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Critiques de Ingrid Desjours (1087)
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La prunelle de ses yeux

Croyez moi !

Ce thriller est un vrai joyau !



Moins on en sait avant sa lecture, mieux c'est...

Savourez, vraiment !

Savourez, tant que vous pouvez...



Cette histoire est aussi noire qu'elle est touchante !



Renversante !



C'est le coeur serré que j'ai fait connaissance avec Gabriel, ce père meurtri, cet homme qui a une soif de vengeance comme jamais, depuis la mort atroce de son fils unique, Victor, ce jeune garçon de 17 ans, brillant , à qui l'avenir souriait de toutes ses dents.

Cet homme, qui suite à ce traumatisme a perdu la vue, inexplicablement.

C'est aussi Maya, cette jeune femme, que Gabriel va recruter pour lui servir de guide, sur la piste du meurtrier de Victor.

Je pense que c'est elle qui m'a le plus touchée...

Je me suis identifiée à elle pour de multiples raisons...

Et bien sûr, Victor... Je ne vous en dirais pas plus sur son sujet.



Faites comme moi !

Lancez vous dans cette lecture les yeux fermés...

Et si j'osais, je vous dirais, aveuglément !



Déjà, pour ce titre !

Magnifique !

Splendide !

Tellement lourd de significations...

Qui prend tellement de sens tout au long de la lecture...



Et puis, cette auteure ! Ingrid Desjours ! Qui sait distiller avec brio, sans pareil, des sujets de société, tellement sensibles, tellement d'actualité.



Ce livre, c'est haine, vengeance, envie de justice, mais aussi tellement d'amour !



Tout cela, en plus, de ces situations délicieuses, tendres, drôles, remplies d'humour, comme cette échange autour de Shakira, que je vous laisse découvrir...



Je ne peux pas vous en dire plus, au risque de spoiler...

Mais faites moi confiance ! Et jetez vous sur ce bijou...



La prunelle de ses yeux !
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Les Fauves

Haïko trime généreusement au sein d'une ONG visant à prévenir tout départ adolescent en direction d'un état islamique frôlant le radicalisme le plus absolu.

C'est pourquoi, et fort logiquement, qu'elle se voit régulièrement inondée d'Haïkus des plus encourageants de la part de ses plus farouches supporters : «  Torturez-la ! Violez-la ! Tuez-la ! ».

Une fatwa en guise de remerciement, y a de quoi claquer du fessier.

Ni une, ni trois, Maman Haïko, pressentant un danger imminent, jouera la sécurité en lui imposant un garde du corps matin, midi et soir. Posologie non négociable.

Lars, vétéran d'afghanistan néo-bodyguard, a tout du pas joyeux luron.

De sales cauchemars guerriers plein le ciboulot, pour le prix du rigolo de l'année, merci de changer de trottoir.

Aussi ingérable que sa cliente, il en vient à douter quant à ses réelles motivations et sa propension à pouvoir la sauver des griffes de fanatiques des plus motivés.



On tape dans l'actu et en cela, ce bouquin résonne parfaitement.

Il n'empêche que j'ai un gros souci qui me pose problème tout en m'embêtant et ça, j'aime pas beaucoup.

Celui d'avoir déroulé une lecture plaisante, aussi fluide que la farine de Francine.

Cependant, lorsque l'on s'interroge sur l'intensité de ce récit passé les cent premières pages, la réponse claque comme le spécial, version flipper Black Knight, objectivement, on lorgne du côté de Waterloo morne plaine.

Pas que l'ennui se soit invité sans y avoir été convié mais peu de choses à se mettre sous le dentier jusqu'ici.

Paradoxal, j'vous dis, d'autant que la forme s'avère plaisante.



Desjours préfère miser sur la relation paranoïaque Haïko/Lars plutôt que de mettre l'accent sur le mode de recrutement qui séduit tant ces ados en mal de reconnaissance, d'où un récit déséquilibré, tirant parfois en longueur, en dépit d'un propos audacieux qui aurait certainement mérité un développement plus marqué.



Il n'en reste pas moins une confrontation psychologique habile et sans concession qui aura eu le mérite de vous faire douter jusqu'au bout.

C'est toujours ça de pris...
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Les Fauves

Haïko, fondatrice du N.e.r.F, organisation combattant l'embrigadement en enlevant les jeunes (avec l'autorisation des parents) désirant quitter le pays pour partir faire le djihad est sous le coup d'une fatwa (menace de mort). Son amie et co-fondatrice ayant été assassinée, Haïko se retrouve contrainte de faire appel à un service de protection à la personne. Elle engage donc Lars, ancien soldat au passé trouble dont l'addiction aux amphétamines est plus qu'inquiétante.

La relation qu'ils entretiennent de protecteur/client va rapidement se transformer au fil du récit au fur et à mesure des rumeurs, des « révélations » que les journaux vont distiller… au profit de quelque chose de trouble, de sombre et d'inquiétant.





Un roman totalement d'actualité avec un récit bien écrit… Mais, je reste dubitative au final.😐



L'histoire est passionnante et permet de suivre les deux héros atypiques et forts que sont Haïko, femme moderne dont un sentiment de culpabilité présent depuis sa naissance ronge et la pousse à prendre des risques, à se mettre en danger pour se sentir vivante …. ; et Lars, ancien soldat détruit après avoir été l'otage des talibans et qui tente de recouvrer un semblant de normalité en protégeant les autres. Deux êtres détruits qui se rencontrent et vont mutuellement s'autodétruire.



L'intrigue est sympa mais pas transcendante non plus. Le lecteur comme un bon élève tourne les pages sans pour autant trouver quelque chose qui va réellement l'accrocher dans le récit. Le final ne fait malheureusement que confirmé ce que nous attendions depuis les premières pages… Le résumé du livre laissait pourtant entendre quelque chose de plus élaboré. Ici, tout le côté intrigue est focalisé sur la psychogie des deux héros, faisant sombrer le lecteur dans une sorte de huis clos où tout le reste est oublié : la menace de départ est noyée dans la psychose de Lars et, tout ce qui aurait pu apporter plus de consistances au récit comme l'organisation N.e.r.F, Mr Leduc l'ennemi juré de Haïko sont survolées et jetées à la poubelle. Dommage.





