan Brown, voila pourquoi j'avais été tentée. La comparaison à ne surtout pas faire puisque la barre est de suite placée très haut avec de nombreuses attentes. 😐 Le résultat est pitoyable avec une lecture qui m'a prise plusieurs semaines avec un récit lourd, lent et sans consistance. Je m'étais ensuite motivée en pensant que le final serait incroyable et … non… aussi insipide que tout le reste.

Le sujet est pourtant intéressant, l'intrigue historico-religieuse également mais c'est tout les aspects techniques du Vatican qui donne une sensation de lourdeur à l'ensemble du livre. Les événements peinent à se mettre en place pour avoir au final un impact insignifiant.







Seul charme qu'apporte ce livre, la découverte du Vatican au travers des yeux d'Alex et des lieux où il se rend. Les institutions religieuses sont plutôt bien décrites avec une explication du schisme entre les deux courants catholiques, les différences de conceptions, l'importance du suaire pour les catholiques au travers des différents évangiles.





Pour résumer, le livre est insipide pour un roman policier. Trop technique, pas assez de suspens et une fin décevante qui donne l'impression désagréable au lecteur d'avoir été trompé.😰
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La Règle de quatre

Par avance, je demande pardon aux lecteurs qui ont apprécié ce livre ou qui l'apprécieront, je ne veux pas tenter de les convaincre que ce livre, pour moi, ne mérite pas son succès. Je suis parfaitement conscient que ce que je vais écrire après ne peut venir que de mon propre ressenti. Après tout une critique est souvent subjective mais je vais m'efforcer de garder une part d'objectivité. Alors je me lance.

Ce livre m'a attiré, d'abord par sa couverture, ensuite par la quatrième de couverture. Ces deux éléments laissaient suggérer un roman ésotérico-thriller qui promettait, sinon une excellente histoire, au moins un bon moment. J'ai été bluffé dans le mauvais sens

J'avoue malgré tout que j'espérais, que je me laissais prendre au fur et à mesure des pages, un peu comme l'on commence à regarder un jour de pluie un téléfilm à la télé, ce je ne sais quoi qui vous aimante et ensuite nous voulons tout de même savoir la fin. Ce fut mon cas.

Finalement le vrai héros, c'est ce livre, réel, l'Hypnerotomachia, le songe de Poliphile.

Côté ésoterisme, il y a de bons passages sur les recherches de ce livre.

Côté thriller, rien de rien, sinon quelques passages haletant, tout de même.

Il manque à cet ouvrage, une ambiance, un climat qui m'aurait permis d'adhérer plus au sujet. La grande absence c'est cela.

Arrivé à la 160ème page, alors que je m'apprêtais à l'abandonner, il y eut les premiers signes, les premiers frémissements d'une aventure qui, enfin, voulait commencer. Après beaucoup de passages inutiles qui pourrait nous paraître comme du remplissage de page.

Cette lecture, finalement, m'a déçu, ne répondait pas mes attentes, je le conçois ainsi. L'idée de départ est très bonne, ensuite le cadre choisi, une université américaine, des étudiants travaillant sur leurs mémoires, ça ne fonctionnait pas. L'histoire part souvent dans tous les sens sans que le lecteur ait des repères sinon sa mémoire. Cela contribue aussi à se lasser, si nous devons revenir en arrière pour raccrocher les wagons.

Je ne dirai rien, par respect, de la fin, il existe certainement des lecteurs qui ont été emballés ou qui le seront et leur critiques pourraient être intéressantes.

Je mets la moyenne parce que l'histoire est là, le sujet aussi, mais pas la mise en scène.

Je ne recommanderai pas ce livre et ne l'oublierai pas pour cette même raison.

Ma seule consolation, c'est de l'avoir acheté 1 euros lors d'un déstockage à la médiathèque, heureusement.

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La Règle de quatre

4ème de couverture : Si Scott Fitzgerald, Umberto Eco et Dan Brown s'étaient réunis le temps d'un roman, ils auraient écrit La règle de Quatre.



Moi je pense que Fitzgerald et Eco, en sachant cela, se retourneraient dans leur tombe et que Brown tomberait de sa chaise !



