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Critiques de J.C. Hutchins (51)
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Chambre 507

Rétrospectivement si j'ai mis si longtemps à lire ce roman c'est qu'il n'était pas bon, mais pas bon du tout. Je n'ai pas accroché aux personnages, ni cru en eux. Du tueur aveugle ancien agent de la CIA en Russie à l'art thérapeute et sa famille frère, père, copine et oncle c dernier emprisonné mais on ne comprend pas bien ce qu'il vient faire là ni pourquoi il connait "l'homme sombre" qui hante le psychopathe de la chambre 507. C'est brouillon et inepte.
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Chambre 507

Quand j'ai commencé à lire ce livre, je me suis dit que les auteurs avaient voulu imiter Stephen King en prenant leur temps pour planter le décor.

Mais n'est pas le King qui veut et l'histoire n'avançant pas, je me suis très vite ennuyée. Je n'ai jamais vraiment réussi à entrer dans ce livre et je n'ai même jamais ressenti d'empathie pour les personnages.

Bref, un total ratage pour moi malgré une 4e de couv très prometteuse.
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Chambre 507

Je lis mon troisième roman édité chez Super 8.

Après Dave, Amy et John qui défient l'espace et le temps en passant derrière des restaurants asiatiques en évitant des zombies piqués par des araignées droguées à la sauce soja -ou l'inverse, il se passe tellement de choses dans ce roman ( Ce livre est plein d'araignées de David Wong), après un consultant mentaliste cannibale qui se fait payer en cadavre de condamnés ( Mange tes morts de Jack Heath), je rencontre Zach, art-thérapeute qui ne s'éclate pas trop dans les sous-sols d'un hôpital psychiatrique et qui tente de sauver un psychopathe aveugle dont il est persuadé de l'innocence. Je ne lâche pas le roman, il est super captivant, le suspense haletant, il monte crescendo et on imagine une myriade de réponses à nos questions...

Et soudain, le chapitre 26 : " attention tu tombes du trottoir!!" (évidemment ce n'est pas la fin mais c'est l'effet ressenti et en général quand je lis un roman, je préfère la gifle au trottoir).

Mais que se passe-t-il?

Mais qu'est-ce que c'est que cette fin?

Au secours !

Pourquoi?

Non, je refuse d'accepter cette fin !! Kidnappons l'auteur et demandons lui de refaire tout à partir du chapitre 26.



C'est très bien écrit, les personnages sont attachants, crédibles et le suspense est superbement bien mené mais non non non je ne peux pas accepter cette fin.

Je ne fais habituellement jamais de critique négative et ce roman a vraiment le mérite de nous tenir en haleine pendant un bon moment de lecture. Mais trop de questions sans réponses et surtout grosse déception... Je vais bouder.



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Chambre 507

Zachary Taylor est art-thérapeute (personnel de santé utilisant divers moyens artistiques pour traiter la maladie ou une situation de crise) dans l'hôpital psychiatrique le plus angoissant de la région : les patients qui y sont internés n'ont pas leur place dans une prison "ordinaire" car trop fou ni dans un hôpital psychiatrique "habituel" car trop dangereux.



C'est dans cette ambiance très particulière que Zachary tente dans la mesure de ses moyens d'aider et de soulager les malades qui lui sont confiés. Un jour, un nouveau patient, aux portes de son procès, est confié à Zachary. Ce patient est accusé d'avoir tué douze personnes et de ne plus avoir commis de crime depuis deux ans, époque à laquelle il est devenu aveugle. Zachary, plein de bonne volonté au début, va alors très vite réaliser que l'homme est loin de vouloir accepter cette aide.



Pourtant, l'art-thérapeute est bien décidé à remplir sa mission et va, par tous les moyens, tenter de découvrir le secret de son patient, malgré l'hostilité de celui-ci et malgré le fait que son père fasse tout pour l'empêcher de s'occuper de ce fameux patient.