Un roman bien écrit malgré quelques faiblesses dans l'intrigue. Le lecteur au fil de sa lecture comme à douter des réelles motivations d'Haïko et sombre, tout comme Lars dans une sorte de thriller à la sauce Psychose de Hitchcock.
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Tout pour plaire

Déborah est belle, très belle, élégante et gracile: un rêve pour tout les hommes , seulement un rêve car elle est entièrement dévouée à son mari. Lui aussi est un bel homme et sûr de lui, tellement sûr de lui qu'il est devenu un coach renommé en affirmation de soi et séduction.

Tout a l'air parfait dans ce monde bisounoursien quand le frère du mari débarque avec sa fille en catastrophe: sa femme, Laura, a disparu. Ce frère a tout du bad boy ténébreux: ex taulard, ex junkie, il est évidemment vite attiré par Déborah.

Le couple commence à flageolé.

Un flic borderline, empêtré jusqu'au cou dans une

histoire glauque impliquant un grand mafieux, enquête sur la disparition de Laura, rencontre Déborah et là.... Le couple explose.



On ne peut pas reprocher à l'auteur d'avoir bossé, les personnages sont nombreux et complexes: ils ont tous un coté jekkil et un autre hyde, certains le savent et d'autres non.

L'intrigue démarre lentement, se perd un peu en route mais devient vite oppressante en nous culbutant de fausses pistes en impasses.

Un bon thriller psychologique que j'ai cependant trouvé trop confus.



Mais ce n'est que mon humble avis.
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Sa vie dans les yeux d'une poupée

Prenez une grande inspiration. Gonflez vos poumons à fond. Bloquez !



Et plongez en apnée dans ce thriller d’Ingrid Desjours.



Car voilà typiquement le genre de lecture qui se traverse d’une traite, sans reprendre son souffle et qui va instiller son venin au fur et à mesure des mots. Une lecture bouche bée (ce qui est un comble, quand on est en apnée), mais yeux grands ouverts.



L’auteure va loin, très loin. Loin dans la violence, loin dans la crudité. Mais également (et surtout) loin dans l’analyse psychologique et loin dans la maîtrise de sa plume.



Oui c’est une lecture éprouvante et sordide, certaines scènes sont même à la limite du soutenable. Mais bien que cette violence puisse choquer, elle n’est pas gratuite et sert à nous plonger dans les méandres de l’âme tourmentée des protagonistes.



« Plonger » est le mot qui m’a accompagné sans cesse durant cette lecture, tant Ingrid Desjours s’insinue très profond dans la tête de ses personnages aux comportements déviants, excessifs, comme si (au début) personne ne trouvait grâce aux yeux de l’auteure. Et pourtant…



On pourrait effectivement croire qu’un récit d’une telle violence rase tout sur son passage, ne laissant que terre brûlée. Il n’en est rien. L’auteure arrive (étonnamment) à faire passer des sentiments dans son histoire et à les exacerber à travers toute cette noirceur.



L’écriture est à la fois directe et imagée, incroyablement expressive, capable de nous ébranler d’un trait de plume ou de nous emporter dans des envolées exaltées.



Un récit enflammé, doté de personnages malades des douleurs de leurs passés et brisés de l’intérieur. Un récit aux confins de la folie, qui vous bringuebale par vagues successives sans qu’il vous soit possible de trouver de l’air.



Et même si on peut se douter du fin mot de l’histoire, l’important n’est pas là. Il est dans l’immersion totale dans le psychisme de personnages dévoyés par leurs souffrances.



Page 327, fin de la plongée, vous pouvez reprendre votre souffle (si vous y arrivez).
Lien : http://gruznamur.wordpress.c..
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La prunelle de ses yeux

Est-ce le fait de lire beaucoup moins qu’avant des thrillers ou est-ce tout simplement que le roman d’Ingrid Desjours « la prunelle de ses yeux » est vraiment bien fait ? Quoi qu’il en soit, j’ai apprécié ma lecture et je suis bien contente de l’avoir commencée un week-end pour avoir du temps et ne pas être frustrée par l’appel du travail !

Je savais que le corps peut réagir de façon brutale à un choc psychologique. Je ne savais pas toutefois que le choc pouvait être si violent que l’on pouvait devenir totalement aveugle ! Cela s’appelle la cécité de conversion et c’est ce qui arrive à Gabriel, le père de Victor qui trouve la mort dans des circonstances on ne peut plus horrible et terrifiante.

Ingrid Desjours fait le choix d’alterner les chapitres entre 2003, année où Victor meurt et 2016 où Gabriel met tout en œuvre pour venger la mort atroce de son fils. Ces aller-retour dans le temps ne sont aucunement gênant et ne cassent pas le rythme comme cela peut l’être dans certains romans. Ici, au contraire, je trouve que cela amène un certain élan et redonne à chaque fois une force au chapitre suivant.

Nous suivons alors non seulemnet Victor et Gabriel mais aussi Maya et Tancrède, jeune couple et "amis" de Victor. Les relations entre tout ce petit monde sont pour le moins malsaines, perturbantes et aliénantes.

Il y a des passages durs, j’ai même eu un moment les larmes aux yeux, ce qui est exceptionnel pour un thriller ! Ingrid Desjours a réussi à me toucher. La relation père-fils m’a parfois émue.

Depuis le temps que je voulais découvrir cet auteur, voilà qui est fait et bien fait ! J’ai peut-être commencé par le meilleur ? en tout cas, cela me donne fortement envie de poursuivre un petit bout de chemin avec cet auteur psychocriminologue qui dissèque avec beaucoup de finesse les différentes sortes de relations qui unissent les personnages.