Lecture interrompue à la 95ème page.



Encore un bouquin sur un manuscrit ancien qui va changer la face du monde avec en plus un trésor à la clé. Pourquoi pas ? Mais là c'est trop ! Qui a écrit le manuscrit, pourquoi, où, comment... Mystère !

Heureusement ils s'y sont mis à deux, sinon à un tout seul qu'aurions nous obtenu ? Quoique ça n'aurait pas pu être pire ! On nous gratifie, au début, dans les sous-sols de l'université de Princeton, d'une partie de Paint-Ball (je ne connaissais pas), c'est à dire: je te tire dessus avec un pistolet à peinture, gratifiant, hein ?

Heureusement on retrouve le journal du capitaine du port de Gênes, qui décrit, pendant 20 pages, un homme qui attend un bateau sur le quai. Moi j'aurais utilisé une ligne, enfin...

En 95 pages, les narrateurs emploient, au bas mot 200 fois: mon père. C'est ce qui m'a achevé !
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Le cinquième évangile

En 2004, Alex Andreou est prêtre catholique grec de rite byzantin au Vatican, une partie peu connue de la religion catholique. Depuis l’enfance, il vit dans le micro-Etat, où son père œuvrait au rapprochement entre les Églises d’Orient et le Vatican. Un sujet qui lui tenait à cœur et qu’il a transmis à ses deux fils – les prêtres grecs catholique de rite byzantin peuvent se marier avant leur ordination - : l’aîné Simon, un colosse qui travaille pour le secrétaire d’État du Vatican, et le cadet Alex, qui élève désormais seul son enfant de cinq ans, Pierre.

Simon, puis Alex, ont aidé dans ses recherches un exalté, Ugo Nogara, qui tente par tous les moyens de démontrer que le suaire de Turin (le Saint-Suaire) est réellement le drap qui a reçu l’empreinte du corps du Christ. Pourtant le suaire a été daté du XIII ou XIV éme siècle par la datation au carbone 14. Le père de Simon et Alex s’était d’ailleurs beaucoup investi dans cette analyse. Ugo Nogara a trouvé un autre moyen pour rattacher le suaire à l’époque du Christ : en trouver la trace dans un ouvrage peu connu, le Diatessaron, écrit à Edesse, qui tente de rassembler dans un texte unique les quatre évangiles.

Mais, alors qu’il semblait toucher au but, Ugo Nogara meurt d’une balle dans la tête dans les jardins de la résidence d’été du Pape à Castel Gandolfo. Et l’individu trouvé à son côté est Simon...



Voilà un livre que j’attendais de lire depuis quelque temps, après avoir été alerté sur ce roman par des critiques Babelio. De premier abord, j’ai été un peu étonné de la forme pour un ouvrage de divertissement : un pavé de plus de cinq cent pages, en caractères de petite taille, et une prose dense. Le livre aurait gagné de beaucoup à une publication plus aérée, avec une taille de caractères plus importante.

Pourtant, une fois le récit lancé, la lecture devient addictive. Le côté investigation policière permet d’avoir une visite complète du Vatican et des explications détaillées sur le fonctionnement sur cette enclave dans Rome. L’intrigue fait la part belle au rôle des évangiles, à leur origine, à la lecture différenciée qui peut en être faite. Les explications données sont très claires et peuvent intéresser autant pour leur côté historique que spirituel. Le lecteur apprend beaucoup. Mais à partir de la moitié du livre le rythme du récit, jusque là très vif, baisse sensiblement. Caldwell décrit avec minutie le procès canonique fait à Simon, accusé du meurtre de Nogara. Là l’histoire patine un peu, d’autant que Alex - auteur du récit – vit également des choses compliquées sur le plan personnel. Où l’auteur veut-il aller ? Je vous laisse le découvrir…
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Le cinquième évangile

Un polar dans les coulisses du Vatican, une intrigue à saveur plus théologique qu’ésotérique.



Un homme est mort dans les jardins, un chercheur qui préparait une grande exposition au musée du Vatican. On devait y présenter un évangile retrouvé dans les archives et des avancées concernant le « suaire de Turin ».