Un hôpital psychiatrique en toile de fond, un tueur en série aveugle, un jeune art-thérapeute combattant ses propres démons…autant dire que la quatrième de couverture en séduira plus d’un. Il faut bien avouer que tout bon amateur de thriller est attiré par les psychopathes enfermés dans une chambre capitonnée. Le livre s’annonçait donc prometteur malgré l’intrigue classique de l'homme enfermé dans un asile de fous et accusé de meurtres face à son art-thérapeute qui essaye de le sauver envers et contre tout.

Le lecteur, en débutant le roman, s’attend alors à un récit dans la même veine que « Glacé » de Bernard Minier : un roman mélangeant l'enquête du polar à l'angoisse du thriller au sein d'une ambiance malsaine et angoissante d'un hôpital psychiatrique hors du commun.



Mais si le début du roman nous plonge bien dans cette ambiance à la fois prenante, inquiétante et angoissante, l'ambiance change peu à peu et c'est quelque chose de tout à fait différent que le lecteur est amené à lire. En effet, alors que Zachary tente de comprendre le passé de son patient, c'est une ambiance mafieuse qui nous est offerte peu à peu avec de l'action bien loin de ce que l'on pouvait imaginer à l'ouverture du livre.



Zachary accompagné de son frère et de sa petite amie s’affranchissent des limites imposées ordinairement et n’hésitent pas à contourner la loi quand ça leur chante (hacking, cambriolage). Du coup, la progression de l’enquête sur Martin Grace s’offre des facilités flagrantes, qui desservent un peu le suspense. Dommage car le roman possédait un sacré potentiel qui ne demandait qu’à s’exprimer pleinement.



Le point de départ du thérapeute (ici un art-thérapeute, ce qui est une magnifique idée) confronté à un psychopathe dans une institution psychiatrique pouvait laisser présager un thriller psychologique à la Thomas Harris. Même si cet aspect psychologique n'est pas complètement absent du récit, "chambre 507" propose un traitement totalement différent. On n'est donc pas ici dans le registre du thriller psychologique mais bien dans celui d'un thriller qui flirt avec le fantastique (les entretiens entre le thérapeute, Zachary, et son patient, Martin Grace, sont d'ailleurs très peu nombreux). Pourtant, le roman ne bascule jamais vraiment explicitement dans le fantastique. Le surnaturel y est disséminé par petites touches subtiles de plus en plus inquiétantes. D'ailleurs cet élément fantastique n'est jamais avéré et sa véracité toujours laissée dans le doute. Zachary est-il en train de sombrer dans la folie ?



Si les deux auteurs parviennent à instaurer une ambiance oppressante en ballotant le lecteur entre réalité et fantastique, ils ont aussi le travers de rester dans le vague, sans jamais aller au fond des choses, la narration restant trop nébuleuse par moments. Des propos volontairement évasifs qui ne m’ont pas convaincu. L’intrigue tournant autour du passé tragique de Zachary offrait une piste intéressante, que les deux auteurs n’exploitent pas assez profondément une fois encore. Un choix délibéré étant donné que l’art-thérapeute est devenu le personnage central d’une saga tournant autour de l’hôpital psychiatrique Brinkvale (« Personal Effects »).



Malgré ce flou entretenu sur les personnages, l’écriture à deux mains offre un style cinématographique agréable qui permet au lecteur de bien visualiser ce qui est lui est raconté. Le livre sera d'ailleurs adapté au cinéma sachant que les droits de « Chambre 507 » ont été achetés par le producteur Gore Verbinski (réalisateur de Pirates des Caraïbes et The Lone Ranger). Le récit de « Chambre 507 » se veut actuel d’où sa narration moderne avec un langage ostentatoire et la nature geek et borderline de ses personnages. On apprécie ou pas, mais il est clair que les auteurs ont voulu dépoussiérer un peu le genre en mettant en scène des protagonistes jeunes mais accomplis. Certaines expressions ou choix de mots peuvent faire tiquer car les références ne sont pas toujours expliquées, ce qui n’aide pas à la compréhension.



