Ce roman est annoncé comme un récit déconseillé au moins de 15 ans. Mis à part quelques scènes de sexe légèrement crues, ce livre pourrait aussi bien avoir sa place en littérature ado. Malgré mille tourments, notre jeune héros réussira a faire le bon choix entre le mal et le bien.
" Mais aime-moi, putain, maman ! J'ai besoin de sentir de l'absolu entre nous qui ne serait pas de la haine, et que tu me serres fort ! "
Tu es une vengeresse , une amazone qui n'a besoin de personne , et surtout pas d'un homme pour t épanouir .......
Il y avait longtemps qu'elle avait, pour sa part, compris que les émotions et l'intelligence sont difficilement compatibles...
Être intelligent, c'est s'adapter, pas s'exclure.
Chez l'intellectuel, c'est plus intérieur. On ne constate que le résultat de ses années d'études, on le trouve arrogant quand il s'exprime, on ne le comprend pas toujours et on lui en veut pour ça.
Hasard : ce mot ne désignait en définitive qu’un bien de causalité si sophistiqué qu’il nous échappait. Mais, finalement, c’était toujours une suite logique d’évènements qui nous conduisait d’un point A à un point B.
Était-ce donc ce que finissaient par rechercher tous les hommes ? Une gentille poupée peu contrariante pour rire à leurs blagues foireuses et les noyer dans les surnoms castrateurs ? [...] quand ils ne veulent plus regarder en face les défaillances qu’ils ont renoncé à combattre."
Hélas, comme beaucoup de cerveaux brillants, il était aussi d’une paresse indécrottable.
Elle la solitaire, l’égoïste, l’individualiste qui fuyait le moutonisme comme la peste, revendiquait son absence d’instinct grégaire, se tenant prudemment à l’écart des mouvements de foule, de fous, fussent-ils surdoués, et de leur violence, même tacite.
S’abrutir, s’épuiser au point que penser soit impossible, que vienne le trou noir comme une petite mort lui promettant l’oubli pour quelques heures au moins.