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Les Vacances et Le Bonheur de boucler ses valises...
Liste créée par fanfanouche24 le 07/07/2022
25 livres.

Les étés de la Vie...les vacances...souvenirs d'enfance, le besoin de prendre la distance d'avec le monde du travail, d'avec le système...."se mettre en pause.".., prendre le temps, découvrir de nouveaux horizons, se ressourcer, prendre de nouvelles résolutions pour réussir "sa rentrée "...Un temps de repos, détente, de réflexion, etc.

(***avec un bref rappel historique des congés payés en 1936)

Je ne peux résister à un extrait de "Vacances" de Marc Bernard...

"Sans doute, faut-il commencer par une affirmation courageuse.Disons donc que je suis l'homme des vacances.

Au stakhanovisme, à la rage de production, à l'engagement, à l'efficacité, j'oppose la conviction et la philosophie qu'un seul mot exprime : vacances."....

**le 6 juillet 2022

@Soazic BOUCARD @

***Voir aussi listes de madameduberry, "En vacances" et de junepepito, "Livres qui se passent en vacances", etc



1. Vacances
Marc Bernard
3.83★ (7)

"Marc Bernard met dans le mot " vacances " beaucoup plus de choses que nous ne le faisons d'habitude. Pour lui, les " vacances " ce n'est pas seulement le loisir, le repos, la trêve des soucis, le dépaysement, la présence de la nature, c'est aussi et surtout la liberté et le seul mode de vie acceptable. Aussi, évoquant à travers les pays et les années, toutes ses vacances, Marc Bernard est-il amené à faire le bilan des moments privilégiés où il a vécu pleinement c'est-à-dire libre ; moments qui jalonnent une existence, la définissent et, peut-être, la justifient. " En écrivant ce livre, dit-il, jamais je n'ai été plus fidèle à moi-même, du moins en intention, ni mieux d'accord avec mon go-t le plus profond ". Vacances, à cause de cela, est un des livres essentiels de son auteur. Il nous propose, face à tant d'autres, une morale fondée sur la liberté. Celle-ci ne doit rien au hasard et à la fortune. C'est une liberté choisie, fondée sur le refus, refus de parvenir, de s'enrichir, de " s'engager ". Vacances qui semble une suite à Pareil à des enfants, Prix Goncourt de naguère, est pourtant un des livres les plus frais, les plus prenants, de toute une oeuvre ensoleillée. Ce n'est pas un livre sans ombres. Marc Bernard est trop sincère pour avoir un parti-pris, f-t-il celui de l'optimisme. On devine à travers chaque récit les étapes d'une vie difficile. Orphelin, soldat, jeune ouvrier, perdu dans la foule, le drame du narrateur côtoie et rejoint celui d'un milieu ou d'une époque. Mais quels que soient les pays, les saisons, les climats largement variés où nous entraînent ces Vacances, des neiges de la Silésie et de la Suisse, aux cieux éclatants du Maroc et de l'Espagne ; de la paix de la campagne limousine à la Méditerranée sillonnée sur un bateau à voiles, il s'agit toujours de coins préservés de notre univers. Marc Bernard qui y apporte la sienne propre, découvre la liberté chez les êtres simples ou singuliers qu'il rencontre. Un itinéraire des paradis perdus, un cercle d'amitié, une leçon de courage et de confiance, c'est tout cela que Marc Bernard a su faire tenir dans ce mot familier de Vacances auquel, sans en retirer le charme, il donne un sens inattendu."
3. En camping-car
Ivan Jablonka
3.45★ (688)

"Le camping-car nous a emmenés au Portugal, en Grèce, au Maroc, à Tolède, à Venise. Il était pratique, génialement conçu. Il m'a appris à être libre, tout en restant fidèle aux chemins de l'exil. Par la suite, j'ai toujours gardé une tendresse pour les voyages de mon enfance, pour cette vie bringuebalante et émerveillée, sans horaires ni impératifs. La vie en camping-car."
4. Le vieux qui partait en vacances
J.B. Morrison
3.32★ (32)