En définitive, un thriller bien étrange, un poil surnaturel et fantasque qui ravira les amateurs du genre. Pourtant, on peut regretter une ambiance/atmosphère de récit davantage travaillée et soignée que ses personnages et cette fin foireuse.
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Chambre 507

5 étoiles pour ce livre dont les pages se tournent toute seules... Je n'ai pas vu le temps passer. Mêlant ésotérisme, enquete policière, j'ai beaucoup aimé la pugnacité du héros. Oui c'est vrai que la fin n'est pas à la hauteur de l'ensemble du roman mais je maintiens mes 5 étoiles car le reste est addictif.
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Chambre 507

Dans ce roman écrit à la première personne, on suit Zackary Taylor art-therapiste dans un hôpital psychiatrique sous-terrain, il se retrouve avec un nouveau patient : Martin Grâce. Celui ci est accusé de pas moins de 12 homicides et il est aveugle. Le rôle de Zackary est de déterminer si son patient est apte à être jugé. Cependant ledit patient, malgré sa cécité, semble tout connaître de Zack, de ses intentions comme de ses peur ou encore son apparence. Martin est il vraiment aveugle ? Comment arrive t il à percer autant Zackary à jour ?



J'ai eu un peu de mal à rentrer dans ce roman, je comprenais pas trop les comportements de Zackary et je trouvais qu'on avait de trop long passages sur ses réflexions (le petit problème des roman à la première personne parfois) mais une fois rentré dans le vif du sujet, j'ai adoré! J'ai tourné les pages à une vitesse folle, je voulais savoir le fin mot de l'histoire !! Pour autant je referme ce roman avec un sentiment de perplexité, pour moi c'est plus un roman d'horreur qu'un thriller "classique".

Je le recommande pour ceux qui aiment les romans d'horreur, pour ma part ce n'est pas spécialement un genre que j'apprécie ce qui explique mon sentiment mitigé à propos de ce roman, mais l'histoire reste agréable à lire et assez addictive.
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Chambre 507

Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu un vrai bon thriller psychologique. A aucun moment le personnage n'a besoin de la police pour démêler cette affaire; tous se passe dans sa tête et celle du 'suspect' incarcéré dans l'hôpital.

Tout va très vite, c'est palpitant et ne laisse aucun répit mais quand arrive la fin, cela prend un tour bizarre et l'effet retombe. Malgré tout ce thriller tiens ses promesses de nous retourner le cerveau en mélangeant conscient, inconscient, naturel et surnaturel et fait monter crescendo la terreur qui s'insinue avec beaucoup d'habileté. Les personnages annexes sont présent mais pas omniprésents et c'est très agréable de se concentrer sur l'essentiel.

Dès que cela parle d'hôpitaux psychiatriques, ma tête ne répond plus et encore une fois, la tête du coupable est scalpée, dépouillée et bien plus. Un confinement qui a été dans les 2 sens et où la folie est présente du début à la fin.
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Chambre 507

Alors là, ça fait peur ... Le style S. KING dans sa grande période, quand il écrivait "ça" par exemple ... Dans un asile psychiatrique, un jeune art-thérapeute se voit confier la tâche délicate de déterminer si un homme qui annonçait les morts à venir, est bien un tueur. L'art-thérapeute a de bons résultats avec d'autres patients de l'asile et bien que son père soit le procureur en charge de l'affaire, Zachary va rencontrer l'occupant de la chambre 507. A partir de là, beaucoup de choses vont se mettre à changer : le jeune homme va découvrir les mensonges de son enfance, la vraie histoire de sa famille, affronter ses démons personnels et surtout s'affranchir de l'autorité d'un pater familias, trop pesant. Un livre qu'on lit d'une traite, inquiétant, qui ne propose pas forcément une explication rationnelle (et c'est très bien ainsi pour moi) qui raconte comment un enfant devint un adulte en somme. Une ambiance bien ficelée et l'impression de sentir des choses qui rampent partout : chic !
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Chambre 507

Édition originale :



2009 sous le titre « Personal Effects: Dark Art »





Première édition française :



2014







Temps de lecture :



environ 5 h 30 pour un lecteur moyen (300 m/m)







Un mot sur les auteurs :



Jordan Weisman est américain ; il est né en 1960. J.C. Hutchins est américain aussi ; il est né en 1975. les deux hommes ont en commun de ne pas être auteurs. Ils ne travaillent que par paire (chacun est coauteur avec d’autres écrivains).

