Il n'y a pas d'âge pour mettre un peu de merveilleux dans son coeur.
L'amour, ce ne sont ni des mots ni des actes. […] L'amour, c'est choisir le bonheur de l'autre avant le sien.
Jolabokaflod est une tradition singulière et particulière à l'Islande. En effet, après le repas du réveillon chacun reçoit un roman en cadeau. Une fois la fête terminée, chaque membre de la famille peut alors filer sous sa couette pour lire, tout en buvant un chocolat chaud.
Les Islandais adorent les célébrations de fin d'année. A tel point qu'elles commencent le douze décembre et de terminent le six janvier. j'ai cru comprendre qu'ils attendaient des sorcières ou des trolls farceurs et qu'ils poussaient le truc à en avoir un nouveau chaque jour. Pire que tout, ces traditions millénaires attirent les touristes aussi sûrement que les aurores boréales.
De loin, je préfère les imperfections. Les marques que la vie entaille si profondément en vous qu'elles vous rendent uniques, indispensable à la diversité humaine.
Un sentiment inconnu et désagréable s’installe au creux de ma poitrine. Un manque. Un doute. Pire qu’une angoisse. Le vide. Je suis vide d’elle et cette sensation est atroce. Mon allure me mène jusqu’aux autres, mais je suis absent. Loin. Machinales, mes réponses font sourire. Tel un automate, mes membres bougent. Je serre des mains, fais des câlins aux enfants, embrasse mes belles-sœurs. Cependant, je ne suis pas là. Mon cœur est inexistant. Peut-être est-ce la raison de mon manque de compassion ? Sinon pourquoi continuerais-je à me comporter en salaud en sa présence ?
Les dommages collatéraux ne sont pas une option dans notre guerre. Ils seront inévitables. Une Assassine ne craint rien, surtout pas de perdre son âme.
— Dernière chose, j’interviens partout sauf dans un lit.
— Pourquoi ?
— Parce que je te baise. Par ici, nous sommes très conservateurs, seules nos épouses couchent dans nos lits et je ne compte pas me caser.
— Donc adieu confort, parce que tu veux prendre bobonne entre des draps et les traînées dans mon genre au milieu d’une cuisine en travaux.
— À prendre ou à laisser, j’ai pas l’intention d’avoir de relations sérieuses. Par conséquent, je partage mon pieu avec personne.
— En réalité, tu es un grand romantique Luke « Sky » Walker, pouffe-t-elle. Putain, je m’envoie en l’air avec un Jedi.
— Vas-y, marre-toi. Par contre, évite de rire devant Lib, elle le prendrait mal.
— Tu es drôlement sexy quand tu es autoritaire, lui fais-je remarquer. Je me penche vers elle afin de savoir si je la trouble ; elle saisit ma pomme d’Adam entre son index et son pouce. Je ne peux plus avaler et ne m’avise pas de bouger, car j’ai bien trop mal. Putain ! Cette fille est loin d’être commune.
— Montgomery, je ne suis pas une de tes pétasses. Arrête ton baratin, réponds à ma question ou je t’assure que tu ne pourras plus épeler le mot couilles pendant un bon moment. Elle me relâche. Je tousse comme un mineur silicosé avant de brailler :
— Putain ! Qui es-tu ? Une dingue ? Bruce Lee ?
Notre échange a tout du combat entre deux boxeurs, nous nous rendons chaque coup donné.
Une telle passion, une telle fougue, me terrasse.
Ses baisers ne ressemblent à aucun autre.
Ils ont la saveur du merveilleux.