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Citations de Inès de Kertanguy (273)


"Ne me secouez pas. Je suis plein de larmes."
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-Vous êtes une singulière femme! Savez-vous qu'il y a de l'homme en vous?
-Croyez-vous me faire un grand compliment? Une femme ne vaut-elle pas un homme?
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Pour m'occuper, je prends mon dictionnaire. Je cherche le mot "heureux" et je m'aperçois qu'il compte trente-cinq synonymes. Maintenant je cherche le mot triste; il se définit par chagrin, sombre, découragé, maussade....La liste est longue, très longue, il compte à lui seul quatre-vingt-huit synonymes. J'en conclus que sur la terre, on parle plus de malheur que de bonheur
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Moi je serais le magicien duquel surgira une gigantesque fresque humaine. J'insufflerai à mes personnages la vie, entendez par là la vraie vie. Celle qui se cache derrière les beaux sentiments, celle qui se murmure mais ne se dit pas! J'ai aussi pour dessein de parler de la femme. N'est-ce pas un beau sujet de réflexion? Son rôle est immense : fille, épouse, mère, amante! Aussi lui donnerai-je sa vraie place dans la société.
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(...) on sait quelle valeur elle donne à l’éducation. A fortiori celle destinée à former une reine.

Deuxième partie
Chapitre 12
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La déclaration d'amour directe, presque brutale, l'avait flattée. Mais une fois de plus, Laure se dit que, chez un homme aussi jeune, tout cela n'était que fantaisie sans lendemain.
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" l'âme est secrète et la bravoure se vit, elle ne se raconte pas"
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Jamais Henriette ne s’est sentie si proche d’Hortense. Elles se sont retrouvées après avoir traversé tous les orages de la vie, épuisé tous les chagrins. Elles se sont retrouvées dans leur face à face telles qu’elles étaient, telles qu’elles sont devenues. Deux femmes sensibles, deux femmes aimantes, deux femmes vraies. Le cœur et l’âme à nu. Leur correspondance ne cessera qu’avec la vie.

Cinquième partie
Chapitre 36
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Élisabeth se lie d’une véritable amitié avec la jeune duchesse de Fleury. « Son visage était enchanteur, son regard brûlant, sa taille celle qu’on donne à Vénus », et son esprit supérieur. Elle aime les arts, et, comme la portraitiste, se passionne pour les beautés de la nature ; leur attirance est réciproque. Toutefois la duchesse de Fleury a une âme exaltée qui effraye la sage Élisabeth.

Deuxième partie
Chapitre 30
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Et soudain je comprends, oui je comprends que ma mère préfère la prison plutôt que de regarder la vérité en face.
Pour la première fois, ce n'est plus de l'amour que je ressens pour ma mère mais de la pitié. Pour la première fois, je me dis que ma mère est malade et soudain, pourquoi ? comment ? je remarque que je ne souffre plus. (p.150)
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Depuis la Révolution, toute pratique religieuse est bannie du territoire. Henriette pense qu’il ne peut y avoir de bonne éducation sans religion ; elle n’hésite pas à transformer une chambre en chapelle. Un ecclésiastique y dit la messe chaque jour. Alertés, les pouvoirs publics la font aussitôt interdire. On lui envoie la police. Malgré le danger, la maîtresse de céans s’insurge contre les représentants de l’ordre.

— Citoyens, lance-t-elle bravement, dans ma maison d’éducation il faut donner des principes de morale ; si vous m’enlevez celle de l’Évangile, par quoi voulez-vous la remplacer ? Car il faut un code de religion pour le moral de l’homme, comme il faut un code de lois pour vivre en société.

— Citoyenne, répondent les commissaires, la nation vient de reconnaître l’Être Suprême et l’immortalité de l’âme ; arrange-toi là-dessus ; les ordres s’exécutent et ne se commentent pas.

Quatrième partie
Chapitre 24
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Dans ce chaos Louis XVI et Marie-Antoinette ont pour eux la foi. Plus que jamais ils ont besoin du secours de la religion. La prière, le recueillement, sont la seule liberté qui leur reste. Pourtant celle-ci aussi leur sera volée.
Ce dimanche d’août, les vêpres sont troublées par des cris d’hostilité. Il n’y a plus de roi, plus de religion, plus de principes qui tiennent. Depuis des mois, la révolution gronde, s’étend, enfle ; elle s’est infiltrée partout jusqu’à forcer les portes de l’église et retentir sous les voûtes sacrées. Le désordre a gagné tous les esprits. C’est la fin.

Troisième partie
Chapitre 22
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Le 17 novembre 1796, à neuf heures du soir, après une agonie de quelques heures, Catherine II expire.
A l’annonce de cette mort, le prince de Ligne s’écrie : « Catherine Le Grand (j’espère que l’Europe confirmera ce nom que je lui ai donné) n’est plus. Ces mots sont affreux à prononcer !… L’astre le plus brillant qui éclaira notre hémisphère vient de s’éteindre ! »
C’est la consternation dans toute la Russie.

Deuxième partie
Chapitre 44
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Tout ce qu’Élisabeth a perdu en s’enfuyant de France, elle le retrouve dans la société russe, où la magnificence des aristocrates dépasse même celle des nobles français de l’Ancien Régime.

Deuxième partie
Chapitre 43
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C’est Marie-Thérèse, mère de Marie-Antoinette, qui en femme avisée accueillit à la Cour pour la première fois le petit Mozart. D’emblée, elle reconnut son génie. Joseph II, qui se piquait d’être mélomane, commandera à Mozart son premier opéra allemand. Ce sera l’Enlèvement au sérail (1 782).

Deuxième partie
Chapitre 39
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L’été 1788 reste l’ultime moment avant que la France ne bascule dans l’horreur. L’été 1788 est l’époque charnière où, malgré la douleur de voir les mentalités changer, on espère encore un miracle.
Élisabeth raconte les émotions qu’elle éprouve en ce commencement de révolte. Chaque fait vécu et ainsi transcrit constitue un précieux témoignage que personne ne peut lui envier d’avoir connu.

Première partie
Chapitre 24
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Mais trop de succès nuit et, aussitôt, l’envie déchaîne les mauvaises langues. Des confrères jaloux attaquent la jeune femme. Ne pouvant nier la valeur des œuvres, ils choisissent la calomnie. Ils font courir des bruits et sous-entendent que Mme Vigée-Le Brun s’est fait aider… que c’est le peintre Ménageot (spécialiste de sujets d’histoire et au style froid) qui retrouche ses tableaux ! Une insinuation d’autant plus aisée que le nommé Ménageot habite la maison des époux Le Brun. Il est vrai que cet artiste fréquente le couple et qu’il admire la jeune femme pour son œuvre comme pour sa beauté, mais il ne retouche pas pour autant ses portraits !

Première partie
Chapitre 14
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Le jour de sa naissance, l’enfant est baptisée dans la chapelle du château. Elle reçoit les prénoms de Marie-Thérèse Charlotte. A la Cour, on l’appellera « Madame fille du Roi ». Sa mère lui donnera le ravissant surnom de « Mousseline ».

Première partie
Chapitre 10
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De mémoire, cette peintre, à la Révolution, (si cela n'a pas été écrit là) ayant été reconnue et admirée à la frontière franco-italienne (par ses auto-portraits), put passer et (à l'instar de Madame Dupin) sauver sa tête !
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Amélie était la femme la plus affable qui fût, mais gare à ceux qui ne respectaient pas les vœux sacrés de la famille !
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