Parmi les suspects du crime, un religieux dont le frère est un prêtre de rite oriental à Rome. Une famille dans laquelle on est prêtre de père en fils, voilà qui ne semble pas très catholique! Et pourtant, le rite oriental permet d’être ordonné après s’être marié.



(Si le roman ne traite pas du célibat des prêtres, il présente quand même un Vatican où les femmes ne peuvent être présentes que dans des rôles bien subalternes : il est encore pratique d’avoir une nonne pour faire la cuisine ou le ménage…)



Un polar qui fait voyager dans un lieu dont les touristes ne voient habituellement que les façades et qui présente des éléments peu connus de l’histoire de la religion catholique, de la rédaction des évangiles au schisme entre l’orient et l’occident, dans une approche d’analyse, sans explications magiques et sans remettre en question la foi.

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La Règle de quatre

A la lecture du résumé je me suis vraiment réjoui à l'idée de lire ce livre. Une intigue autour d'un texte obscure du moyen age sensé conduire à un tresor celui qui décodera les enigmes contenues dans le texte... Vraiment prométteur.

Helas, l'intrigue est plutot pretexte à décrire la vie des étudiants à Princeton et cette partie prend trop le dessus par rapport à l'enigme même, dommage... Je suis vraiment resté sur ma faim...

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La Règle de quatre



Je plonge dans ce roman méconnu, avec une certaine appréhension, la 4ème de couverture est alléchante (comme souvent est le cas, marketing oblige !). Dés les premières phrases, j'ai l'impression de marcher dans le noir, les pas incertains et la notion d'orientation complétement absente.

Aprés 150 pages, c'est le mur !

En fait, je n'ai rien compris à cette histoire qui, à mon sens, ne mène nul part.



J'ai, donc, préféré abréger le douloureux exercice de vouloir trouver ne serait-ce qu'une once d’intérêt à ce livre.

Ou peut-être, suis-je passée à côté d'un chef-d’œuvre littéraire ?





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Le cinquième évangile

Ce roman au résumé prometteur me semblait destiné mais mon enthousiasme avait été freiné à la vue du nom de l'auteur. En effet, il y a fort longtemps, je n'avais que peu apprécié "La Règle de quatre" qu'il avait co-écrit avec Dustin Thomason. Malgré cet a-priori, je me suis lancée dans l'aventure et je ne l'ai pas regretté.



Le narrateur Alex Andreou est un jeune prêtre catholique d'Orient. Il vit au Vatican où il enseigne l'étude des Évangiles aux séminaristes. Depuis le départ de sa femme dépressive (sa religion autorise le mariage des prêtres), il élève seul son fils de 5 ans, Pierre. Son frère aîné, Simon, lui aussi est prêtre mais de confession catholique romaine. Il est employé comme diplomate à la Secrétairerie d'État du Saint-Siège. Un lien puissant unit les deux hommes depuis le décès successif de leurs parents alors qu'il étaient encore adolescents. Un de leur ami laïc, Ugo Nogara, conservateur au Musée du Vatican, est chargé d'organiser une gigantesque exposition sur le Saint Suaire de Turin. Il demande l'aide d'Alex pour interpréter les textes saints et notamment ceux du Diatessaron, un ouvrage méconnu qui fait la synthèse des quatre Évangiles, et qui pourrait les éclairer sur l'histoire de la célèbre relique. Mais voilà que quelques jours avant l'inauguration de l'expo, Ugo est abattu d'une balle de revolver dans les jardins de Castel Gandolfo. Le début de l'enquête accuse Simon, le premier à avoir découvert le corps, d'autant plus qu'il avait reçu auparavant un message de son ami, l'informant qu'il avait fait une découverte révolutionnaire sur le Saint-Suaire. Alex va tout accomplir pour faire innocenter son frère et la tâche ne sera pas facile car Simon s'est réfugié dans un silence incompréhensible.

Résumer ainsi l'histoire à une intrigue policière est très réducteur car j'occulte le fait que la réconciliation des Églises catholiques et orthodoxes, tant souhaitée par Jean-Paul II, pape alors en fonction, est en jeu.