Weisman est créateur de jeux vidéos (et de jeux de rôles) ; Hutchins est créateur de podcasts. C’est leur seule œuvre commune.





Synopsis :







Que faut-il en retenir ?



On baigne clairement dans le fantastique-horreur… ça commence comme un thriller, mais les phénomènes étranges et angoissants se succèdent à train d’enfer. La forme littéraire me plaît bien : c’est bourré de références SF et geeks… bref, ce n’est pas mal écrit du tout pour un public né entre 1970 et 1980… les autres risquent de passer à travers par mal de refs. D’ailleurs, je note que l’édition française est « tronquée » de tout un tas de « goodies » livré avec le bouquin aux états unis : de faux articles de presse, la carte du tueur… un peu comme pour un jeu de rôle. Dommage, c’eût été un plus.

Pour ce qui est du scénario, c’est bien ficelé et très progressif. Les éléments s’enchaînent et mènent aux éléments suivants. Et puis c’est bien oppressant comme il faut… bref que de bonnes choses ?







Pour conclure :



… et puis plouf !!! La fin !!! Non, mais sérieusement ? Une fin brouillonne, confuse, qui répond à côté (pour l’intrigue principale) et pas du tout (pour l’intrigue secondaire « familiale »). Franchement, après tous ces bons moments, j’ai presque eu envie de balancer le bouquin (comme Jean-Edern Hallier en gueulant « c’est de la merde ! »). Bon, mais dans ma grande mansuétude, je mets quand même trois, pour tout le reste du livre.

Je souligne d’ailleurs que sur le site officiel d’un des auteurs, il est sous-entendu que c’est le premier roman d’une série… si la suite est du même tonneau, je m’en vais traverser l’océan pour leur montrer de quel bois je me chauffe.



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Chambre 507

J’ai vu que ma cousine vendait ce livre sur Vinted, et je me suis empressée de le réclamer par message privé. La couverture et le résumé me tentaient pas mal. Une fois reçu, j’avais hâte de l’entamer !



On découvre une histoire racontée à la première personne, par Zachary Taylor lui-même. Cet homme de 25 ans est art-thérapeute à l’institut de Brinkvale. Art-thérapeute parce que c’est l’art qui l’a sauvé. Ses patients dessinent des choses et il les analyse.



Le jour où son patron lui demande de s’occuper de Martin Grace, afin de savoir si ce gars est apte mentalement à être jugé au tribunal, Zach sait qu’il y a anguille sous roche. En principe, quand on vient au Brink, c’est qu’on est foutu. On est fou ou coupable de crime, mais on ne va pas se faire juger après avoir été examiné par un thérapeute ça n’a aucun sens…



Au fil du récit, nous allons suivre Zach s’entretenir avec Martin Grace. Aidé par sa copine et son frère, Zach va enquêter autant qu’il le peut sur ce patient, parce que Zach veut savoir, comprendre. Il se dévoue corps et âme pour ses patients, il est comme ça et il ne changera pas…



Je vous avoue que je ne sais pas trop quoi penser de ce roman… J’ai été captivée tout au long du récit, surtout lors du dénouement… mais je vous avoue ne pas trop avoir saisi ce qu’il s’est passé, certaines choses me sont encore confuses.



Au début du récit, Zach va à l’enterrement de sa grand-mère et un mec qu’il ne connait pas se pointe. Le gars en question n’a pas l’air très apprécié par le père de Zach, il le fout dehors. Zach pressent quelque chose, il lui court après, et le mec lui lâche que son père à un frère, que tout ne s’est pas passé comme on l’a dit, et il lui passe un papier avec un message dessus…



Zach n’a aucun souvenir de cet oncle, il n’y croit pas trop, mais en même temps, il y croit un peu quand même. Et puis oui, il retrouve un peu la mémoire, il va voir son oncle, on comprend le lien entre ce gars et ce qui est en train de se passer… Enfin bref, je n’arrive pas à m’exprimer là-dessus mais ce lien, c’est du WTF, clairement. Je ne dirai rien pour ne pas spoiler, mais bon…



En vérité, Martin Grace est hyper intriguant parce qu’il est aveugle, mais il voit bien mieux que les autres. Il est réticent aux approches de Zach, puis il finit quand même par parler de l’Homme sombre. On ne sait pas qui c’est, ce que c’est… Puis ça s’éclaire un peu, c’est un truc surnaturel, mais les auteurs nous font quand même douter : est-ce que c’est l’imagination d’un fou ?



