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Citation de Shaarilla


Entre le moment où je passais les examens et le moment où les résultats furent connus, je réussis à écrire Victory Unintentional. C’était un récit de robot positronique qui devait donner suite à Nightfall (qui n’était pas, lui, un récit de robot positronique). De toute évidence, j’essayais d’exploiter au maximum l’idée des “feuilletons” dans l’espoir que cela me garantirait un écoulement plus facile de ma production littéraire.
Je soumis la nouvelle à Campbel le 9 février 1942, et, si tant est que je le croyais incapable de refuser un récit constituant un épisode de feuilleton, je perdis bien vite mes illusions. Nightfall et la série des Fondation ne l’impressionnaient pas au point qu’il se crût obligé de prendre des gants pour me signifier son refus.
Le 13 février, le jour même où j’entrais dans le cercle restreint de ceux qui avaient le droit d’entreprendre des recherches en laboratoire pour leur doctorat, mon enthousiasme fut quelque peu refroidi lorsque je reçus par la poste Victory Unintentional, accompagné d’une note assez sibylline de refus qui consistait, en tout et pour tout, en la formule suivante :

CH3C2CH2CH2SH

Campbel savait très bien que c’était la formule chimique du butyle “mercaptan”, qui donne aux putois leur odeur particulière, et je le savais très bien aussi, et Campbel savait très bien que je le savais…
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