Une chose est sûre : j'ai rencontré dans ce livre les mêmes difficultés que lors de ma lecture de "La Règle de quatre", à savoir que Ian Caldwell écrit des romans complexes qui nécessitent une période d'adaptation avant d'entrer dans l'histoire, à moins d'être ici agrégé en théologie. L'écriture n'est pas très fluide et les références aux textes sacrés nombreuses. Mais cette fois-ci, le miracle a eu lieu et je suis tombée sous le charme de cette belle amitié fraternelle entre Simon et Alex. J'ai été émue également par la relation entre un père solo et son fils et par les difficultés qu'il rencontre pour l'élever dans un lieu si particulier. Ian Caldwell entraîne son lecteur dans tous les coulisses du Vatican. Il va y découvrir les habitudes et le protocole de tous ceux qui y vivent, du garde suisse au pape, mais aussi sa justice et toutes ses querelles intestines. L'auteur a fourni un travail considérable sur l'interprétation des Évangiles et sur l'explication du schisme entre catholiques et orthodoxes. Même si c'est la partie la plus complexe, l'auteur a réussi à la mettre à la portée du lecteur lambda. Il dresse également un portrait émouvant de Jean-Paul II. Malgré une santé plus que défaillante, ce pape tentera jusqu'au bout cette réunification qui lui tient tant à coeur.



Vous êtes prévenus, apprécier ce pavé de plus de 500 pages ne se fait pas sans vaincre certaines difficultés (pour admirer la vue en haut d'une montagne, il fait d'abord en faire l'ascension). Mais par la suite, il se révèlera bien plus qu'un simple roman policier. Pour cette surprise inattendue où l'érudition et la science côtoient de belles valeurs humaines, j'accorde 16/20.
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La Règle de quatre

J'ai acheté ce livre en apprenant sur la quatrième de couverture l'existence de "L'Hypnerotomachia Poliphili" (ou "Le Combat pour l'Amour dans le Songe de Poliphile") Quelle est donc être cette oeuvre si prisée et si incomprise pour que des Américains s'en emparent ? Deux étudiants de Princeton s'attaquent à ce mystère, prétexte pour nous faire découvrir les joies de la vie d'un campus américain. Bien évidemment ils vont également résoudre les différentes énigmes du mystérieux ouvrage. J'ai bien 'accroché' à ce polar. Et il a au moins eu le mérite de me faire chercher des informations sur le fameux Songe de Poliphile.
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Le cinquième évangile

Mais qu'est-ce qui m'a pris d'acheter ce livre ? C'est long, c'est long... Entre les catholiques romains, les catholiques grecs, les orthodoxes, pffff, on n'en voit pas le bout. J'espérais un truc du genre thriller ésoterico-historique, à la mode de qui vous savez et son code machin, mais pas du tout.



Un homme est mort. Un homme est accusé mais n'avoue pas. Son frère mène l'enquête ou les recherches. Ceci pendant 500 pages. J'ai l'impression de m'être fatigué à m'échiner dans les couloirs du Vatican, c'est pénible.



En fait, avec 200 pages de moins, on aurait peut-être eu quelque chose de plus intéressant, de plus dynamique. Sans doute.



C'est bien écrit, certes, mais bon, quelle perte de temps, et d'intérêt !



Faut absolument que je me rappelle de ne plus rien acheter ni lire de cet auteur.



Certains aimeront, probablement, mais pas moi. Peut-être parce que je suis un mécréant.
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La Règle de quatre

J'ai une bonne habitude : je plonge dans un livre sans en rien savoir au préalable. En l'occurrence, ça m'a aidée à aimer ce livre-ci. Parce que ce qu'on lui reproche en somme, c'est de ne pas être à la hauteur de la pub qu'on en a fait ... dommage.





En fait si on l'aborde comme un polar ésotérique, ou la résolution d'une énigme historique, on est déçu. Parce que l'histoire est bien plus vaste et que les énigmes sont tellement absconses (chic, j'ai placé le mot, yessssssssssssss lol) et en plus résolues 4 pages plus loin qu'on ne s'échine pas à en découvrir les clés.


