mais Paul traînait son corps vers le bord de l’étang, il n’écoutait pas ce qui le martyrisait , il ne ressentait plus avec ses sens, il n’était plus qu’une ligne tendue vers la berge, un fil d’araignée, le plus solide qui soit, un trait tiré entre sa mort et la vie qui l’attendait, courte sans doute, douloureuse et décourageante, mais aussi intense que le regard de Céleste posé sur lui, aussi douce que sa peau, aussi enivrante que son sourire d’amoureuse.