"Un débris, un vieux schnoque, un croulant : c'est comme ça que les gens appellent Frank. A 82 ans, il ne se sent pourtant pas spécialement vieux. Bien sûr, il a mal partout et il lui faut du temps pour démarrer le matin, mais c'est encore Frank. Un père, un grand-père et l'ami de Bill, son chat. Quand il apprend que sa fille Beth, installée à Los Angeles, est malade, Frank n'hésite pas une seconde : il laisse tout tomber en Angleterre pour la rejoindre. Et tant pis s'il doit dépenser toutes ses économies pour faire ce voyage avec son chat ! Quand sa fille était petite, Frank ne s'en est pas beaucoup occupé. Et s'il pouvait, grâce à ce périple, rattraper ses erreurs passées ? Lui apporter du réconfort et former, enfin, une famille heureuse ?Un vieux bonhomme tente de rattrape le temps perdu : délicieusement drôle, tendrement émouvant."
5. Dos crawlé
Éric Fottorino
3.50★ (220)

"Eté 1976, sur la côte atlantique, dans la région de Royan. C'est Marin, treize ans, qui raconte : son amitié amoureuse avec Lisa, dix ans ; son oncle Abel, brocanteur, chez qui il passe les vacances tandis que ses parents travaillent aux champs, en Corrèze ; Plouff le chien et Grizzly le chat ; les premières cigarettes, les premiers baisers ; madame Contini, la mère de Lisa, une drôle de bourgeoise aux moeurs très libres... Ce nouveau roman d'Eric Fottorino décrit le monde des adultes vu par le regard d'un enfant, à la fois naïf et curieux. L'auteur compose une espèce de huis clos entre deux gosses liés par un amour très pur, face à une réalité pas toujours drôle ni intelligible..."
6. Hier, nos vacances
Loly Clerc
3.00★ (5)

"Quoi de plus merveilleux que le temps des vacances ? Parenthèse enchantée, elles laissent au fond de chacun de nous les plus indélébiles des souvenirs... Ceux de grands départs à l'aube, de routes de campagne, de balades à vélo, des premiers bains de mer, de pique-niques en famille, de périlleuses glissades à ski, d'idylles rendues plus intenses par l'exotisme du décor... Dès 1936 et l'avènement des congés payés, la notion de vacances prend sens pour tous, à l'échelle nationale. Tandis qu'auparavant " aller ailleurs pour ne rien faire " était une affaire de riches, les familles ouvrières se lancent dès l'après-guerre à la découverte des plages normandes. C'est à travers une iconographie riche, variée, souvent étonnante, que l'on redécouvre avec délices, comme on tourne les pages d'un album de famille, les vacances d'antan.. "
7. La maison de nos vacances
Jocelyne Sibuet
" Qu'elle soit ou non maison de famille, la demeure de nos vacances occupe une place à part dans nos vies. Unique, c'est un lieu rempli de souvenirs, d'expériences inédites, d'émotions gravées au fond de soi. Des sensations multiples que l'on ne perd jamais, malgré le temps qui passe. Il faut avoir compris tout cela pour être à même de rendre une maison accueillante, en distillant une rassurante impression de " déjà-vu ". Et là est précisément tout le talent de Jocelyne Sibuet, dont le savoir-faire se révèle toujours étonnant de justesse. Pousser la porte des lieux qu'elle a imaginés, c'est aussitôt vouloir s'en inspirer pour faire de sa propremaison de vacances le lieu sans prix du bonheur à partager. Au fil des pages, elle précise ses choix, sescoups de cœur, s'arrête sur les détails, les accessoires qui comptent. Elle confie aussi ses recettes préférées, ses adresses locales, à la montagne comme en bord de mer. Histoire de nous faire tourner les pages de l'album, pour mieux y retrouver le goût et les plaisirs de nos vacances."
8. Comment (bien) rater ses vacances
Anne Percin
4.07★ (1479)

"Premier tome de ce qui deviendra une série culte, à plus de 100 000 exemplaires vendus. On y découvre son héros, Maxime Mainard, impertinent adolescent de 17 ans. Pour échapper aux vacances en famille, il a choisi de les passer avec sa grand-mère, dans son pavillon du Kremlin-Bicêtre. Il avait tout prévu pour couler des jours tranquilles devant son ordi... sauf la crise cardiaque de sa grand-mère. Les vacances vont se transformer en feuilleton délirant ! Nouvelle édition sous couverture originale, à l'occasion de la sortie de la 4e saison."
9. Nos vacances au bled
Chadia Chaïbi-Loueslati
4.03★ (56)

