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3.67/5 (sur 471 notes)

Nationalité : Italie
Né(e) à : Pordenone , le 10/09/1979
Biographie :

Irene Cao est une romancière italienne.

En 1998, elle déménage à Venise, où elle est diplômée de lettres classiques (2002) et a soutenu un doctorat en histoire ancienne (Archéologie et l'histoire des pays de la Méditerranée) (2006-2010) à l'Université Ca' Foscari de Venise. Elle a travaillé dans la publicité, le cinéma et comme journaliste (2007-2011).

En 2013, elle rencontre le succès avec la publication d'une trilogie érotique ("La trilogie italienne") constituée de "Sur tes yeux" ("Io ti guardo"), "Pour tes lèvres" ("Io ti sento") et "Tout entière" ("Io ti voglio"), traduite dans plus de 20 langues.

En 2016, elle publie "Respire" ("Ogni tuo respiro"), suivi de "Io ti amo" (2018), la suite de "La trilogie italienne".

Irene Cao vit dans un petit village du Frioul.
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Vidéo de
Irène Cao - Pour tes lèvres, trilogie italienne .
A l'occasion du Salon du Livre de Paris, Irène Cao nous présente sa trilogie italienne « Pour tes lèvres », « Sur tes yeux » et "Tout entière » aux éditions jean-claude Lattès. Pour en savoir plus : http://www.mollat.com/recherche/auteur/Cao%20Irene.html Notes de musique : ® Tres Tristes Tangos/Unknown Album/Planta Baja. Free Music Archive.
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Citations et extraits (167) Voir plus Ajouter une citation
Sous les hurlements déchaînés d’une horde de femmes en délire, Max – il ne pouvait qu’être strip-teaser avec un nom pareil – rejoint Gaia et l’invite à se lancer avec lui dans une danse sensuelle. Il est ultra-canon et il danse divinement bien, je suis forcée de le reconnaître, mais leur numéro est un supplice du début à la fin. La tronche que tire Gaia est un sketch en soi. Ce n’est vraiment pas charitable de ma part, mais je suis écroulée de rire. Max finit par se retrouver en string rouge en forme d’éléphant. Quand il se met soudain à faire l’hélicoptère avec sa trompe, je suis à deux doigts d’avoir une crise cardiaque. L’instant d’après, Max tourne le dos au public et se plante face à Gaia. Un drap doré attaché autour de la taille, il ôte son string. Après quelques instants de suspense, le drap s’ouvre comme un rideau, laissant Gaia, consternée, profiter seule du spectacle.

Je t’en supplie, Gaia, excuse-moi de ne pas avoir pu te sauver de cet enfer !
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Devinant mon trouble, Leonardo m’entraîne hors de l’église en me prenant par la main. Par une porte latérale, nous débouchons sur une rue secrète, une impasse. Après m’avoir plaquée contre le mur écaillé de la sacristie, Leonardo me soulève le menton.
-Tu as compris ce que je suis en train de te dire, Elena ?
-Je ne suis pas sûre, dis-je dans un murmure.
-Si c’est le grand amour romantique que tu cherches, je ne suis pas la bonne personne. Si tu penses juste à te changer de ta petite routine ennuyeuse, tu fais fausse route. Ce que moi je te propose, Elena, c’est un voyage, une expérience qui te changera pour toujours.
Je halète, je cherche à me libérer de son étreinte, même si pour rien au monde je ne voudrais le fuir.
-Je vais m’occuper de toi, t’apprendre que ton corps ne doit connaître aucune inhibition, aucun tabou. Je vais te montrer comment te servir de tes sens, de tous tes sens, pour jouir, et rien d’autre. Seulement tu devras me faire entièrement confiance, et être prête à tout ce que je te demanderai.
Il marque un temps, et plonge ses yeux sans les miens.
-Tout. Même si cela te semble absurde ou idiot.
Il n’y a rien d’autoritaire dans sa voix, non. Il est convainquant, diaboliquement convainquant. S’il me proposait d’aller danser ou boire un verre de vin, je crois qu’il ne s’y prendrait pas autrement.
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— Le rouge te met plus en valeur, s’exclame Gaia en me poussant devant le miroir du séjour. Regarde-toi, tu es superbe !

Dressée sur la pointe des pieds, je fais un demi-tour sur moi-même, mais le reflet que me renvoie la glace me fait froncer les sourcils. Je ne suis pas convaincue. Ce soir aura lieu l’inauguration tant attendue – au moins par Gaia – du restaurant de Brandolini. Et je n’en finis plus de parcourir mon appartement de long en large, en petite culotte, à la recherche d’une tenue acceptable. C’est loin d’être gagné. J’ai Gaia sur le dos depuis deux heures, et elle m’épuise. Craignant de me voir changer d’avis au dernier moment, elle a déboulé chez moi, maquillée et habillée de pied en cap, traînant derrière elle une valise à roulettes et deux sacoches géantes bourrées de vêtements et d’accessoires. Elle n’a plus qu’une seule idée en tête : m’imposer le look qu’elle a choisi pour moi.