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Les Fauves

Haiko a crée une ONG qui a pour but d'empêcher de jeunes musulmans à rejoindre le groupe DAESH. Evidemment, elle se prend une fatwa sur la la tronche et Lars, ancien militaire devient son garde du corps.



Je m'attendais à un roman noir ou thriller social analysant les motivations de ces jeunes gens prêt à mourir pour une cause qu'ils ne comprennent pas ; à part quelques réflexions que l'on peut entendre au journal de 20 heures, rien de bien transcendant de ce coté là. Non, les fauves ne sont pas ces jeunes djihadistes.



L'auteur préfère s'appesantir sur la relation entre HAIKO et LARS: faisons nous le bien vraiment gratuitement, en cherchons nous une récompense, a t-on besoin de justifications pour aider, pour protéger, aider l'autre ne sert-il pas à panser nos propres blessures?

Thème psychologique passionnant mais que Ingrid Desjours ne pousse pas jusqu'au bout



En conclusion, un thriller intelligent, bien écrit mais confus et non abouti



Mais ce n'est que mon humble avis



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Après nous, tome 1

Vivement le tome 2 !

Voilà la première chose que j'ai envie de vous dire à propos de cette nouvelle saga fantastique de Myra Eljundir.

Et là, vous allez me dire, pour ceux qui me connaissent le mieux, "Quoi ??? toi, Clém', tu lis du fantastique et tu en redemandes ? T'as complètement craqué durant ton absence du mois de novembre ? T'es tombé sur la tête ?"

Alors, non, je n'ai pas perdu entièrement l'esprit, je vous rassure.

J'étais même assez sûre que ce livre allait me plaire.

Parce que certes, je ne connaissais pas encore l'univers de Myra Eljundir avant d'avoir eu ce roman entre les mains, mais par contre, ça fait un moment que je suis très fan de la plume de l'auteure qui "se cache" derrière ce pseudonyme - Ingrid Desjours.

Ingrid Desjours, c'est La prunelle de ses yeux, par exemple.

Ce véritable petit bijou de la fin d'année 2016, que je vous incite à découvrir si ce n'est pas encore fait.

Après nous, je l'attendais, donc.

Je savais que ça allait être un petit défi pour moi.

J'avais tout de même peur que le fantastique me gêne, j'avoue... Mais pour mon plus grand plaisir ce ne fût pas le cas.

J'ai adoré faire la connaissance de Jezebel, Jarod, Rowan, Noé...

Des personnages mystérieux, bien peaufinés.

Ils sont tout aussi attachants, les uns que les autres.

Un commencement, à l'intrigue captivante, angoissante.

Une histoire complexe, sombre, semée de scènes terrifiantes, percutantes parfois.

La tension est omniprésente... On a peur pour nos héros...

Des révélations renversantes, qui nous font douter, s'interroger.

Mais surtout, il y a de forts sentiments, des liens immenses entre les protagonistes. C'est beau et effrayant à la fois.

Après nous - Au commencement est une réussite pour moi !

J'ai vraiment hâte que ma fille de 16 ans le découvre à son tour.

Un superbe cadeau à trouver au pied du sapin, pour nos ados.

Robert Laffont a particulièrement bien soigné cet ouvrage, en plus.

La couverture de Magali Villeneuve, d'abord, qui est superbe...

Cette mystérieuse Jezebel, à la beauté ensorcelante, comme dans le bouquin !

Et puis, ces splendides illustrations d'Ephémère, que vous trouverez au fil des pages et dont je ne dirai rien pour vous laisser les découvrir, les admirer et les savourer comme il se doit.

Merci Babelio et Robert Laffont pour ce cadeau génial que j'ai obtenu grâce à la masse critique jeunesse de novembre 2017.



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La prunelle de ses yeux

Allez les petits loulous, par ici, installez vous, faites attention à vos mirettes, et à La prunelle de vos yeux :

Le WRC est de retour et vous en met plein la vue !



La journaliste elfique, Stelphique est dans la place et vous offre le temps d’un reportage, son éclairage lumineux sur le dernier livre de Ingrid Desjours.

La violence dans tous ses états…ou comment ressentir même le plus léger craquement…



Par définition, les fées sont des êtres libres. En tant que représentante elfique sur la Terre, j’ai du mal à saisir cette soumission contre la volonté, cette obéissance sans réflexion face à l’oppression…



Dans ces pages, nous rencontrons donc toutes formes de dominance et les tragédies qui accompagnent forcement ce genre de pratiques extrêmes.



Que ce soit le bizutage dans les écoles d’élites avec un effet tornade de meute, la violence conjugale avec ses uppercuts bien sentis ou la pression psychologique d’un membre de la famille qui s’insinue aussi pernicieusement dans le développement constructeur d’un enfant, l’auteure arrive à nous expliquer ce qui rend ses phénomènes possibles, la lente mais indéniable inclination de l’oppressé face à l’oppresseur, qui peut être n’importe qui, finalement, dans ce jeu du plus fort…



Et si cette démonstration en exemple concret ne vous suffit pas, Ingrid Desjours vous en rajoutera une couche avec en début de chapitres, les recherches scientifiques sur la théorie de la résignation acquise….



L’auteure nous offre une histoire prenante et déchirante avec ce fond de violence sanglante, qui nous prend aux tripes, nous en fait voir de tous les dégradés de rouge, et nous émeut aussi dans sa façon de se placer du coté des victimes…



Un même drame va unir par la force des choses des êtres complètement différends, avec chacun une vengeance à assouvir et cet engrenage d’ondes négatives en font un livre plein de tensions qu’on ne peut lâcher…



La construction du livre et cette course à la vérité est hautement addictive….



