PROLOGUE
J'ai quatre-vingt-un ans.Je vais sans doute avoir à le répéter souvent maintenant.
Oh! mais dites-moi,quel âge avez-vous donc?
Quatre-vingt-un ans.
Je vois ça d'ici.Parfois même sans attendre qu'on me le demande.
J'ai quatre-vingt-un ans.
Voire l'annoncer fièrement à la moindre occasion ,comme quand j'avais cinq ans.
http://lesmotsricochent.blogspot.be/2015/12/le-vieux-qui-partait-en-vacances.html
J'ai énormément aimé lire ce bouquin. Parce qu'il est simple, tendre, émouvant. Aussi parce qu'on a pas envie de le fermer de le terminer parce qu'on se sent proche de Franck, ce vieux bonhomme qui vit en Angleterre.
Il vit seul depuis la mort de son épouse, et il ne lui reste que son chat Bill et puis ses habitudes, le genre d'habitudes qui s'installe quand on a plus de 80 ans. Franck Derrick est papa et grand-père aussi d'une jeune fille, mais celles-ci vivent aux States à des milliers de kilomètres de lui.
Un jour Franck apprend que sa fille adorée est atteinte d'un cancer du sein. Cette mauvaise nouvelle le mine, c'est via Internet et un compte qu'il s'est ouvert à la bibliothèque de la ville qu'il communique avec sa petite fille et prend ainsi des nouvelles de sa fille. cependant cela ne lui suffit pas, il saute sur une occasion que son propriétaire lui suggère, vendre sa maison, tout quitter et ainsi payer son billet d'avion.
Il décide alors de rejoindre sa fille pour être près d'elle mais dans son idée il ne compte pas revenir en Angleterre et emmène aussi Bill son vieux matou.
C'est ainsi que Franck et Bill se retrouve aux States et vont découvrir un pays, une ville , un quartier que Franck ne connaissait que via Google Maps, qu'il avait si souvent scruté pour voir où ses deux chéries logeaient, vivaient.
Mais Franck a des habitudes, des marques chez lui qu'il n'a plus, une fois là-bas. Toute une aventure va commencer pour lui, mais son but c'était d'être auprès de sa fille et puis sa petite fille aussi.
Personne n’est mort, ne s’est marié ou n’a déménagé. Ça me donne la sensation que tout s’arrête en mon absence et que rien ne peut arriver sauf quand je suis là. Je ne veux pas de cette responsabilité.
Frank regarda la silhouette derrière la vitre de sa porte d'entrée.Un couvreur peut-être ,quelqu'un qui voulait lui parler de Jésus ou de ses gouttières ? Frank baissa les yeux vers Bill.
--j'ai quatre -vingt -deux ans ,dit-il en retirant la chaîne de sécurité. Venez tenter le coup si vous vous en sentez l'étoffe.
Lorsqu’on était entouré de cinglés, la meilleure façon de passer inaperçu et de rester en sécurité consistait à se détacher du lot...
Elle était sortie avec des voleurs à la petite semaine, des racistes et deux dealers, de la même manière que les autres filles étaient attirées par les blonds ou les binoclards.
On ne plaisantait pas avec la sécurité des aéroports. Tout le monde savait que le personnel n’appréciait guère les blagues sur les bombes et, même s’il n’y avait aucune photo de Bruce Forsyth cerclée de rouge sur le panneau des objets interdits en cabine derrière la femme (un pétard, une bouteille de gaz, un cutter, de l’essence pour briquet, des allumettes et un flacon d’acide, mais pas ce brave Brucie), il valait mieux éviter la moindre plaisanterie, aussi légère soit-elle.
Être filmé par une webcam diffusant ses images dans le monde entier avait sans aucun doute valeur de célébrité de nos jours.
Deux mauvaises nouvelles annoncées ensemble permettaient en quelque sorte d’atténuer l’impact de chacune annoncée individuellement.
C’était tellement plus facile de mentir par voie électronique.