"La famille s’est agrandie et vit en banlieue parisienne. Les parents décident d’acheter un terrain en Tunisie et d’y faire construire LEUR maison pour se rapprocher de la famille restée au bled et de pouvoir partir en vacances chaque été. Tout s’organise rapidement. Les enfants sont surexcités, certains prendront l’avion, les parents chargent la voiture à bloc. Pour les enfants c’est la découverte d’une autre culture et pour les parents, c’est la gestion du chantier qui prendra toute leur énergie. Ces vacances d’été resteront à jamais gravées dans la mémoire de Chadia et de ses frères et sœurs. Cet album est une ode à la famille."
10. La maison atlantique
Philippe Besson
3.62★ (868)

"Dans le registre implacable de la tragédie, Philippe Besson revisite la règle des trois unités : de lieu, de temps et d'action. Racontant la façon, à la fois désinvolte et rageuse, dont un jeune homme passe imperceptiblement de l'hostilité sourde à la haine pure et dangereuse envers son père, il nous offre un roman tout en nuances et en violence contenue. L'homme qui prend la parole se souvient de sa jeunesse, pas si lointaine. L'été de ses dix-huit ans, il se retrouve seul avec son père dans la maison de vacances de son enfance, quelque part au bord de l'Atlantique. Le père, homme d'affaires sûr de lui et de son charme, ignore que l'y attend un huis clos étouffant. Car la fatalité s'acharne parfois sur certains lieux comme s'ils étaient hantés par le désespoir de ceux qui les ont habités. Et le présent se charge de déterrer les contentieux du passé et de raviver les chagrins inconsolés. Père et fils pourraient dépasser le ressentiment, l'incompréhension mutuelle et peut-être leur rivalité inconsciente, mais, dans la torpeur de juillet, aucun ne fait l'effort. Et lorsque apparaît une jeune femme trop séduisante, affublée d'un mari trop confiant, le drame peut se nouer. Terrible, sans concession, le nouveau roman de Philippe Besson sonde les relations psychologiques tendues entre deux personnalités aux antipodes : un fils écorché vif, gardien de la mémoire d'une disparue, et son père, parangon d'égoïsme. Le récit bascule peu à peu de la légèreté dans la férocité, du marivaudage dans la cruauté. L'auteur excelle à disséquer dans les moindres détails ces situations en apparence anodines qui procèdent pourtant d'une logique inéluctable, échappant à la volonté même des personnages. Philippe Besson aime aussi les hommages aux auteurs qui l'ont marqué. Et il y a là comme un parfum de Bonjour tristesse qui flotte telle une réminiscence dans l'atmosphère maritime de ce roman. Personnage à part entière, la Maison atlantique y est tour à tour refuge, sanctuaire du souvenir et siège d'une vengeance involontairement mise en oeuvre par le narrateur. Elle est à la fois le théâtre et le témoin silencieux de la folie des hommes."
11. Tocqueville à la plage
Xavier Gardette
4.00★ (4)

"Un couple, un vieux couple aimant, Sylvie et Olivier, passent des vacances protégées dans un ghetto de villas blanches, non loin de l’océan, sur la côte vendéenne. Sylvie en a décidé ainsi. La vie est là, simple et tranquille. La rumeur des vagues apporte pourtant avec elle une réminiscence insaisissable, attachée à cette plage qu’arpentait autrefois Olivier enfant, ou peut-être était-ce une autre plage, Olivier ne sait plus. L’effort de mémoire va se muer en quête obsessionnelle, dans un vertige de photos anciennes et d’images arrachées à la mémoire. Ce nouvel état de conscience empêche Olivier de travailler à la biographie de Marie Motley, l’épouse d’Alexis de Tocqueville, couple miroir. À cette panne d’écriture s’ajoutent les effets d’une rencontre féminine, silhouette entrevue sur la plage où il se rend seul, Sylvie préférant la piscine de la villa. Peu à peu, Olivier se détache du monde réel, alors que Sylvie, de son côté, fait face à un deuil inopiné et à un accident imprévisible. Il faudra écourter les vacances. Rentrer chez soi où, enfin, Olivier trouvera avec stupeur la clef du souvenir et de la paix revenue. Dans une langue limpide et précise, Xavier Gardette nous invite dans l’intimité d’un couple dont la quiétude apparente recèle des surprises : infimes blessures, complicités anciennes, amnésies entêtantes. Que laisse-t-on derrière soi lorsqu’on aime ? C’est la question, in fine, que Xavier Gardette nous pose, dans un texte délicat et fort à la fois."
13. Les étés de la vie
François Bott
4.00★ (8)