« N’oublies pas, fils, l’homme est un loup pour l’homme. Tu dois supplanter la meute. »

La cécité de conversion…ou comment regarder avec le cœur…



« Je souffre de ce que l’on appelle une cécité de conversion. Mes yeux vont bien, tout est physiologiquement normal, sauf que mon cerveau a décrété que j’étais aveugle alors je le suis. »



Voilà bien une affliction bien gênante, mais avec cette cécité on comprend que la violence est à double vitesse, autant elle peut être physique, que psychologique…Le mal qui touche le héros est un gros handicap, mais du coup la lecture devient plus sensorielle, plus recentrée sur l’émotion et , c’est bien le point fort de ce roman.



Nous autres elfes, savons regarder avec le cœur, donc, voir une auteure s’inspirer de cette vision intérieure est pour nous une révélation, et étant donné que c’est notre première lecture de cette auteure, on peut dire qu’elle rentre direct dans notre collimateur du Women’s Reading Club, autant que dans le cercle très fermé des lecteurs féériques….



Vous pouvez donc vous lancer aveuglement, (autant que possible), et avec confiance vers cette lecture énergique. Ingrid Desjours prend soin de la prunelles de vos yeux, en la faisant tressaillir dans les recoins sombres de ses pages….



Je vous invite à passer voir sur le blog, la chronique complète du WRC! ;)
Lien : https://fairystelphique.word..
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Les Fauves

Ancien soldat traumatisé par ce qu'il a vu, fait et subi en Afghanistan, Lars s'est reconverti dans la sécurité rapprochée en France. Sa nouvelle mission : protéger Haiko, cible d'une fatwa. Cette jeune femme célèbre empêche des jeunes de rejoindre l'Etat islamique. Avec la complicité des familles, elle les intercepte juste avant leur départ et les envoie dans un lieu mystérieux, où ils se font "déradicaliser". Enfin ça, c'est la mission affichée de son ONG, NerF (Nos enfants resteront en France), mais qu'en est-il réellement ? La rumeur court et enfle : Haiko destinerait ces gamins à d'autres trafics louches, aussi dangereux pour eux...



La fascination de nos jeunes Occidentaux pour l'EI m'intéresse, parce que le phénomène dépasse notre entendement, parce que c'est effrayant pour notre société - les actes terroristes eux-mêmes, certes, mais aussi et surtout ce que cela exprime du mal-être des recrues.

Je cherche plus volontiers des réponses dans des fictions que dans des témoignages ou des essais. Ce roman policier d'Ingrid Desjours, tout autant que 'Ils sont votre épouvante et vous êtes leur crainte' (Thierry Jonquet) a répondu à mes attentes. Grâce à son intrigue documentée et à ses personnages tout en ambivalences et mystères, Ingrid Desjours nous instruit sans manichéisme sur la radicalisation et les 'guerres de religion' du XXIe siècle. Elle propose des pistes de réflexion, sans nous engluer dans les clichés et les discours pontifiants. Elle évoque la conversion à l'Etat islamique, mais aussi le phénomène parallèle : le recrutement des 'nouveaux croisés', des jeunes embrigadés pour partir protéger les chrétiens d'Orient contre les islamistes. Elle défend et condamne tour à tour ces deux extrêmes, les confronte, les explique, tout en illustrant ses propos d'extraits d'articles de presse.



Un roman parfait ♥, très différent des autres ouvrages d'Ingrid Desjours, que j'avais appréciés aussi mais pour d'autres raisons.

Du suspense jusqu'à la dernière page sur les motivations réelles des personnages principaux - j'adore ça dans un polar. Et des sujets passionnants : internet, rumeur, propagande, guerre, traumatismes des soldats, pertes de repères chez les jeunes, jeux de combats virtuels...



• cité par l'auteur : 'Jeunesse lève-toi', Damien Saez

♪♫ https://www.youtube.com/watch?v=8QKAqsTP1i8
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Tout pour plaire

Ne vous fiez jamais aux apparences, même concernant des personnes que vous semblez connaître.



Ingrid Desjours, si lointaine et si proche (d’elle-même). Avec ce nouveau thriller psychologique, l’auteure s’est délibérément écartée de ce qu’elle avait proposé dans son précédent roman, Sa vie dans les yeux d’une poupée, pour mieux y apposer sa patte.



Pas de démarrage fracassant, on se croirait dans un épisode des Desperate Housewives, en compagnie de ce couple bien rangé qui cache néanmoins de lourds secrets.



Une trame classique que l’auteure s’amuse à dévoyer, des relations humaines qu’elle s’attache à corrompre, une histoire qu’elle manie pour mieux la pervertir.



Ingrid Desjours mélange les genres pour mieux s’affranchir des codes, entre drame psychologique et enquête policière, entre enfer domestique et flics et truands. Un récit tout en apparences.



L’intrigue y est foisonnante, durant ces 525 pages (un pavé assez inhabituel dans le genre), mais c’est dans la peinture des personnages que l’écrivain tire son épingle du jeu. Des personnages jusqu’au-boutistes, dont les émotions sont exacerbées tout au long de ce récit. Souvent excessifs dans leurs comportements et pourtant si humains, dans ce contexte pesant. Une atmosphère construite autour de faux-semblants et de déferlements de sentiments qui bousculent le lecteur.



Desjours joue avec les théories psychologiques à la mode, les tord, et brode autour pour mieux les prendre à contre-pied. Elle y privilégie la violence psychologique plutôt que les déchaînements physiques (même s’ils sont présents, inévitables).



Et ce qui fait toute la différence, c’est son écriture. Une plume alerte, très expressive et parfois superbement lyrique. Même si quelques dialogues m’ont paru forcés et un peu « too much », la plupart des autres passages sont envoûtants, déchirants et réellement enthousiasmants !