Et toute l’histoire tourne autour de cet Homme sombre, on se demande si c’est réel ou pas, si les personnages délirent…



Ah oui, Zach dit que l’art l’a sauvé, mais on ne nous dit jamais de quoi exactement… Il a aussi peur du noir, mais on ne sait pas pourquoi. Enfin peut-être que tout ça est dû à la mort de sa mère (no spoil), mais ce n’est pas dit clairement. Ou alors, c’est moi qui n’ai rien compris…



Je ne m’attendais pas du tout à une histoire pareille, en fait. Je crois que si le côté surnaturel de l’histoire n’avait pas été là, que tout avait découlé de l’aveugle, que l’horreur vienne vraiment de l’humain, j’aurais eu un sentiment satisfait, je dirais. Ici, je suis juste déçue de l’issue de l’histoire…



L’histoire est un peu inutile, en fait. Grace est accusé de 12 meurtres, et on doit savoir s’il a vraiment tué ces gens ou non. Et le verdict final n’a pas de surprise… Enfin, dans un sens, oui… et d’un autre, non. Et Zach frôle la mort pour prouver des trucs, alors qu’il prend des risques inutiles.



Je suis tellement frustrée que j’ai envie de tout spoiler, c’est horrible…



Bref, j’ai espéré lire un bon thriller psychologique, mais il a été mélangé avec un peu de Stephen King, et ça ne m’a pas convaincue.
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Chambre 507

Bof, bof, je suis déçue :(

Peut être ai je mal compris l’histoire, peut-etre l’ai je lu trop vite, mais le dénouement m’a beaucoup déçue.

Je ne recommande pas.
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Chambre 507

« J’avais les cheveux dressés sur la tête. Des pattes d’araignées glacées galopaient sur mes bras, mon cou, mon visage. »

Cette citation résume bien le sentiment ressenti tout au long de la lecture ! Elle est vraiment glaçante et effrayante. L’alternance de passages structurés et désordonnés font perdre ses repères au lecteur. Les scènes violentes sont mises en scène et finissent de terrifier un lecteur désorienté. Etant rarement sensible à la peur dans les romans j’ai vraiment apprécié ce roman horrifique par moments !

Le casting des personnages prend également une part importante dans l’adhésion du lecteur. Zach est accessible et possède une bonne dose d’humour ironique qui donne du peps tout au long de la lecture. Très humain, avec ses peurs, les sentiments du personnage sont exacerbés et contribuent à effrayer un peu plus le lecteur.

Les références cinématographiques sont nombreuses et c’est un plus pour ce roman qui se veut très scénarisé dans sa narration. On ressent fort le lien des deux auteurs avec le cinéma !

Globalement la première partie du livre est construite assez classiquement avec les codes du thriller. Un serial killer, quelques meurtres dont Zach doit déterminer la responsabilité. On part donc sur une enquête dans le passé du psychopathe. Puis dans la seconde partie du roman, on a de plus en plus de mal à déterminer si on a toujours pied dans la réalité ou si on a basculé dans le fantastique… C’est principalement ici qu’intervient l’originalité. Jusqu’à la fin, beaucoup d’éléments sèment le doute et nous font virevolter d’une option à l’autre jusqu’au dénouement final.

Pendant ma lecture, j’avais lu une critique d’un lecteur, déçu de la tournure des évènements et pour qui il manquait des réponses et dont la fin posait plus de questions qu’elle n’en résolvait. J’ai un sentiment un peu différent même s’il est vrai que le dénouement n’est pas arrêté. La fin n’est pas forcément ouverte, mais il faut choisir parmi deux situations qui nous sont proposées. Le choix étant fait, la plupart des éléments du roman trouvent une résolution. Mais cela peut être déconcertant pour les lecteurs qui attendent ce choix de la part de l’auteur et souhaitent rester uniquement spectateurs de l’intrigue. Ce procédé ne m’aurait pas plu dans tous les romans mais je dois avouer que cette petite part d’interactivité avec le lecteur m’a bien plu ici. Une manière de nous montrer également que quel que soit le livre, une bonne part de l’interprétation dépend du lecteur même si cela est beaucoup plus mis en avant ici.