"«Les Parisiens allaient voir Citizen Kane, le film d'Orson Welles. Yvon Petra gagnait le tournoi de Wimbledon, et Marcel Bernard celui de Roland-Garros. Sans doute avons-nous passé les vacances de 1946 à Vorges. Car nous ne pouvions retourner à Deauville. Les plages de Normandie n'étaient pas encore déminées, et les stations balnéaires n'avaient retrouvé ni leur visage ni leur vocation. Je dévorais des romans en croquant une pomme, les soirs d'été, dans la salle à manger de ma grand-mère ou dans ma chambre. Quel délice, la lecture, quand on a onze ans ! La réalité s'éloigne et se retrouve à des années-lumière. On oublie le monde entier. Et les heures passent et deviennent tardives sans nous avertir. Il est déjà presque minuit. Alors, il faut éteindre à regret et s'endormir sans connaître la suite.» François Bott.
14. Barbastre
Michèle Perrein
5.00★ (4)

"Vingt-cinq, vingt-sept et vingt-huit ans, deux garçons et une fille : Lupasco, Arnaud, Marianne - « descendus » en stop chacun de son côté à Bordeaux d'où ils iront - via Dax -passer ensemble les vacances à Bayonne où Arnaud a une maison. Des amis? Il faut s'entendre sur le mot. Marianne tient à Paris une galerie de peinture où ont été exposées les toiles d'Arnaud, à la suite de quoi Lupasco a reçu mission de tourner un court métrage sur le peintre. Une relation commune avait présenté Arnaud à Marianne Barbastre. II a décliné l'invitation de se joindre à eux, mais cela n'empêche pas que son nom résonne à chaque instant sur leurs lèvres au point que Lupasco, - qui ne le connaît pas, s'énerve et - puisque Marianne a renoncé à ses ambitions de romancière - propose d'écrire en collaboration avec eux les entretiens de Barbastre », sans cet être invisible mais omniprésent. Deus ex machina ou plutôt diable, Lupasco tient la plume, tandis qu'Arnaud et Marianne improvisent et, pe u à peu, leurs rapports changent, se détériorent ou se révèlent en même temps qu'à travers leur propos se dessine l'image d'une génération inquiète qui annonce les déséquilibres -ou nouveaux équilibres ? - à venir."
15. Martin fait sa valise
Guillaume de Sancy
"La maîtresse vient d'annoncer la grande nouvelle : toute la classe de CM2 part quinze jours dans les Alpes de Haute-Provence pour accompagner la transhumance. Cette classe de nature, Martin la guette depuis le cours préparatoire. A peine rentré de l'école, il commence à préparer sa valise, avec quinze jours d'avance et au prix d'un bazar indescriptible, ce qui n'est pas vraiment du goût de sa maman. L'étape suivante consiste à comploter pour se procurer une boussole, un altimètre et une gourde. Il s'agit enfin, le jour J, de réveiller la maisonnée à 8 h. pour être sûr d'être au rendez-vous à midi, gare de Lyon. Les mamans agitent leurs mouchoirs sur le quai. L'aventure peut commencer. Parmi les premières découvertes, la plus étonnante est peut-être la nouvelle tenue vestimentaire de la maîtresse... dont la valise s'est malheureusement égarée entre Grenoble et Gap."
16. Huit jours à la campagne
Jules Renard
3.70★ (14)

"Un jeune Parisien, Georges Rigal, veut passer " huit jours à la campagne " chez son ami, Maurice Perrier. En bon citadin, il rêve de longues promenades, de nourritures saines, de contacts vrais, simples et chaleureux. C'est Maman Perrier, la grand-mère de Maurice, qu'il rencontre en premier. Son accueil correspondra-t-il à ses attentes ? Ce séjour comblera-t-il ses envies ? Jules Renard publie cette pièce en 1906 alors qu'il est maire d'un petit village de la Nièvre. Les gens " de la campagne ", il les connaît ! Tout comme les Parisiens, qui discourent sur les charmes de la province... Un acte et sept scènes pour sourire des portraits peu flatteurs de ces " rats des villes et des champs ", où excelle l'humour grinçant et acerbe de Jules Renard. Des instantanés qui conservent aujourd'hui encore toute leur actualité et qui constituent une parfaite introduction au théâtre pour les élèves de collège."
17. Un été à Nantucket
Elin Hilderbrand
3.87★ (677)