L’intelligence du propos et de son traitement montre une fois de plus qu’il faut réellement compter sur Ingrid Desjours dans le genre du thriller psychologique.
Lien : http://gruznamur.wordpress.c..
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La prunelle de ses yeux

Rentrée 2003. Victor, à 17 ans seulement, intègre Metis, une prestigieuse école qui forme l'élite de la nation, à la grande fierté de son père, Gabriel, un chef d'entreprise dont il déteste l'arrogance et l'autoritarisme. Très vite, il se rapproche de Tancrède, le mâle dominant de l'école et de sa petite amie Maya Torres.

Treize ans plus tard, en 2016, Victor est mort de la main de Maya, prise d'une crise de folie lors de laquelle elle a aussi blessé Tancrède. Celui-ci, entré en politique, est à la tête d'un parti d'extrême-droite et Gabriel souffre d'une forme psychosomatique de cécité. Quant à Maya, elle s'est réfugiée en Irlande après s'être faite passer pour morte dans un attentat à Paris. Mais Gabriel a retrouvé sa trace, prêt à tout pour se venger de celle qui a tué son fils. Quand il lui propose de lui servir de guide une quinzaine de jours contre un salaire mirobolant, la jeune femme hésite mais ne peut résister à cette proposition d'autant plus intéressante qu'elle vient de perdre son travail. Et puis Gabriel est séduisant, charmeur, et aveugle, donc inoffensif. Pourtant, au fil de leur voyage, le doute s'installe. Qui est cet homme qui semble semer des indices la renvoyant à son ancienne vie ? Prise entre le sentiment amoureux naissant qu'il lui inspire et le danger qu'elle pressent, Maya ne sait pas qu'elle est tombée dans un piège.



Un thriller psychologique certes, mais aussi un vaste fourre-tout. On y croise un plaidoyer pour le droit à la différence (bien), la dénonciation des mœurs dans les grandes écoles (bien), du suspense (bien), une histoire d'amour à l'eau de rose (nulle), des références scientifico-médicales (inutiles), des moments d'émotion (émouvants), des personnages caricaturaux (ridicules). Alors si on aime l'action et la tension et qu'on ne rechigne pas à verser quelques larmes sur une pauvre fille fragile et manipulée ou sur un sale c.. qui a paradoxalement ouvert les yeux sur le monde qui l'entoure une fois aveugle, on peut apprécier ce roman d'Ingrid Desjours. On retiendra surtout que c'est un véritable page-turner, malgré ses défauts, que le fin mot de l'histoire réserve sa part de surprises et on se souviendra, la larme à l'oeil, de Victor, un beau personnage, émouvant et courageux mais aussi de Gabriel et de son amour paternel, maladroit mais tellement sincère. Fait le job mais ne restera pas dans les annales.
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Les Fauves

"Les Fauves" c'est l'histoire de deux personnages que la vie et les événements amènent à se rencontrer.



Il y a tout d'abord Haiko, une jeune femme, fille d'une célèbre journaliste dont le combat est d'empêcher les jeunes français de se faire laver le cerveau et de partir en Syrie faire le Djihad. Pour cela, elle a monté une association, N.e.r.F (Nos enfants restent en France) qui a pour but de sensibiliser, agir auprès des jeunes qui commencent à se radicaliser et dans le pire des cas, contrecarrer le départ en Syrie, à la demande des parents.



Puis il y a Lars, un ancien militaire revenu d'Afghanistan qui a reçu de lourdes séquelles après avoir été pris en otage par des Talibans. Depuis son retour en France, Lars est addict à l'alcool et au Captagon, il a suivi une formation pour devenir agent de sécurité rapprochée.



Lars est mis sur le chemin de Haiko lorsque la mère de celle-ci l'engage pour assurer la protection de sa fille suite à l'assassinat de Nadia Nasri, sa meilleure amie mais aussi co-fondatrice de l'association N.e.r.F., mais également parce que Haiko est la cible d'une fatwa. Lars doit donc assurer la protection de cette jeune femme dont il ne connaît rien mais qui l'intrigue au plus haut point et sur laquelle les rumeurs vont bon train.



J'ai littéralement dévoré ce livre d'Ingrid Desjours qui est le premier que j'ai eu l'occasion de lire de cette auteure. La thématique autour de laquelle tourne le roman m'a d'abord rendue un peu sceptique, on en entend tellement parler de nos jours que je me suis dit que ce serait peut-être un peu lourd. Mais au contraire, cela donne un récit qui sonne juste, qui nous affecte et nous emmène. Les Fauves est écrit avec une grande habileté, les personnages sont attachants, même s'ils ne sont pas toujours sympathiques. On découvre la question du djihad sous différents aspects sans tomber dans le cliché et pour ça, c'est très bien joué. Même si parfois on se doute de ce qui va se passer, je trouve qu'il plane toujours un doute, on n'est jamais sûrs de rien et on a donc qu'une seule envie : tourner les pages, lire, jusqu'à la fin pour savoir de quoi il en retourne. Et au final on ferme le livre avec un sentiment agréable, d'une lecture qui nous a amené exactement là où il fallait.



C'est indiscutablement 5 étoiles que j'attribue pour ce roman. Je pense que je me pencherai dorénavant davantage sur les romans de cette auteure dont j'ai beaucoup apprécié la plume, très réaliste et accrocheuse.



Je remercie énormément les éditions Robert Laffont, avec leur nouvelle collection La Bête Noire, ainsi que Babelio pour m'avoir permis de découvrir ce roman que je conseillerai vraiment autour de moi.
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La prunelle de ses yeux

Troisième dans le classement des écoles européennes les plus prestigieuses, devançant même HEC et l'ENA : Mètis.

Ses diplômés sont destinés à occuper « les postes clés de la société, dans le public comme dans le privé ». Ils seront l'élite du pays, grâce à « leur culture, leur vivacité d'esprit, leur leadership ou leurs aptitudes à anticiper le changement ».

Jeunes gens, vous êtes tous les bienvenus, que vos parents soient européens/blancs 'de souche' ou pas, et sans distinction d'origine sociale. Il suffit d'avoir un bon dossier, de réussir le concours d'entrée...

