Citations de Isaac Asimov (1420)
La violence est le dernier refuge de l'incompétence.
L’aspect le plus triste de notre vie aujourd’hui est que la science acquière les connaissances plus vite que la société n’acquière la sagesse.
En fait, je me suis laissé dire que si dans les années futures on se souvient encore de moi, ce sera à cause des Trois Lois de la Robotique. D'une certaine manière, ce fait ne laisse pas de me préoccuper ; j'ai en effet pris l'habitude de me considérer comme un homme de science, et laisser un nom pour avoir établi les bases inexistantes d'une science inexistante me cause, je l'avoue, quelque embarras, sinon de la déception.
La violence est le dernier refuge de l'incompétence.
L'histoire de l'humanité nous montre invariablement que l'éloignement dans le temps aussi bien que dans l'espace fausse la perspective. Il ne semble pas, soit dit en passant, que cette leçon soit jamais demeurée gravée dans les esprits bien longtemps.
Les livres contiennent de l'humour, de la beauté, de l'intelligence, de l'émotion, de la pensée, et bien sûr, tout ce qui fait la vie.
La vie sans un livre est vide.
L’aspect le plus triste de notre vie aujourd’hui est que la science acquière les connaissances plus vite que la société n’acquière la sagesse.
Je commence à entrevoir comment vous travaillez, vous autres mythologues. Vous construisez une magnifique superstructure, mais qui peut fort bien être bâtie sur du vent.
Pour réussir, il ne suffit pas de prévoir. Il faut aussi savoir improviser.
Puisque j'ai été fréquemment amené à parler de l'avenir de l'homme, je ne peux me retenir d'utiliser "Everest" pour souligner quel expert ès-futurs je suis. Après tout, j'ai prédit que le mont Everest ne serait jamais vaincu, cinq mois "après" qu'il eut été vaincu.
(A propos de la nouvelle "Everest". Extrait du recueil de nouvelles "Flûte, flûte et flûtes!")
- Si une poule et demie pond un œuf et demi en un jour et demi, combien neuf poules pondront-elles d'oeufs en neuf jours ?
Et le Cerveau avait répondu :
Les mots subsistent, eux, même quand leur sens s'est perdu.
La violence est le dernier refuge de l'incompétence.
- Il doit vous paraître irritant de posséder ce don caché de prévision dont vous ne pouvez détecter la nature ; de savoir agir avec décision mais sans raison.
- L'expression usuelle sur Terminus est : « agir avec intuition ».
- Sur Gaïa, on dit : « savoir sans réfléchir ».
Si vous avez l’impression d’avoir raison, vous avez raison.
Si tous les hommes comprenaient l'histoire, ils cesseraient peut-être de réitérer sempiternellement les mêmes erreurs.
Il existe aux États-Unis, depuis toujours, un culte de l’ignorance. Le courant anti-intellectuel trouve son chemin sinueux dans notre vie politique et culturelle, renforcé par l’idée fausse que la démocratie signifie “mon ignorance vaut bien autant que ton savoir“
L'aspect le plus triste de notre vie aujourd'hui est que la science acquière les connaissances plus vite que la société n'acquière la sagesse.
Un cheval, qui avait pour ennemi un loup aussi puissant que dangereux, vivait constamment dans la hantise de périr sous les crocs du féroce animal. Poussé par le désespoir, l’idée lui vint de s’attirer les faveurs d’un puissant allié. Il alla donc trouver un homme et lui proposa de faire un pacte avec lui, arguant que le loup était également l’ennemi de l’homme. L’homme accepta aussitôt et proposa de tuer le loup sans tarder, à la condition que le cheval mît sa vélocité, qui était considérable, au service de son nouvel allié. Le cheval y consentit volontiers et permit à l’homme de lui passer une bride au cou et de mettre une selle sur son dos. L’homme enfourcha le cheval, partit aussitôt en chasse, retrouva le loup et le tua.
Le cheval, tout à la joie d’être débarrassé de son ennemi, remercia l’homme en ces termes : « Maintenant que notre ennemi commun est mort, retire cette bride de sur mon cou, ôte cette selle de mon dos, et rends-moi ma liberté. »
Ce à quoi l’homme répondit en éclatant de rire : « N’y compte pas ! » Et il l’éperonna derechef.
Comment peux-tu faire mal à quelqu'un avec un livre? D'accord, si tu lui tapes sur la tête avec. Mais pas autrement. Les idées ne peuvent pas faire de mal - même les idées fausses, même les idées idiotes et haineuses. Ce sont les gens qui font le mal. Ils s'emparent quelquefois de certaines idées, et s'en servent comme d'un justificatif pour faire des choses invraisemblables et atroces. L'histoire humaine en est pleine d'exemples. Mais les idées elles-mêmes ne sont que des idées
. On ne doit jamais les étouffer; il faut les exprimer, les étudier, les tester, les rejeter si nécessaire, mais toujours au grand jour.