"Chaque année, les enfants de la famille Levin attendent l’été avec impatience pour retrouver la maison de leur grand-mère sur l’île de Nantucket. Mais en cette année 1969, rien ne se passe comme prévu. Le seul garçon, Tiger, est appelé pour rejoindre l’armée des États-Unis au Vietnam. Blair, l’aînée, est enceinte de jumeaux et ne peut pas voyager. Recluse à Boston, elle se débat avec ses doutes au sujet son mari. Kirby, la cadette, qui a vécu une année difficile, entre son engagement pour les droits civiques et ses amours compliquées, décide de changer d’air et part travailler sur l’île voisine de Nantucket, Martha’s Vineyard. Jessie, la benjamine, se retrouve seule entre sa grand-mère, figure de la haute société de l’île, qui lui impose ses règles vieux-jeu, et sa mère, en proie au désarroi le plus profond depuis le départ au front de son fils. Cet été 1969 sera pour toutes ces femmes celui de la résilience et du renouveau. "
18. Les Vacances du petit Nicolas
René Goscinny
4.01★ (6516)

"D'abord, il y a eu l'hôtel Beau-Rivage, à Bain-les-Mers, et les nouveaux copains : Blaise, Fructueux, Mamert, Irénée, Fabrice et Côme. Puis un essai manqué de germination de haricot avant de repartir avec la colonie du Camp Bleu où l'on s'amuse drôlement. Vraiment terribles, les vacances du petit Nicolas ! De quoi épater Marie-Edwige Courteplaque à son retour."
19. L'été 36
Bertrand Poirot-Delpech
3.44★ (115)

"Les premiers " congés payés " de 1936 campent et dansent le tango sous les fenêtres d'un manoir breton. D'abord inquiets pour leur luzerne et leurs idées reçues, les châtelains sympathisent avec les intrus. La jeune victoire va jusqu'à se donner à l'un d'eux. Mais il ne suffit pas de choquer son milieu pour en changer. Une autre réalité dérange le manoir : l'afflux d'étrangers fuyant l'Allemagne nazie. Avec le mystérieux Alexis, Victoire découvre l'amour, l'humour, l'art, l'instant. Le scandale de ce bonheur vivant, des défenseurs agités de l'Occident le font cesser e enlevant victoire. Alexis la retrouvera-t-il ? Une violence sournoise met le droit en échec ; la guerre approche. Une France coupée en deux et raciste,à force de préjugés tragi-comiques : cela rappelle quelque chose. Un amour qui se moque des préjugés comme de l'an 36 : cela redonne espoir." (Quatrième de couverture de l'édition Gallimard 1984)
20. L'Eté du grand bonheur
Georges Coulonges
3.75★ (108)

"1936. Les congés payés ! Pour la première fois de leur vie, des millions de Français partent en vacances ! Dans la joyeuse ambiance d'une auberge de jeunesse, Loulette rencontre Benoîte. Tout sépare la fille du chômeur toulousain de la riche héritière fuyant, sous une fausse identité, les contraintes de son milieu social. L'amitié naît pourtant, créatrice d'aventures, d'affrontements, de contradictions qui pourraient bien être celles de l'époque : au bonheur de la plage et des marches en forêt se mêlent les angoisses du chômage, du fascisme montant, de la guerre qui se prépare. À la peinture pudique d'une adolescente s'éveillant au plaisir, le roman ajoute le tableau le plus authentique, le plus coloré d'un temps dont il nous révèle bien des traits. "
21. Les vacances : Un rêve, un produit, un miroir
Autrement
3.50★ (5)