Mais en dehors du livre du quattrocento sur lequel deux étudiants s'épuisent, il y a aussi leur vie sur le campus de Princeton. Fascinant.


La première moitié du livre est plus lente, assez cérébrale (j'aime ;-)


Mais l'ensemble est très agréable à lire, sans a priori.


J'ai aimé ces rappels...


Dante : "lasciate ogni speranza, voi ch'entrate" (abandonnez tout espoir vous qui entrez ici" glups )


Hérodote : "Contre les demeures les plus hautes et les arbres les plus élevés, les dieux lancent le tonnerre et la foudre. Car, ne supportant d'autre fierté que la leur, ils aiment asservir tout ce qui est grand"


et aussi :


"l'espérance, qui n'est sortie de la boîte de Pandore qu'après que tous les maux s'en furent échappés, est la dernière et la meilleure de toutes les choses..."





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La Règle de quatre

Une quatrième de couverture très attirante, mais un roman poussif et alambiqué. Déception.
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La Règle de quatre

Petite anecdote : c'est le livre que je lisais quand la France a gagné la coupe du monde de 1998. XD

J'ai trouvé cette histoire assez alambiquée. Elle me donnait envie de savoir, de découvrir le mystère. Je ne comprenais pas vraiment tout ce qui se passais, pourquoi ça se passait (surtout qu'il y avait quelques fois beaucoup de bruits autour de moi lol). Mais au final, j'ai compris, et j'ai trouvé ça assez sympa. Cependant, ce que je reproche à l'histoire c'est qu'on ne la vit pas vraiment. On se sent toujours à l'extérieur, un peu paumé. Comme si on était un spectateur qui ne voyait rien derrière son poteau. De plus l'histoire met beaucoup de temps pour se mettre en place. Il faut s'accrocher.

Au final c'était sympa. Mais je ne garde pas vraiment le souvenir du livre pour le livre. ^^
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La Règle de quatre

J'ai été un peu surprise par ce roman : on me l'avait présentée comme une sorte d'enquête autour d'un livre de la renaissance et si cet aspect est bien présent, il n'est pas si dominant que cela, surtout dans la première moitié du livre.



En effet, une grosse partie du roman se concentre sur la vie de campus du protagoniste et sur ses interactions avec 3 de ses amis proches et sa petite amie. On explore aussi quelques scènes de son passé. Le livre obsède le personnage mais est par moment assez secondaire dans l'histoire, et ce n'est qu'assez tard que l'on commence à cerner le mystère - même sans parler de leurs résolutions. On explore beaucoup plus les retombées que le livre a (eu) sur la vie du héros : isolement de ses proches et/ou de lui-même, mépris ou méfiance académique, détachement de la réalité,... des thèmes qui pourraient être supportées par n'importe quelle addiction, mais qui s'illustre ici très bien par une addiction à quelque chose qui n'a rien de mauvais en soi : la recherche du savoir, l'étude historique, la curiosité intellectuelle.



L'aspect vie de campus n'est pas dénué d’intérêt, l'ambiance - tant celle du grand campus américain élitiste que celle des questionnement de la jeunesse est très bien rendue.J'aime beaucoup la narration plus thématique que chronologique. On a l'impression de revivre des scènes par associations d'idée sans que le tout fasse forcé et rares sont les scènes trop longues qui nous font attendre la suite, sauf au début qui manque à mon avis un peu de punch.



La résolution va assez vite, et c'est un peu dommage. J'aurais aimé que le mystère prenne une place plus grande. Des trames policières sont mises en place mais très peu exploitées.