Un bon thriller, original dans la part d’implication du lecteur et très cinématographique.
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Chambre 507

Zach Taylor, art-thérapeute au Brink, a une nouvelle mission. il va devoir trancher: Martin Grace peut-il être jugé pour les douze meurtres dont il est suspecté? S’il n’y a pas de preuves directes l’impliquant, Grace connaissait chacune des victimes et leur avait annoncé leur mort… Et bizarrement, les meurtres ont brutalement cessé quand il est devenu aveugle. Coïncidence? Et voilà, Zach vient de mettre les pieds là où il ne faut pas. Pourtant Grace aura tenté de l’en dissuader. Zach va devoir se confronter à ses peurs les plus profondes s’il veut aider Grace, si celui-ci peut encore être aidé.



Un thriller étrange, un poil surnaturel et fantasque. La limite entre le réel de la situation et les « impressions », « sensations » étranges n’est pas vraiment tangible. Plutôt laissée en suspens pour créer une sorte de brouillard. Pendant une bonne partie de ce roman, on ne sait pas trop. Grace, il est vraiment fou alors? Ou bien il y a quelque chose d’autre? Une histoire qui fonctionne plutôt bien, même si je suis un peu déçue par la fin, n’ayant pas trouvé de réponse à toutes mes questions.


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Chambre 507

Le livre commence fort, offrant une ambiance tendue et une histoire intrigante. Bref, la promesse d'un thriller haut de gamme. Mais je trouve que la fin n'est pas à la hauteur du reste et qu'elle laisse quand même des choses en suspend. Elle est même carrément bâclée.



Le livre commence pourtant très bien avec des personnages attachants et un mystère à résoudre. Et c'est dommage, le livre avait le potentiel pour être excellent
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Chambre 507

Grosse déception en ce qui me concerne, j'ai même l'impression d'avoir été trompée au moment de mon choix :(



La quatrième de couverture semblait promettre un thriller ésotérique et mystérieux ... un peu un mélange de Shutter Island de Denis Lehane, le silence des agneaux de Thomas Harris... le tout à la sauce Shining de Stephen King. Bref... cela donnait envie.



Au final... on reste sur sa faim avec le sentiment d'avoir lu un roman écrit par deux personnes différentes. La première partie semble bien partie avec le suspens, le cadre hospitalier, l'ambiance sinistre d'un asile psychiatrique, ce personnage mystérieux de Martin Grace, des héros au passé problématique et dur....bref, tout pour nous tenir en haleine.

Par contre, la seconde partie part dans tous les sens... le côté "horreur" du livre se dégonfle complètement et devient sans intérêt et incompréhensible... les interactions entre les personnages farfelues et décousue comme la scène où Zachary et son frère courent vers le lieu de l'accident de leur père... plus ridicule, on ne fait pas).



Pour résumé... Je me sens trahie par la quatrième de couverture, par les promesses de l'auteur. Cette lecture me laisse un goût d'inachevé.



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Chambre 507

Autant le début est prenant autant la fin nous laisse sur notre faim !!

La folie de la fin avec un être supranormal ne m'a pas convaincue, je suis cartésienne et aime bien que les choses soient réelles;

J'ai bâclé la fin en lisant une ligne sur deux. je ne recommande pas .
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Chambre 507

Un thriller qui s'imprègne de Fantastique.



Mon avis :



Le résumé était vraiment intrigant et laissait entrevoir un côté dark et mad (sombre et fou). Le contexte : un hôpital psychiatrique ; les personnages : un art-thérapeute et un homme suspecté de 12 meurtres qui doit être jugé mentalement car il est atteint d'une cécité inexplicable, a des alibis mais il ne clame aucunement son innocence.



