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Citations de J. P. Delaney (338)


Tim Scott était, ou serait bientôt, à l’intelligence artificielle ce que Bill Gates était aux ordinateurs, Steve Jobs aux smartphones et Elon Musk aux voitures électriques. On l’idolâtrait, on le craignait. Même ceux qui n’avaient pas réussi à suivre et dont on avait dû se séparer le respectaient. Et ils étaient nombreux. Scott Robotics n’était pas qu’une entreprise. C’était une mission, un Blitzkrieg dans une guerre de marché qui allait façonner l’avenir de l’humanité, et Tim était moins un P-DG qu’un commandant en chef qui menait l’assaut en première ligne, notre Alexandre le Grand. Son physique dégingandé, ses pommettes de rock star et son ricanement idiot ne parvenaient pas à masquer sa détermination d’acier, une détermination qu’il exigeait de chacun de nous en retour. Les journées de vingt heures étaient la règle plus que l’exception. Les jeunes diplômés de Stanford qu’il recrutait habituellement se sentaient valorisés, et non pas exploités, par cette éthique professionnelle démente. (À cet égard, ses entretiens d’embauche étaient devenus légendaires. On vous faisait entrer dans son bureau vitré, où il était occupé à envoyer des mails, et vous attendiez patiemment qu’il vous dise – sans lever les yeux – « Je t’écoute ». À vous, alors, d’expliquer pourquoi vous vouliez travailler dans sa société.
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Ses créations étaient belles, étranges et ludiques, et si elles ne recelaient aucune signification, aucun message aisément compréhensibles, elles exerçaient une sorte de fonction, malgré tout : elles exprimaient quelque chose, même si on ne parvenait pas à le traduire en mots.

Mais quel rapport avec nous ? On était des ingénieurs, des mathématiciens, des codeurs, on mettait au point des mannequins intelligents, des shopbots, destinés à des boutiques de vêtements haut de gamme. Une idée géniale de Tim, qui avait engrangé presque quatre-vingts millions de dollars de financement au cours de ces trois dernières années. Quel besoin avait-on d’engager une artiste ? On l’ignorait. Mais on avait appris depuis longtemps à ne pas remettre en cause les décisions de Tim.
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Je me lève, soulagée de pouvoir enfin me diriger vers la douche. Mais pendant que je monte l'escalier, un problème survient. Les lumières clignotent. Mon ordinateur plante en plein redémarrage. Tout semble s'arrêter. Puis...
En regardant en bas, je vois quelque chose apparaître sur l'écran de mon ordinateur. Comme un film, sauf que ce n'est pas un film.
Intriguée, je redescends. C'est une image de moi, une image animée, ici même, dans cette pièce. Lorsque j'approche de l'écran, l'arrière-plan s'éloigne.
La caméra est derrière moi.
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Jouer, ce n'est pas faire semblant. La réponse est contenue dans le mot. Jouer, c'est faire. C'est être. Devenir.
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Mais vous avez besoin d’aimer et d’être aimé. Et c’était l’homme le plus beau que j’avais jamais rencontré, le plus passionné, le plus romantique. Capable de réciter tous les monologues amoureux de Shakespeare comme s’ils avaient été écrits pour lui. Moralité : ne jamais tomber amoureux d’une personne qui préfère prononcer les paroles de quelqu’un d’autre.
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e lui souris, heureuse. Car en réalité il existe une chose encore plus formidable que de partager vos secrets, c’est lorsque la personne que vous aimez partage les siens avec vous.
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Je laisse la case totalement vide. Aussi vide et parfaite que l'intérieur du One Folgate Street
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J’essaie de découvrir ce qui est arrivé à sa femme. Car je crois qu’il pourrait m’arriver la même chose.
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Puis je comprends. « Va au diable, Edward ! J’avais envie de prendre une putain de douche. »
Effectivement, en regardant plus attentivement le message de Housekeeper, je découvre ces mots : Certaines fonctions de la maison ont été déconnectées jusqu’à achèvement de l’évaluation.
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Edward lit rarement pour le plaisir. Un jour, je lui ai demandé pourquoi, et il m'a répondu qu'il avait du mal à lire des livres parce que les mots n'étaient pas imprimés de manière symétrique sur les deux pages.
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Mais il y a une autre partie de moi-même, celle qui a tenu un bébé mort dans ses bras, qui a contemplé son visage parfait et ressenti, malgré tout, la joie extatique de la maternité, qui ne pourra jamais envisager de détruire un foetus bien portant, par simple lâcheté.
Oui, je vais le garder, dis-je. J'aurai cet enfant,. L'enfant d'Edward. Je sais que cette idée ne lui plaira pas sur le coup, mais j'espère qu'il s'y habituera.
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Pour Simon, fou de gadgets, l'idée d'habiter dans une maison que l'on peut contrôler depuis son portable, c'est comme si on réunissait tous les plus beaux cadeaux d'anniversaire en un seul.
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Je réfléchis au sens de ces paroles. Elles ne s'appliquent pas uniquement à moi, elles concernent Edward également. Elizabeth était son Isabel : la première, perdue, parfaite dont il ne parvient pas à se libérer.
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Il plante un baiser sur mon ventre comme un drapeau.
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On dit, à propos de l'alcoolisme que vient un moment où vous finissez par toucher le fond. Personne ne peut vous dire quand il est temps d'arrêter, personne ne peut vous convaincre . Vous devez atteindre ce cul-de-sac par vous même, en prendre conscience, et alors, alors seulement, vous avez une chance de faire demi-tour.
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Ce qu'il y a d'étrange avec le chagrin, c'est cette façon qu'il a de vous sauter dessus au moment où vous vous y attendez le moins.
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Alors, vois-tu, je croyais avoir enfin trouvé en toi un être à la fois gentil et fort. (…). Et quand j’ai découvert que tu avais des secrets, toi aussi, je m’en suis réjouie. J’ai pensé que nous pourrions être honnêtes l’un envers l’autre. Que nous pourrions enfin nous débarrasser de tout le fatras de notre passé. Je ne parle pas des objets, mais de tous ces trucs qu’on trimballe dans nos têtes. Car c’est ça que j’ai compris en vivant au One Folgate Street. Tu peux bien créer l’environnement le plus raffiné et le plus épuré possible, ça ne sert à rien si c’est la pagaille dans ta tête. Et c’est ça que tout le monde cherche, non ? Quelqu’un qui s’occupe du fouillis qui règne dans notre esprit.
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Elisabeth était parfaite, à sa manière, dit-il d’un ton doux. Mais elle appartient au passé désormais. Et ça aussi, c’est parfait : ce qui arrive maintenant entre toi et moi. Tu es parfaite, Emma. Nous n’avons pas besoin de parler d’elle. (Page 169)
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Le calme et la majesté qui y règnent. Là, rien de mal ne peut vous arriver. (Page 26)
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Pour Simon, fou de gadgets, l’idée d’habiter dans une maison que l’on peut contrôler depuis son portable, c’est comme si on réunissait tous des plus beaux cadeaux d’anniversaire en un seul. (Page 18)
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