Foutaises !



Deux histoires convergent pour raconter la mort de Victor, scolarisé dans cette école. L'une est centrée sur ce garçon de dix-sept ans, en 2003.

L'autre se situe en 2016, à quelques mois de l'élection présidentielle. On y fait la connaissance d'un aveugle déterminé à se venger, et d'une femme se dissimulant sous une nouvelle identité. On y croise aussi un jeune loup de la politique dont le discours ressemble à s'y méprendre aux plus populistes, réac' et haineux de nos candidats et de leurs sbires...



J'ai lu tous les romans d'Ingrid Desjours (sauf sa série 'Kaleb', publiée sous le pseudo de Myra Eljundir).

Cette fois encore, j'ai admiré sa capacité à se renouveler et je salue son talent de conteuse qui fait de ce thriller un vrai page-turner, malgré des sujets graves et des passages d'une violence extrême.

L'émotion grandit sur les deux premiers tiers, à mesure que le passé se dévoile. Puis les explications traînent en longueur, et on se demande comment l'auteur va encore tenir cent pages. Le récit prend alors une allure dramatico-sentimentale que j'ai trouvée nettement moins réussie que le début - plus convenue, moins subtile.



A faire lire, notamment aux grands ados, pour montrer les dégâts des malentendus entre générations. Et les dangers de la 'reproduction sociale' et de l'élitisme.



🚩 4e de couv trop bavarde, à éviter ! 😠
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Tout pour plaire

Deborah et David ont une vie de rêve. Lui, la quarantaine, beau, sexy. La séduction, c’est son fond de commerce. Sorte de coach, il vend à prix d’or lors de ses conférences des conseils de séduction à des mecs paumés.

Deborah, belle, intelligente, attire le regard des hommes et la jalousie des femmes.

« Tout pour plaire » en somme.

Une seule ombre dans ce tableau idyllique, le manque d’enfant que Déborah ressent cruellement.



La belle mécanique se grippe avec l’arrivée soudaine de Nicolas, le frère de David accompagné d’Emma sa fillette de cinq ans. Le jeune homme désemparé ne sait où se trouve Emilie son épouse disparue et semble bien encombré d’une enfant que peu à peu Deborah traitera comme la sienne.



A partir de là, Ingrid Desjours nous entraîne dans une enquête passionnante pour tenter de retrouver Emilie. Aux manettes, Sacha Mendel, commandant de police triste et désabusé, souvent borderline qui a du mal à vivre avec un passé qui le hante.



Ingrid Desjours excelle dans la construction de l’histoire et la psychologie de ses personnages, qu’elle maîtrise parfaitement. Et tout cela pour nous forcer à nous poser ces questions : Qui manipule qui ? Qui est victime ? Les méchants le sont-ils autant qu’il y paraît ?



L’auteure nous guide dans les méandres de leurs pensées, pave notre route de doutes, puis de certitudes d’avoir tout compris, sauf que ce n’est jamais ce à quoi on s’attend. Et nous voilà reparti sur d’autres pistes, ballotés d’une probabilité à l’autre jusqu’au point final.



« Tout pour plaire » est un thriller passionnant et addictif.



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Tout pour plaire

Déborah, délicieuse fée du logis qui a abandonné son métier de décoratrice d'intérieur pour satisfaire son mari.

David, ledit mari, coach en séduction.

Nicolas, le 'petit' frère de David, beau gosse sous des allures de bad boy. Donc craquant.

Les frangins sont brouillés depuis huit ans, mais quand sa femme disparaît, c'est à David que Nicolas vient demander de l'aide, notamment pour s'occuper de sa fillette de quatre ans.

En l'accueillant chez eux, Déborah et David ne font-ils pas entrer le loup dans la bergerie ?



Six-cents pages ultra efficaces qui m'ont prise dans leurs filets, malgré une impression de déjà-vu. On retrouve en effet des ingrédients en vogue dans un certain registre de polars : crises conjugales (chez les enquêteurs, les témoins, les suspects), amourettes tous azimuts (il n'y a pas que le Sig Sauer qui pèse lourd dans le pantalon d'un policier), enfance traumatisante, maladie mentale, mal d'enfant, etc.

On voit pas mal de rebondissements arriver si on est habitué à ce genre de thriller, et les dialogues sont parfois creux. Il n'empêche que l'intrigue fonctionne très bien, grâce à l'ambiguïté savamment entretenue autour de quelques personnages, un en particulier - vulnérable ou redoutable ? victime ou manipulateur ?



J'ai dévoré ce thriller machiavélique où l'on trouve des accents de Barbara Abel, Gillian Flynn, Lisa Gardner, et même, soyons fous, du binôme Boileau-Narcejac et de Hitchcock.

Pas vraiment un coup de coeur malgré tout, à cause de quelques énormités...



• avis : 4.5
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Faits divers

Faits divers, c'est un recueil de 6 nouvelles de 6 auteures françaises de la littérature policière.

6 points de départ pour 6 faits divers.

6 textes commandés pour une adaptation radiophonique sur France Culture.

Ils ont donc la particularité d'être construit exclusivement de dialogues. Que ce soit entre deux ou plusieurs personnes, que d'une voix intérieure, en immersion avec les pensées du protagoniste. A cela s'ajoute, l'atmosphère, l'environnement sonore en description.

Chacune des histoires débutent par la présentation des personnages présents, puis sont découpées en séquences, scènes ou chapitres.



La grosse - Sandrine Collette

Cette auteure fait parti de ceux pour lesquels je lis chaque inédit qui me passe entre les mains les yeux fermés.

Elle a la faculté de nous projeter dans son univers, au coeur de son intrigue comme personne. Toujours avec ce sentiment de huis clos, de personne à part, coupé du monde.

Ici, elle ne déroge pas à la règle.