"4° de couverture : (Edition source : Autrement, Série Mutations, n° 111, Janvier 1990 - 01/1990) Temps vraiment vivant, vraiment vécu, par rapport au temps exsangue de l'année de travail : telles apparaissent les vacances. Plus : d'un droit qu'il a fallu arracher de haute lutte, partir est maintenant devenu une quasi-obligation. Les vacances ne représentent pourtant, pour le salarié ordinaire comme pour le médecin ou l'avocat qui désertent leur cabinet, qu'un petit dixième d'une année par ailleurs obérée par le stress. Sur cette toile de fond, elles se profilent comme un nuage de Terre promise. On a calomnié le loisir de masse. S'il lui advient de faire du monde un musée, d'un village de cases une utopie, le tourisme n'est pas moins villégiature et voyage. Pris, il est vrai, dans un ordre qui materne et rassure. Aussi nous prépare-t-on une nature aseptisée et toute une infrastructure qui élimine l'imprévisible et qui gère jusqu'à la liberté. Même si l'on voit les choses sous cet angle, faut-il pour autant jouer les rabat-joie ? Ici, bien des idées reçues sont mises à mal. Nulle image ne serait en effet plus tendancieuse que celle d'un vacancier totalement manipulé par l'industrie des loisirs. Le temps libre suscite des curiosités et des valeurs nouvelles. On peut ne pas bronzer idiot. Depuis une vingtaine d'années, la "horde" a fait place à l'individu, la passivité à l'activité, le spectacle à la communication interpersonnelle. Bref! avec le "Souci de soi", quelque chose a bougé, qui en appelle à une question d'éthique. Ont, parmi d'autres, participé à ce numéro : Marc Boyer, Joffre Dumazedier, Alain Ehrenberg, Patrick Francès, Michel Verret, Jean Viard, Jean-François Vilar… Ce numéro a été dirigé par : Brigitte Ouvry-Vial, René Louis et Jean-Bernard Pouy."
22. Les grandes vacances
Daniel Pennac
4.16★ (96)

"S'évader, partir à la campagne, découvrir la mer et la montagne, Doisneau et Pennac, sensibles à l'atmosphère du milieu social des banlieusards des années 1930 à 1960, réalisent un album de famille dans lequel chacun peut retrouver ses propres souvenirs."
23. Ado sapiens
Raphaële Frier
3.19★ (41)

"Changer le monde ou au moins leur façon de consommer : c’est ce que les parents de Lili et Emma ont en tête lorsqu’ils décident d’envoyer les deux cousines au camp Ado-Sapiens, dans le Vercors. Le principe ? Pendant une semaine, les adolescent·es vivent en nomade et dans le respect de la nature : douche solaire, toilettes sèches et pas de téléphone portable... Malgré ses tentatives pour y échapper, Lili finit par monter dans le car qui la conduit au camp. Mais entre la pluie qui lui donne le look (et l’odeur) d’un vieux cocker sous son poncho imperméable, le jeter de papier toilette dans le feu devant tout le monde et l’affût nocturne qui vire au drame, Lili va-t-elle réussir à faire de ces vacances imposées autre chose qu’une galère sans nom ? "
24. Vacance au pays perdu
Philippe Ségur
2.96★ (99)

"Un graphiste spécialisé dans le packaging de produits alimentaires, végétarien et tyrannisé par ses enfants, rêve d’ailleurs et d’aventure. Le jour où il découvre que les salades, purées, épinards et pâtes dont il conçoit les emballages, sont bourrés de pesticides, d’hormones de croissance et d’antibiotiques, il décide de rompre avec le système et de fuir la société de consommation. Il s’embarque alors avec son meilleur ami pour un périple qui lui fera découvrir, loin des circuits touristiques, le dernier pays des merveilles: l’Albanie. Réflexion sur le caractère insaisissable du réel, Vacance au pays perdu est un roman fluide, linéaire, à l’image du parcours des deux protagonistes de l’histoire. L’humour – grinçant! - en constitue le principal liant. Quel territoire reste-t-il pour le rêve à "l’ère du monde fini" ? Au terme du voyage, le narrateur découvre que le pays des merveilles n’existe pas. Son rêve s’est évanoui et ne laisse en lieu et place de l’idéal que vide spirituel et fonction digestive. Comment rompre avec le système? Excédé par notre société de consommation, le narrateur décide de larguer les amarres et de partir à la recherche du dernier pays des merveilles. L’aventure, d’accord, mais à l’étranger, est-ce bien raisonnable?!"
25. Les délices de 36
Nicolas Rey
3.22★ (25)

"Juin 1936 : Jean, Bernadette et leur fils Marius, 15 ans, partent en train pour Deauville. Même dans les rêves les plus fous, personne n'aurait jamais osé imaginer une telle chose : partir. S'en aller. Avoir le droit de vivre, enfin. Mais qu'y a-t-il derrière ces rêves ? Dès la première semaine de ses congés payés, la France est coupée en deux. Comme elle l'a toujours été. Comme elle le sera toujours.Dans cette fiction jubilatoire, Nicolas Rey reconstitue au gré de son imagination les premières vacances de ses aïeux."
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