— C’est trop court, Gaia. J’ai l’impression d’être toute nue… et puis ce rouge est vraiment tape-à-l’œil.

Je soupire tout en désignant mes cuisses. Désemparée, Gaia en lève les yeux au plafond :

— Tu es irrécupérable. Tu ne comprends vraiment rien à la mode…

— Allez, repasse-moi la robe Gucci noire, lui dis-je en me préparant à un énième choc frontal avec le miroir.
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- Tu veux que je te dise quoi, Elena ? Que je te désire ? Oui, je te désire, et pas qu'un peu. Que notre histoire est sincère, forte, qu'elle ne ressemble à aucune autre ? C'est le cas. J'ai arrêté de croire que je pouvais tout maîtriser. Mais ça n'a pas d'importance. Parce que je ne peux pas te donner ce dont tu as envie. Je ne te demanderai jamais de quitter ton mec et de changer de vie pour moi. Tout simplement parce que nous ne sommes pas fait pour être ensemble.
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Elle commence tout juste à transpirer : cela signifie qu’elle court de la bonne manière. Des gouttes coulent le long de son dos, d’autres glissent de ses tempes jusqu’à la peau ambrée de son cou, pour ensuite se nicher au creux de ses seins toniques. Elle court vite, mais elle n’est pas encore à son maximum. Elle dépasse le carrefour de la Madone del Sasso, une étrange sculpture creusée dans un énorme bloc de pierre, et désormais recouverte de chapelets et de cœurs posés en offrande. La Maison bleue n’est plus loin : c’est le moment du sprint final. Après presque une heure de course, Linda est un faisceau de muscles, toute son énergie est dans ses jambes : elle ne pense plus à rien, seule la route existe. La route et son instinct.
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À travers tes yeux,j'ai malgré tout réussi à voir au-delà de mes limites.
Il s'arrête un instant pour reprendre son souffle avant de poursuivre:
-Je veux passer chaque jour de ma vie à tes côtés,dit-il d'une traite.Et si tu veux toi aussi,je voudrais que mon nom reste contre ta peau pour toujours.Pas de doute,le le veux.Je le veux de toute mon âme.Cette déclaration inattendue me laisse sans voix.
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Mon coeur se met à battre à toute vitesse, comme en surchauffe. Mais je ne dois pas avoir peur. Je sais ce qu’il y a à la fin et au début d’un voyage : il y a la vie, il y a l’amour, il n’y a qu’un instant, et la certitude merveilleuse de ne pas savoir ce que le destin nous réserve.
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Devinant mon trouble, Leonardo m’entraîne hors de l’église en me prenant par la main. Par une porte latérale, nous débouchons sur une rue secrète, une impasse. Après m’avoir plaquée contre le mur écaillé de la sacristie, Leonardo me soulève le menton.
-Tu as compris ce que je suis en train de te dire, Elena ?
-Je ne suis pas sûre, dis-je dans un murmure.
-Si c’est le grand amour romantique que tu cherches, je ne suis pas la bonne personne. Si tu penses juste à te changer de ta petite routine ennuyeuse, tu fais fausse route. Ce que moi je te propose, Elena, c’est un voyage, une expérience qui te changera pour toujours.
Je halète, je cherche à me libérer de son étreinte, même si pour rien au monde je ne voudrais le fuir.
-Je vais m’occuper de toi, t’apprendre que ton corps ne doit connaître aucune inhibition, aucun tabou. Je vais te montrer comment te servir de tes sens, de tous tes sens, pour jouir, et rien d’autre. Seulement tu devras me faire entièrement confiance, et être prête à tout ce que je te demanderai.
Il marque un temps, et plonge ses yeux sans les miens.
-Tout. Même si cela te semble absurde ou idiot.
Il n’y a rien d’autoritaire dans sa voix, non. Il est convainquant, diaboliquement convainquant. S’il me proposait d’aller danser ou boire un verre de vin, je crois qu’il ne s’y prendrait pas autrement.
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- Tu veux que je te dise quoi, Elena ? Que je te désire ? Oui, je te désire, et pas qu'un peu. Que notre histoire est sincère, forte, qu'elle ne ressemble à aucune autre ? C'est le cas. J'ai arrêté de croire que je pouvais tout maîtriser. Mais ça n'a pas d'importance. Parce que je ne peux pas te donner ce dont tu as envie. Je ne te demanderai jamais de quitter ton mec et de changer de vie pour moi. Tout simplement parce que nous ne sommes pas fait pour être ensemble.
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Nous avons un problème, dit-il en posant ses lèvres contre mon oreille.
Oh, sa voix... J'ai envie de lui...
Il me caresse le visage, glisse de la joue vers le menton. Sa main descend encore et attrape la fermeture éclair de ma combinaison. Il l'ouvre jusqu'à hauteur de mes seins.
Ma respiration s'intensifie, mon bat la chamade.
-Un sérieux problème... Poursuit il d'une voix toujours plus chaude et sensuelle. J'ai envie de toi.
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