Elle, presque 18 ans, nous est dépeint comme une toute jeune femme marginale, subissant le monde extérieur naïvement.

Une femme qui souhaitait juste être tranquille, voilà le point de départ.

Je ne vous en dirai pas plus et vous laisse découvrir ce sombre fait divers qui m'a littéralement bluffée, me laissant bouche bée.

En toute innocence, avec un naturel déconcertant, Elle va se révéler et je peux vous garantir que vous n'allez pas en revenir...



Train d'enfer - Ingrid Desjours

Encore une auteure que j'apprécie énormément et dont j'ai lu un bon nombre de ses romans.

Direction gare de Lyon.

Mathis est nerveux... Il vient de dérober des diamants et ne souhaite qu'une chose, se faire discret et disparaître, sans se faire choper...

Mais... Ces diamants suscitent des convoitises bien inattendues...

Une histoire extrêmement bien menée, une intrigue ficelée avec brio.



Une mère - Sylvie Granotier

Une auteure qui m'était inconnue avant que je la découvre dans ce recueil.

Aïcha Milliez, veuve, a élevée ses 4 fils, seule, tant bien que mal, après le décès prématuré de son mari...

Des fils qui ont tous à un moment donné de leur vie, baignés dans la délinquance et flirtés avec la drogue.

Maitre Martine Faure connait bien la famille, pour les avoir défendus chacun leur tour, depuis l'adolescence.

C'est un pistolet caché derrière les cabinets qui va cette fois être le point de départ d'un nouveau fait divers, pour cette famille.

Incriminant... Aïcha...

Cette nouvelle, bien qu' intrigante, ne m'a pas complètement convaincue.



La mariée rouge - Elsa Marpeau

Je découvre ici, aussi, complètement cette auteure.

Héloïse, jeune fille de 22 ans, au coeur de cette histoire, vit avec son père, Joseph, hyper protecteur.

Aurélien, médecin et son épouse s'installent au village.

Héloïse convainc son père, aidée d'une amie de la famille, pour travailler comme secrétaire auprès d'Aurélien.

C'est le coup de foudre entre le médecin et sa jeune secrétaire.

Contre l'avis de Joseph, le mariage est organisé...

Mais... La mariée a la robe un peu trop blanche.

Je vous laisse découvrir pourquoi.

Un fait divers qui a réussi à me surprendre.

Joli leurre !



Le beau parleur - Dominique Sylvain

Le point de départ, cette fois, n'arrivera qu'à la fin.

Je n'avais encore jamais lu Dominique Sylvain, avant cette nouvelle.

Tout ce que je peux vous dire, c'est que c'est une affaire de vengeance...

Et c'est un plat qui se mange froid.

Un scénario longtemps réfléchi...

Et lorsque la sonnette continue de tinter, l'histoire ne fait visiblement que commencer...

Un très bon moment de lecture.

Un mélange de lourde détresse et de machiavélisme.



Gloria post mortem - Danielle Thiery

Malgré le fait que j'ai beaucoup entendu parler de cette auteure, je n'ai pas encore eu le bonheur de lire un de ses romans.

Dans ce fait divers, une journaliste est prête à tout pour un scoop.

Gloria est responsable des faits div' pour La dépêche, un journal régional. Elle glane des infos partout où elle peut, en attendant le gros coup qui la rendra célèbre.

Ce jour n'est pas encore arrivé, mais moi, Ydamelc, j'ai un scoop !

Roulement de tambour...

Je vous annonce qu'elle fera la une de tous les journaux avant la fin cette histoire.

Je vous laisse découvrir comment son heure de gloire est arrivée, par contre...

Une somptueuse conclusion à ce petit recueil que je vous incite tous à découvrir au plus vite...

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Kaleb

Comment vous dire ce que j'ai pensé de ce livre. D'un côté, je m'y attendais et d'un autre côté pas du tout. C'est juste impossible de prévoir ce qui se passe dans ce roman, ni de se préparer à rencontrer Kaleb. Et encore, s'il n'y avait que Kaleb ! Mais non... il y a toute une pléïade de personnages tout aussi intéressants les uns que les autres, tout aussi mystérieux, intriguants et surprenants que Kaleb.



Kaleb, c'est un jeune de 19 ans qui vit avec son père en France. Ils viennent d'y emménager, dernière étape d'une longue suite de déménagements. Les relations entre Kaleb et son père sont houleuses. Kaleb est violent, mystérieux et ne peut s'empêcher de faire des reproches à son père. Pourtant, il est bien conscient qu'il l'aime. Le père de Kaleb a du mal à comprendre son fils qui ne lui parle pas, lui-même se sent coupable de ses nombreux déménagements qu'il ne peut expliquer mais surtout il a du mal à parler de sa mère à son fils. Pourtant, il aime beaucoup son fils. C'est d'ailleurs une des seules constante positives de ce livre. C'est vous dire.



D'ailleurs, c'est le premier livre sur lequel je lis la mention "déconseillé aux moins de quinze ans". Habituellement, on ne trouve pas ce genre de mention pour les livres. Pour les films, oui. Mais pas les livres ! On les classe "Jeunesse", "Adulte" ou "Public averti".

Mais je comprends très bien pourquoi ce livre est déconseillé aux moins de 15 ans.



Il est violent. Dérangeant. Pas dans le sens où il y a des litres et des litres d'hémoglobine qui se déversent sur vous, non c'est plutôt une violence psychologique. Du genre à vous faire dresser les poils tout partout. On a vraiment l'impression que Kaleb entre dans notre tête et qu'il est capable du meilleur comme du pire. Or Kaleb est perdu, il cherche à savoir qui il est, d'où il vient et pourquoi il peut influencer les gens. Dans sa quête de vérité, il va souffrir. A tel point qu'il suscite notre sympathie, notre empathie !