Naïvement l'on pense à un face à face digne d'un Hannibal et d'une Clarice, d'un Prétextat et d'une Nina ; une joute verbale intense et jubilatoire entre deux personnages dont la folie tend vers le génie. On se fourvoie lourdement car le huis-clos tant espéré est à peine un préliminaire dont la jouissance ne vient jamais. Chacun semble vivre avec sa démence de son côté, parfois ils essaient de les juxtaposer mais une étincelle jaillit à peine, nous laissant sur notre faim.



On sent qu'on a voulu toucher du doigt un Dieu, un King même mais l'on arrive seulement à un galimatias... le Maître est unique et tel un Icare nos auteurs se sont brûlés les ailes en voulant l'approcher de trop près.



Ah quel dommage l'idée était bonne mais le mélange du thriller et du fantastique ne matche pas ici. Les références sont intéressantes mais n'ont aucune cohérence et l'on se perd dans les méandres de cette aliénation pastichée. Une histoire finalement incompréhensible et incomplète qui ne laissera pas un souvenir impérissable.



Je remercie toutefois Super 8 éditions pour cette lecture.



Ma note : 2/5
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Chambre 507

Après avoir lu le résumé, je n’ai pas hésité trop longtemps avant de l’acheter. Et bien, j’aurai du, quelle déception !



Pourtant au départ, l’histoire paraissait prometteuse et originale avec notamment deux personnages à priori intéressants : un présumé tueur, aveugle de surcroit, accusé d’avoir commis de nombreux meurtres qui aurait également de nombreuses prémonitions et un jeune thérapeute qui communique avec ses patients à travers l’art, qui au début m’a conquise. Après plusieurs rencontres entre nos deux personnages, Zach notre thérapeute va faire le lien entre une enquête criminelle et un événement tragique de sa vie personnelle.



Qu’est ce que je reproche à ce livre ? Tout d’abord, c’est long à démarrer (enfin, si je peux dire que ça démarre un jour …), nous rencontrons Martin Grace le présumé tueur aveugle qui est pour moi le personnage le plus intéressant que très tardivement, environ à un quart du livre. J’ai également trouvé que l’analyse psychologique des personnages et notamment de Martin n’était pas assez approfondie, c’est resté trop superficiel à mon goût.L’histoire décrite dans la quatrième de couverture n’est pas l’intrigue principale du livre et c’est bien dommage : Je n’ai pas accroché à l’histoire personnelle et au secret de famille de notre thérapeute Zach qui occupe beaucoup de place dans le livre et qui nous laisse avec des questions restées sans réponse : qui est l’assassin de sa mère et pourquoi a-t-il fait cela ? Sans parler de cette fin qui est pour moi totalement brouillonne et sans aucun intérêt qui retombe comme un soufflet.



D’ordinaire j’ai plutôt tendance à voir les bons côtés d’un livre plutôt que ces défauts, mais là … Malgré un début prometteur j’ai été plus que déçue de cette lecture, j’ai même eu du mal à le finir. J’ai trouvé le rythme lent avec beaucoup d’incohérences et le côté « fantastique » avec les prémonitions de Martin ne m’a pas convaincu.

J’attendais avec ce livre de ressentir des sensations fortes, mais malheureusement il n’a pas répondu à ma demande.

Point positif : je l’ai acheté en poche et j’ai fais des économies.
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Chambre 507

Ce roman à succès a fait couler beaucoup d’encre àprès sa sortie….. Cette histoire, ce thriller frise avec le fantastique, est Angoissant, Terrifiant ! Inquiétant !

Je n’en dirais pas plus car tout a été dit……..beaucoup de critiques…..les avis complètement divergents complètement.

Je suis partagée, aimée….pas ….aimée sur la fin qui m’a laissée sur « ma faim » ….. (fin) non attendue, qui laisse libre cours à notre initiative……!

Alors si vous n’avez pas peur du noir? …… Lisez –le…….Votre séjour dans la Chambre 507 risque donc bien de vous marquer durablement.

A vous de voir.

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Chambre 507

Un livre dur à terminer....passez votre chemin
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