J'ai lu le livre en anglais, il est assez facile à lire et pas dépourvu de style. Mon niveau ne me permet pas d'en dire beaucoup plus.
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La Règle de quatre

J'ai acheté ce livre d'occasion et je ne savais pas du tout à quoi m'attendre l'ayant acheté car le résumé m'intriguait. Je ressors mitigée de cette lecture car si certaines parties du livre m'ont plues je me suis ennuyée pendant pas mal de pages malheureusement. Il m'a déjà fallu un peu de temps pour rentrer dans l'histoire. J'attendais vraiment avec impatience la partie "résolution des énigmes" et elle met du temps à venir. Ensuite une fois qu'on est enfin dans le vif du sujet, j'ai été déçue par la rapidité avec laquelle les énigmes sont résolues. J'espérais un peu plus de suspense et de réflexion. Et surtout j'ai vraiment trouvé le temps long entre deux énigmes. D'autant plus qu'il y a parfois des retour dans le temps puis dans avancées dans le temps mais on est toujours dans le passé. Bref, c'est parfois difficile de suivre et en plus ça n'apporte pas forcément grand chose à l'histoire.



Au niveau des personnages, j'ai bien aimé le groupe formé par les quatre amis. Leurs interactions sont divertissantes et aident un peu à combler l'ennui que j'ai éprouvé entre deux énigmes. Je n'ai pas vraiment compris la relation entre Kathy et Tom. Je ne sais pas vraiment s'ils tiennent l'un à l'autre. Et j'ai eu du mal avec les sentiments de Tom, par moments on sent qu'il tient à elle et parfois on se dit qu'il n'en a rien à faire. Bref je n'ai pas vraiment trouvé cette relation très bien travaillée c'est dommage car elle a une signification dans le livre et elle aurait pu être mieux exploitée selon moi.



Enfin, ce qui m'a vraiment plu dans ce livre c'est la résolution des énigmes. Les auteurs ont fait un incroyable travail de recherche pour élaborer de telles énigmes avec des solutions qui font bosser les méninges. Les auteurs exploitent le double sens de certains mots conduisant à de mauvaises compréhension de textes ou de tableaux pour nous tromper. Bref j'ai été bluffée à chaque énigme et notamment par l'explication fournie pour comprendre la solution. C'est vraiment pour cette raison que je voulais lire ce livre et je n'ai pas été déçue à ce point de vue là même si j'aurai souhaité que cette partie occupe une place plus importante dans l'histoire. Enfin, j'ai bien aimé la fin même si je me doutais de la façon dont ça allait se finir j'ai aimé que ça se termine comme je l'espérais.



En bref, je ne conseillerai pas vraiment ce livre car il y a vraiment beaucoup trop de longueurs pour rendre la lecture agréable.
Lien : http://une-aventure-livresqu..
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La Règle de quatre

Brumeux et palpitant !



Un roman du XIVème siècle, un chef d’œuvre de la renaissance italienne, une histoire d’amour énigmatique, un condensé de la pensée humaniste, un texte qui pourtant reste incompréhensible à nos pauvres yeux égarés malgré nos connaissances en cryptanalyse : ‘Le Songe de Poliphile’, le nœud de cette aventure dépaysante.



Princeton, université américaine riche d’un passé parfois rocambolesque, est le lieu où nos héros vont vivre une année riche en rebondissements macabres liés à la thèse de l’un d’eux sur ‘Le Songe de Poliphile’, livre diabolique qui accapare le corps et l’esprit de celui qui s’y attache.



Si le début est parfois confus, on plonge sans le vouloir vraiment dans l’engrenage de ce jeu d’énigmes pour le moins passionnant qui se rapproche au plus près d’un escape game dangereux. Tout en restant ancré dans le monde réel, l’auteur nous montre aussi à quel point un travail de recherche peut faire basculer une personne sage dans la folie meurtrière, une personne sensée dans le dénigrement qui détruit tout, une personne bienveillante dans une protection pour le moins explosive.



Un style assez particulier qui accroche l’attention, un fond super bien documenté, un rythme qui ne faiblit pas, une fin qui ouvre des possibilités et du coup, c’est assez génial.