Parallèlement, on va suivre un colonel et son assistante. Pour être tout à fait honnête avec vous, plus j'en apprenais sur le colonel, plus il me foutait les jetons ! A tel point que la révélation finale m'a plus dégoutée que surprise. Néanmoins, j'ai beaucoup aimé les moments passés dans cette base secrète (enfin... pas tous quand même, certains sont vraiment glauques) car ils nous permettent d'en savoir plus sur les Enfants du Volcan. Ils nous livrent des informations qui répondent à certaines de nos questions tout en gardant une part de mystère qui alimente notre envie de lire la suite. Et l'auteur y parvietn avec tellement de facilité que s'en est déconcertant ! C'est bien pourquoi beaucoup attendent la sortie du tome 2 de cette trilogie avec beaucoup d'impatience (mais le mois prochain, l'attente prendra fin).



J'avoue que je ne peux pas vous en dire plus. Autrement, ce serait vous gâcher votre lecture. Le principe de ce livre, c'est de vraiment le découvrir. Bref, je vous laisse le découvrir !! Mais attention, si vous le commencez, attendez-vous à ne pas pouvoir le lâcher avant de le terminer et de réclamer la suite à grand cris !!!!!


Lien : http://plaisirsdelire.blogsp..
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Sa vie dans les yeux d'une poupée

Barbara, 6 ans: papa vient dans mon lit parce qu'il m'aime, moi, ça me plait pas trop mais il me donne des belles poupées

Barbara 8 ans:maman nous a vu , papa est parti. Maman dit que je lui ai volé son mari; elle me tape sans arret et ne fait jamais de calins, mais c'est pas grave j'ai plein de poupées avec qui parler



Barbara 24 ans: ça y est! J'ai mon diplome d'esthéticienne et je commence à travailler demain, j'ai fété ça avec des copines , je suis allé faire un agrandissement d'une photo de mon papa et me suis offerte une nouvelle poupée"sweet dorianne", mais je suis trés en retard, maman va encore se facher et me taper, j'ai un peu peur mais je vais passer par le square ,c'est un bon raccourci



Barbara se fait violer. Pendant que le monstre la pilonnait, la poupée lui montre une superbe femme blonde et lui dit que, si elle l'écoute , ce sera elle bientôt . Elle arrive enfin chez elle, ne comprend pas pourquoi pourtquoi elle saigne ni d'où vienne ses traces d'herbe et de terre. Elle s'occupe de sa maman qui est devenu aveugle.

Le lendemain, au salon, sa patronne décide de l'appeler Barbie



Barbara va essayer de fonder un foyer mais barbie se prostitue et n'offre pas que du plaisir aux hommes !



Magistrale démonstration des possibles conséquences d'une enfance sans amour, mise en place d'une schizophrénie bien analysée, la psychopathie est plus confuse mais se comprend fort bien



Le flic , lui est caricatural; Clint Eastwood "dirty harry" avec une jambe en moins (suite à un accident de voiture où sa femme a péri).il enquete sur des hommes que l'on retrouve énuclées



Drôle de bouquin: l'impression que cela donne est que l'auteure s'est intéréssee uniquement à la dégradation mentale de son héroine

le reste n'a pour elle pas beaucoup d'intéret: style plat, dialogue "neu neu" et intrigue et suspens quasi inexistant



Pourtant Desjours réussit son pari : cette folie partout présente dérange le lecteur, elle est crédible et fait partie de notre réalité



Je n'ai pu m'empecher, en lisant ce livre de penser au jeune copilote allemand qui se suicide en amenant dans la mort 350 personnes,

ni au directeur d'école qui organise la semaine du gout pour se faire sucer par des gamins de 6 ans



Je n'ai pas donc pas aimé ce livre mais l'auteure a réussi son pari: son histoire m'a troublé et j'ai trés mal dormi

Ainsi, je m'incline: 3 étoiles







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Sa vie dans les yeux d'une poupée

Barbara jeune fille de vingt-quatre ans aux vêtements gris et à la mine grise vient de recevoir son diplôme d’esthéticienne. Elle vient de trouver un travail dans un centre de beauté .Accompagnée de deux autres esthéticiennes, Barbara fait plutôt les massages .Les clients aiment son sérieux et son professionnalisme .Un soir elle se dépêche de finir son travail ,elle doit aller chercher sa poupée en porcelaine avant que le magasin ne ferme .Oui notre Barbara adore ses poupée au doux visage de cire .En rentrant chez elle ce soir là ,pour gagner du temps elle passe par le parc ,c’est un raccourci. Tout en marchant elle sent une présence dans son dos et voulant se retourner, hélas trop tard , notre Barbara se fait violer et maltraiter. Pour supporter ses horribles douleurs ,elle fixe cette jolie poupée et commence à parler avec elle . Notre Barbara vient de tomber dans une double personnalité. Elle rentre chez elle mais ne dira rien à sa mère qui vit avec elle et qui est aveugle, mais très méchante vis-à-vis de Barbara, sa mère lui reproche de lui avoir volé son mari (père de Barbara), elle était tombée sur son mari en trains de violer Barbara qui n’avait que neuf ans. Elle mit son mari sur le champ dehors et dès lors tous les reproches vont vers sa fille qui elle n’avait rien fait, mais subissait la violence de son père. MAIS LA VENGEANCE ARRIVE. Notre Barbara a maintenant deux personnalités, la première douce et docile, la deuxième sexy bien habillée qui courtise pas mal d’hommes. Elle se fait appeler Barbie .Mais Barbie est monstrueuse, elle entraîne les hommes pour l’acte sexuel, mais tout en faisant des gâteries elle leur crèvent les yeux puis s’en va sans un mot pour les malheureux qui ne savaient pas à qui ils avaient à faire. Le capitaine Marc Percolés qui est chargé de l’enquête, trouve cette fille si belle, si douce, si innocente que lui aussi en tombe amoureux .Tout ça avant de découvrir le vrai carnage qu’elle a fait. Un vrai monstre psychopathe d’une violence pas possible.
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