Une lecture qui nous rappelle où mène l’obscurantisme, une lecture qui porte l’espérance ;-)
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La Règle de quatre

La Règle de quatre se joue sur le campus de Princeton pendant un weekend de 1999. quatre copains de chambrée se retrouvent empêtrés dans la résolution d'énigmes pour trouver l'identité de l'auteur d'un livre mystérieux vieux de 500 ans, l'Hypnerotomachia Poliphili. cet ouvrage allégorique écrit en 5 langues (italien, arabe, hébreu, latin, grec), orné de gravures boisées, conduit à une crypte cachée protégeant livres anciens et œuvres d'art.

sans nul doute, ceux qui ne l'ont pas aimé ne sont pas intéressés par la vie universitaire et ses codes. ceux-là mêmes, adultes ou de lecture mature, l'ont comparé à d'autre best-seller étiqueté thriller ésotérique.

mes yeux affranchis de toutes lectures d'un certain Dan Brown, ma jeunesse pas si lointaine et la nostalgie de mes années universitaires m'ont permis de savourer ce roman qui rappellera à tout inventeur sa propre quête, et surtout, sa mécanique indissociable des réflexions, de l'excitation, de la frustration, des découragements et de l'isolement, vécue lors d'une chasse au trésor.
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Le cinquième évangile

Ugo Nogara, un conservateur de musée est abattu dans les jardins de Castel Gandolfo, la résidence d'été du pape. Le premier à se rendre sur place est Simon Andréou, un prêtre de l'Eglise d'Occident qui va rapidement devenir le principal suspect. Persuadé de son innocence, Alex Andréou, son frère et prêtre de l'Eglise d'Orient, va mener l'enquête au coeur du Vatican et de ses secrets.



Quand j'ai lu le résumé, j'ai immédiatemment pensé au Da Vinci Code et son enquête sur les secrets de l'église. La ressemblance s'arrête malheureusement là. Le récit est ennuyeux et s'englue dans des passages des Evangiles et dans des explications trop longues. Le personnage principal est un prêtre trop mou qui a toujours dans les pattes son fils dont je n'ai pas compris l'utilité dans le récit. Le roman s'apparente plus à une grande leçon de théologie qu'à une véritable enquête policière. Si vous n'êtes pas très familier avec la religion et peu intéressé par le sujet (comme moi), ce roman risque de vous ennuyer, passez donc votre chemin. Si vous êtes en revanche féru de romans ésotériques et à l'aise avec les grandes trames de la Chrétienté, vous y trouverez sans doute votre compte. Pour moi, ça n'as pas été le cas.
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La Règle de quatre

Quatre jeunes hommes sont à la fin de leurs études à l'université de Princeton et vivent leurs derniers jours ensemble dans leur appartement au campus.

L'un d'entre eux, Paul, finit son mémoire sur un livre mystérieux, l'Hypnerotomachia.



Mis à part les explications sur ce dernier, les recherches et la résolution des énigmes, je n'ai pas été très intéressée par la Règle de quatre.

Pas vraiment de rebondissement ou de suspens.

Les parties de paintball, les petites histoires amoureuses ou la vie quotidienne de ces étudiants ne m'ont pas passionné.

Pour ma part, j'aurai plus apprécié un essai sur l'Hypnerotomachia que ce roman.
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La Règle de quatre

Ce n'est pas le livre de l'année, toutefois, malgré les mauvaises critiques lues ici ou là, il faut reconnaître que ce roman nous fait découvrir (de façon superficielle toutefois, et un peu confuse) l'énigmatique "Hypnerotomachia Poliphili" ou "Songe de Poliphile", un ouvrage du XVème siècle qui existe vraiment (ce qui est quand même mieux qu'un certain "Code de Da Vinci" inventé de toute pièce). Quand aux aventures des 4 étudiants de Princeton et de leurs mentors, c'est un peu le deuxième choc culturel de l'histoire (les tunnels, les JO nus...), on reste pantois en découvrant les passe-temps favoris de cette future élite mondiale. La réussite de ce type de roman, surfant sur la vague actuelle des polars ésotériques, ne tient que par quelques ingrédients à ne pas rater : solidité et crédibilité de l'intrigue, épaisseur psychologique des personnages, emploi judicieux de flash back et fluidité de la narration. Malheureusement, sur ces derniers points, les auteurs confondent et superposent mystères et ésotérisme, avec embrouilles et confusion.
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